JOUR 23 : ROUTINE

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Les vacances déjà bien entamées, je les passe chez mes grands-parents maternelle. Ils vivent dans un petit village, Royaumeix, à une quinzaine de kilomètres de Toul. A côté de la maison, nous traversons, le jardin, et le petit champ de l'agriculteur voisin et nous arrivons à la ferme.

Le matin, le lait est frais, j'en bois, tous les matins. Je vais avec mon grand-père, une fois levé aux alentours de six heures, nous attendons le boulanger, qui vient nous apporter le pain, une fois son passage fait, nous partons avec notre sceau, à la ferme voisine. J'adore y aller avec mon grand-père. C'est la signification que je vais aller voir les vaches. J'ai six ans, nous sommes en l'an deux-mille neuf. Je vais voir le Jacques. Oui, en bon lorrain, je dit, LE Jacques ! Je choisi, la vache que je vais traire, pour cela c'est simple, je choisi, la plus belle, celle qui ne me fuit pas quand je m'approche d'elle, même si peu ont peur d'un bambin d'un mètre dix de haut pour trente sept kilos, alors qu'elle en font bien plus que moi, pour le même âge. Mais celle que je choisis, je l'emmène à la machine à traire, car comme les règles d'hygiène l'exigent on ne peut pas traire où l'on veut. Je mets le sceau sous le pie de la vache, puis je réalise la même chose que le veau, pour faire sortir le lait. Je trouve cela atroce, mais je dois commencer par frapper le pie de la vache pour reproduire ce que fait le veau pour montrer qu'il à faim, c'est pas très fort, mais quand même, puis je peux commencer la traite.

Cette routine, une fois que je ne l'ai plus faite et que nous avons commencé à acheter du lait, je ne l'ai plus supporté, j'étais malade. Cette routine m'a changé, et ne m'a plus fait boire de lait depuis. 

Ecriture poétique - PremierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant