Ecriture poétique - Premier

JOUR 3 : UN ANIMAL

Un animal, pour certains, représente simplement une bête sans émotions, que l'on chasse pour ce nourrir. Pour les scientifiques, ce sont des objets d'études. Pour les vétérinaires, des numéros de dossiers permettant de les faire vivre, par la rentrée d'argent effectuée au nombre de soins réalisés. Pour les propriétaires de l'animal, ce sont des êtres d'ôter d'amour et d'affection, qui font partie de la famille et les autres animaux, plus sauvages, sont le récit d'aventure et de règne animal.

Pour moi, l'animal, ce n'est rien de tout cela, c'est une organisme vivant à part entière, doté de sentiments pour ses maîtres (ou membre de la famille), présentant une intelligence exceptionnelle, bien que complètement différente de la nôtre. C'est cette petite chose, qui quand le moral baisse, nous remonte quasi toujours, ce moral, qui dans les moments durs, sera toujours à nos côtés et qui sera bien le seul être qui peut aimer tout le monde sans rien attendre en retour et qui pour autant ne nous lâchera jamais.

La Tara, ce chien extraordinaire, mais qui faisait peur. Gros molosse, mais d'une tendresse exceptionnelle, pas un grognement, même quand j'avais cinq ans et que je mangeais ses croquettes dans sa gamelle. Pas un aboiement quand je l'embête à monter sur son dos, quand j'avais trois ans. Mais qui, lorsque je tombais dans le jardin, lors de mon enfance, partait chercher ma maman. Qui n'a jamais fait le moindre mal. Cet chienne, qui lors de sa fin de vie, en pleine après-midi, a attendu, nôtre retour à tous de l'école primaire à midi, pour nous faire un aurevoir, et a attendu, que nous ayons repris les cours de l'après-midi, pour nous laisser son souvenir dans nos coeur à tous.

Cet animal, c'est bien plus, c'est un membre à part entière de la famille.