La nuit est tombée. Le noir à pris place. Personne à droite, personne à gauche. Je pars, je sors. Je reste sur mes gardes. Mes papiers sur moi, un sac à dos, comprenant le nécessaire avec moi, sur le dos. Je ne fuis pas. Je désobéis à la loi. Je fais attention, que personne ne me surprenne.
Bar-le-Duc est plongé dans le noir profond. Et le couvre feu à débuté depuis quelques heures. Je n'ai pas beaucoup de route à faire, seulement neuf-cent mètres, et je retrouverais, cette personne, que je n'ai encore jamais vu, mais avec qui je discute depuis déjà deux mois, par message. Dans ce noir, parfais pour me cacher, rayonne une lumière blanche. J'arrive en bas de l'appartement. "Je suis en bas" ai-je écrit par message à cet inconnu de vingt-deux ans. Je n'en ai que dix-huit, mais je n'ai pas peur. J'ai réussi à garder mon calme sur le trajet, ce n'est pas pour perdre pied, en le voyant. Il m'ouvre.
La lumière jaune de l'éclairage de son appartement m'éblouierais presque. Je rentre, je me déchausse. Il m'invite à m'installer sur le canapé, puis s'y installe aussi. Nous discutons de beaucoup de choses, de tout, mais aussi de rien. Des banalités en soi. Mais très vite, je me rends compte que le courant passe bien. La nuit avance à grands pas. Il est déjà minuit et les yeux commencent à piquer. Les étoiles blanches viennent prendre place. Nous essayons de résister, puis vient cette idée. Lequel de nous deux s'endormira en dernier. Toujours sur le canapé, il a tenté un rapprochement, auxquelles je crains avoir fait comprendre que non.
Finalement nos paupières se ferment, puis se rouvrent. Nous n'arrivons plus à lutter. Je désire rentrer dormir, mais le risque de se faire démasquer dehors en plein couvre-feu m'effraie un peu, il me propose très volontiers de dormir chez lui. Ne comprenant pas tout ce qu'il désire, je lui dis que je vais m'installer sur le canapé, mais il rétorque et refuse en disant que je pouvais m'installer dans le lit. Je lui ai dit : "Mais t'en fais pas, je peux dormir sur le canapé, tu ne vas tout de même pas dormir sur le canapé, alors que c'est chez toi". Je crois que je n'avais vraiment pas compris ce qu'il voulait. Au matin, au première lueur de la journée, vers cinq heures, nous sommes réveillés. Et je crois que son idée qu'il avait bien placé en tête, se réalisa, sans même la moindre embûche. Je n'avais pas compris, mais il avait réussi. Il était arrivé à ses fins, alors que le blanc de la lumière du soleil apparaîssait.
Dans ce noir et se blanc, rien n'est mal, ni bon, mais bien gris. Je n'avais pas compris et il avait bien trop prévu.
J'étais dans le noir le plus complet. Et lui, avait cousue une histoire de fil blanc.
Il n'a pas fait chou blanc, mais moi, bien après, j'ai broyer du noir.
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Ecriture poétique - Premier
KurzgeschichtenPeut être considéré comme une nouvelle ! Ou alors vous pouvez le voir comme une poésie, un poème. C'est à vous de voir. A l'origine, c'est un défi que nous nous sommes mis à plusieurs. Ecrire tout les jours pendant 30 jours, pour se sentir mieux. ...