-глава- 1

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10 ans auparavant ;

— Ses parents sont morts hier, murmura la voix d'un homme dans la quarantaine.

— Pauvre garçon, répondis son interlocutrice d'une voix attristée.

Rue St. Petersbourg, Russie 09:46 ;

    Le jeune garçon, appelé Fyodor, était assis en position accroupie contre l'un des vieux murs de l'orphelinat. Il était replié sur lui-même, les bras croisés sur ses genoux. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne pleurait pas du tout. Son regard était totalement dépourvu d'émotion tandis qu'il fixait le sol poussiéreux devant lui.

— Aller, lève-toi, retentit la voix de cet homme qui lui tendait à moitié sa main.

    Le petit Dostoyevsky leva légèrement les yeux vers cette main qui lui semblait totalement inconnue. Alors, il hésita pendant quelques secondes avant de tendre, à son tour, sa minuscule main vers l'homme qui s'impatientait.

    Ils se dirigent vers une pièce où se trouvent d'autres personnes méconnues au petit garçon et ces dernières se mettent à parler entre elles de façon ouverte.

2 jours plus tard à l'orphelinat, rue principale de Yokohama 05:58 ;

Le jeune garçon se réveilla doucement, au lever du soleil. Il se mit assis sur le bord du lit, en train d'attendre les autres enfants ouvrir leurs yeux à leur tour.

Il avait l'habitude de se réveiller aussi tôt, donc il empruntait des livres à la bibliothèque et les lisait pendant son temps perdu.

Cour de récréation de l'orphelinat 16:37 ;

Fyodor, assis sur la marche de l'arrière-cour, était, comme habituellement, en train de lire ses livres qui parlaient de la philosophie humaine.

Il s'y intéressait énormément, puisqu'il voyait un aspect qu'il n'avait, pour le coup, pas l'habitude d'apercevoir chez les hommes qui l'entouraient.

— Qu'est-ce que tu lis ? retentit une petite voix enjouée au-dessus de sa tête.

Ce dernier étant surpris, recule brusquement sa tête, les yeux écarquillés. Il soupire discrètement en voyant que ce n'était juste l'enfant « bizarre » appelé par les autres.

Il clôt son livre sous ses yeux scintillants de différentes couleurs et se lève sans même lui adressait la parole. Après tout, il n'avait pas de temps à perdre avec les autres, cela ne lui rapportera strictement rien.

— Eh, attend ! continua la même voix en lui courant derrière.

Une fois à sa hauteur, l'enfant « bizarre » se penche en avant, étant essoufflé, il reprend un air plutôt joueur face à la réaction de l'enfant russe.

— Tu ne m'as même pas laissé le temps de me présenter.., commença celui-ci, en lui tendant la main d'une façon innocente. Nikolaï, Nikolaï Gogol.

Le noiraud, par surprise, ne savait pas quoi faire ni même quoi répondre. Alors il regarda, simplement, la main tendue vers la direction du garçon qui possède des cheveux d'un blanc brillant.

Il finit par accepter, dans le seul but de s'en débarrasser rapidement, et lui tend en retour sa main pour la serrer. Le jeune garçon aux cheveux rayonnants d'une blancheur particulière, lui affiche un large sourire aux lèvres, attendant à son tour le mystérieux nom de ce dernier.

— Fyodor, Fyodor Dostoyevsky, dit-il d'une petite voix à peine audible.

Le plus jeune s'approche exprès de ce dernier pour s'écrier énergiquement :
— Faut parler plus fort, Dostoy !

Ainsi, c'est comme ceci que les deux meilleurs amis avaient tissé un lien entre eux pour la première fois.

A suivre..

Kalopsìa || FYOLAÏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant