-глава- 5

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[ Nikolaï ]

Amphithéâtre du lycée Yokohama, 18:01 ;

Le son acoustique d'un instrument de musique résonne audacieusement au fond de mes tympans.

Qui est-ce qui était en train de jouer ?

Aucune réponse.

Le son mélodieux m'emporte en ma merveille et me laisse envahir par des frissons envoûtés par la mélodie.

Est-ce qu'il faut peu pour être heureux, ou inversement ?

Qu'est-ce qui fait que cette résonnance minutieusement jouer au ton d'écho puisses être aussi plaisante ?

Les notes sont tant approfondies qu'elles font disgrâce à leur couleurs approprié à chacune.

Elle sont d'une divinité absolue qu'elles ont fait d'elles une fierté d'être écouté.

..Fyodor Dostoyevsky..

D'une main, ses fins doigts touchèrent soigneusement les lignées en métal argenté de couleur noir de la manche.

De l'autre, il tenait la baguette faisant docilement et délicatement frotter la mèche contre les cordes qui lâchait instantanément un son amène et attachant.

..Son visage..

Son visage transperçait une lueur de tristesse intense.
Ses expressions faciales étaient devenus amertumes. Les abattements de sa mélancolie essayaient de se débattre pour pouvoir s'en dépossédé de celui-ci.

Chacun des traits de sa face était habilement tracé de façon délicate.
Cela lui donnait un air mystérieux.

Ses cheveux de couleur noiraude donnait d'eux un air soyeux.
Ses yeux noirs faisaient ressortir son côté rugueux, noyant chaque regards qui osaient soutenir le sien.

J'avançais pas à pas, et descendit les marches une par une. Le bruit de ces derniers résonnaient contre les murs de la gigantesque pièce colorée en bordeaux.

Le regard profondément attristé du soviet se pose sur moi à l'instant où je mets un pied sur la scène sur laquelle il était assis.

Je l'aperçoit rouler des yeux de mécontentement et s'arrête immédiatement d'effectuer ses mouvements pour poser son instrument disgracieux d'un mouvement délicat.

Une fois debout, il s'apprête à me contourner sans me jeter un seul regard en plus, mais je le retient par l'avant-bras en le regardant d'un air taquin.

— Tu comptais même pas me saluer, Dostoy ? Demandai je avec une vive voix.
— Je ne vois pas où est le problème ? Répondit il d'un ton indifférent.

Il finit -enfin- par me regarder réellement dans les yeux, et c'est là que j'ai perçu la douleur profonde qui émanait de ce regard si simpliste.

Alors je pris une allure étrangement plus sérieuse. Je me place juste en face de mon ancien ami, déterminer à l'être de nouveau.

Fedya, articulai je d'un ton résigné. Devenons de nouveau amis.

Fyodor arborait soudainement un air blasé. Il roula des yeux pour montrer clairement son mécontentement.

— Je ne fais pas la même erreur deux fois, répondit il sèchement.

J'écarquille les yeux à l'entente de sa réponse. Je lâche un petit rictus faux en finissant par lui sourire de la même manière.

— Oh.. la même erreur, tu dis, commençai je, quelques larmes perlant mes yeux bicolores. D'accord, je comprends.

Je baisse la tête, me triturant les doigts, ayant été profondément atteint par ces paroles, si simple, me dirait-il.

Je lâche doucement son avant-bras en déglutissant difficilement, et me retourne dos à lui, laissant la petite larme couler le long de ma joue rosie.

Me voyait il réellement comme telle ?

Une erreur.

Je sentit une douleur intense m'envahir.

Je serre mes poings et lorsque je m'apprête à m'en aller j'entends la voix basse de mon ami retentir derrière mon dos :

— Kolya..

Je m'arrête net en clignant plusieurs fois des yeux, ce qui laissait couler plus de larmes que je devrais. Je renifle discrètement en me retournant pour le regarder droit dans les yeux. Mes yeux légèrement rougeâtres dans ses yeux d'un noir accusé.

Je ressens à nouveau cette culpabilité dans son regard entièrement vide.

Il s'avance à pas rapide vers moi et me prends rapidement dans ses bras.

Oh que c'est chaleureux..

Un sourire léger se dessine au coin de mes lèvres et j'accepte affectueusement son étreinte en l'entourant par mes bras.

Alors que je m'apitoyai sur mon sort, quelques gouttelettes de larmes coulèrent en plus sur mes joues, atterrissant sur le tissus couvrant ses épaules.

— C'est pas ce que je voulais signifier.., commença t'il d'une petite voix tremblante.

Cette étreinte -si courte- prend sa fin et je le regarde de nouveau dans ses yeux noiraud si attristé, qu'on aurait dit qu'il aurait commis un crime.

Au final, il secoua la tête d'un rapide mouvement et essuya sa joue humide, causé par une larme qui avait couler durant notre étreinte, par le revers de sa main.

J'entends sa petite voix s'excuser à la va vite et il attrape son sac -non au loin- pour s'en aller rapidement, me laissant seul dans cette pièce démesurée.

Kalopsìa || FYOLAÏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant