Chapitre 1:

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New York City, Manhattan: 8 Novembre 1962,  10h05.

L'aube s'éclipse et le petit matin prend le relais. La vie y prend son cour, et les gens se rendent à leurs travaux respectifs. Les bruits dehors, bien qu'ils soit déjà très prononcés , se font de plus en plus entendre et les voitures de luxes peuvent passer à tout va, sans que personne n'y prête attention. 


Joe, est avec sa femme et ses enfants. Heureux de pouvoir être à nouveau avec eux, il se demande même si il ne pourrai pas démissionner et devenir homme au foyer. Remarque en 1962 tout le monde l'auraient sans doute lyncher d'insultes et de mauvaises paroles. Il chasse très rapidement cette idée de sa tête et se ressaisit de lui même, de manière à songer  qu'il devrait profiter au lieu de réfléchir inutilement. 


Assis tous ensemble à table, ils prennent le petit déjeuné sous les brouhaha incessants de Tisha et Tyler qui ne peuvent cesser de se parler sans se couper la parole. June quant à elle, essaye de servir les œufs brouillés qu'elle venait de préparer, malgré ces petits monstres qui s'arrachent les couverts.  Tout cela sous le regard amusé de Joe.  

- Tisha pose les couverts, c'est dangereux ! Il y  a déjà une  petite cuillère qui t'es attribuée! Pourquoi tu arrache celle de ton frère?! S'écrie -t-elle agacée, et d'un ton ferme.

-  Mais je  ne veut pas celle la ! Elle est moche! Pourquoi Tyler en a une plus grande?! Répond la capricieuse .

- Dépose ça tout de suite, sinon je t'arrache les yeux et je te les colle à la poêle! 

Se rendant compte de la sois disant gravité de la situation. Tisha se résigne à continuer cette  conversation qui ne chemine pas en son avantage, sous le regard moqueur de son frère et de son père. 

- Bien évidement tu ne fait rien Joe. S'exclame t-elle d'un ton sarcastique tout en continuant à servir.

- Qu'est ce que tu veut que je fasse June? Je les poignarde avec mon couteau pour qu'ils arrêtent c'est ça ? s'esclaffe -t-il . C'est des enfants voyons . Ces couverts ne peuvent même pas couper cette nappe. 

- En plus tu les défend! Un détective qui  défend l'indéfendable.  J'ai jamais vu ça. 

- Eh bien tu n'a pas finis d'être surprise chérie. Marmonne -t-il de manière à ce qu'elle l'entende quand même.

- En parlant de "détective", rétorqua June, comment ça se passe? J'espère que ça ne te fatigue pas trop. 

- Si, ça me prend tout mon temps . J'essaie de réfléchir mais je ne sais même plus où donner de la tête. À croire que c'est un signe pour que je reste avec vous...  Soupire-t-il en la regardant avec un léger sourire. 

- Commence par goûter ce que je viens de te servir, lui lance -t-elle d'un rire discret, amusée par son sarcasme.

Suivit de cette discorde collective, il se mettent tous à déguster ce déjeuné laissant paraître des visages égayés insinuants que la nourriture est exquise.  

- C'est très bon maman! S'exclama la jeune fille.

- Merci mon cœur. Mange maintenant sinon ça risque de refroidir. 

Les conversations s'installent , et s'entremellent. Le bonheur réside dans cette pièce qu'est la salle à manger et les rires au éclats égaient les visages . 

Cependant, ce bonheur semble être de courte durée car soudainement, le téléphone se met à sonner d'un son strident ce qui fait sursauté June.  Joe se retourne et regarde le téléphone un sourcils levé puis regarde sa femme étonné sous entendant qu'il n'attendait aucun appel. D'un signe de main et curieuse, elle lui suggère de répondre immédiatement. D'un haussement d'épaule il se lève et prend l'appel.

LE ROI DE HARLEMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant