Ecriture poétique - Premier

JOUR 16 : FLEUR(S)

Le silence se fait, plus un bruit. Les roses étaient rouges. Elle aussi est devenue rouge. Elle ne sait quoi dire. Et je ne sais quoi faire. Mon cerveau me crie de fuire, mes jambes tremblent. Je ne peux plus bouger. Je crois que le courage était parti en courant, il m'a laissé seul face à elle.

J'étais en sixième. Je me souviens de ce quatorze février. J'espérais charmer Jeanne. Elle rougissait quasiment tout le temps, je pense qu'il s'agit de couperose. Mais là, elle me semblait vraiment gênée. Finalement, j'ai tout détruit. C'était les seul personne avec qui je m'entendais quand j'étais en sixième, les seules personnes avec qui j'ai discuté en cette année de sixième, et il fallait que je décide d'exprimer un ressenti, un peu de manière extrême, et je détruis l'intégralité de la relation que j'avais avec elle, et de ce fait, ce groupe de filles de ma classe. Je ne m'entendais pas avec beaucoup d'autres, un peu comme si j'étais un insociable, mais non, je ne suis simplement pas à ma place ici. Les personnes de mon âge ne pensent pas comme moi, je ne vois pas le monde de la même manière. C'est aussi pour cela que je me suis toujours mieux entendu avec les personnes plus âgées que moi. C'est peut-être pour cela que j'aimais me rendre à la maison de retraite, qui se trouve juste à côté de chez moi, pour rendre visite à ses personnes âgées. Elles ont beaucoup à m'apprendre. Mais avec elles, je n'apprendrais pas comment fonctionne la société d'aujourd'hui. Mais c'est tout ce qu'il m'est resté après avoir fait cette bêtise d'offrir un bouquet de rose à Jeanne.

Ces fleurs m'ont coûté tout le travail que j'avais fourni pour entretenir des liens entre humain de mon âge. Mais ses fleurs m'ont appris beaucoup sur les réactions que cela provoque.