Le ciel, c'est une immensité sans début, ni fin. Enfin, nous pourrions espérer trouver une date de début ou une limité marquant le début, mais mon esprit refuse d'imaginer cela. L'infini n'est pas une chose que j'accepte d'imaginer. Je ne suis d'ailleurs pas un grand imaginateur, ou presque. Je préfère poser des mots sur mon vécu que sur une imagination dont le réel et l'irréel ont une faible limite de différence. Tout comme notre ciel raconte une histoire réelle, je lui ressemble.
Mais en ce quatorze juin, le ciel était couché. J'aime beaucoup cet abus de langage, le ciel ne se couche pas, mais la nuit prends la place du soleil. J'étais accompagné. Le ciel était plein d'étoiles, dont surement une grande partie nous montre le passé et l'autre partie n'est plus que poussière. Nous avons marché un bon quart d'heure avant d'arriver à ce ciel. Ce ciel que nous cherchions à observer à l'abri de la lumière des lampadaires de la ville.
Nous somme côte à côte, allongé sur le sol encore chaud de la journée d'été, ou plutôt du printemps. Nicolas à mes côtés revêt une polaire que je lui ai proposé.
Nous regardons ensemble dans la même direction, le ciel. Nous cherchons les alignements d'étoiles, pour trouver la grande ours et la petite ours. Malheureusement nous n'avons jamais réussi à observer la grand ours. Mais entre deux tentatives de recherche, je tourne doucement le visage, pour le regarder, non, pas le ciel, mais bien lui, Nicolas.
Cela me rappelle, une soirée d'août deux-mille onze. J'étais avec ma cousine Elise. Elise, c'est elle qui a fait des études de biologie ou géologie, les études de terrain et du ciel. Nous étions partis derrière la maison pour regarder les étoiles, mais ce jour-là, je n'avais pas prévu de chaussures fermées, la rosée s'était installée sur l'herbe. Elise m'avait donc pris sur ses épaules, pour m'emmener au loin de la lumière du village et se reculer dans le terrain. Nous avions vu beaucoup d'étoiles. Elle m'avait expliqué que ce ciel n'est plus le même aujourd'hui et que les étoiles chaudes brillent avec quelque teinte bleu, alors que les étoiles froides brillent avec des teintes rouges. C'était magique comme soirée avec ma cousine.
Avec Elise ou Nicolas, les étoiles sont les mêmes, le ciel est le même. La seule chose qui change c'est l'ambiance et les émotions que l'on ressent en regardant le ciel. Mais avec qui que je sois, le ciel n'est déjà plus le même que ciel d'hier.
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Ecriture poétique - Premier
Short StoryPeut être considéré comme une nouvelle ! Ou alors vous pouvez le voir comme une poésie, un poème. C'est à vous de voir. A l'origine, c'est un défi que nous nous sommes mis à plusieurs. Ecrire tout les jours pendant 30 jours, pour se sentir mieux. ...