Chapitre 3:

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Philadelphia City: 14 Novembre 1962, 00h00...


Un silence de mort règne dans le quartier de Westwillam.  Les maisons sont closes, les fenêtre fermées, et le seul bruit qui peut se faire entendre est celui du vent qui chemine les rues de son froid glacial. Tellement glacial que le sol y est parsemé de givre. 

La neige commence légèrement à tomber, malmenée par le vent, et les seuls ombres que l'on peut apercevoir sont celles des lampadaires dont la lumière est faible.

Westwillam est reconnu pour être un quartier égocentrique, ou la course à la richesse et au " m'a tu vu?"  se fait de plus en plus rapide. D'après les rumeurs, les gens sont "heureux" de par l'argent qu'ils possèdent... Mais d'une ignominie sans nom avec les personnes dont ils jugent inférieur à eux.  

En somme, un quartier blanc où le privilège règne et métamorphose ses esclaves d'un sentiment de supériorité illusoire. Un pacte avec le diable qui ne peut être rompu uniquement que par la révolte...

Or, qui se ferait à l'idée de rompre ce pacte quand l'avantage est de son coté?

Le voile d'un noir presque hypnotisant, qui sert de ciel recouvre la ville de Philadelphie. La seul lueur  que l'on peut voir ou observer est la pleine lune qui quant à elle, peine à éclaircir les rues. 

Comme si , quelque chose se dissimulait, se préparait et ne voulait pas être vue. Ne voulait pas être remarqué.

Quelque chose ou quelqu'un...

Le silence se fait rompre dans un domaine pas très loin. Un très grand domaine dont personne n'a la connaissance. Pas même les voisins qui l'entourent. Un domaine qui ne passe pas inaperçu, cependant, l'intérieur ne se voit pas . Des grandes porte servent de bouclier à celui-ci et au semblables gens qui s'y trouve. 

En effet, un bruit strident retentit et les portes de ce mystérieux domaine s'ouvre. Un homme, dont on ne peut décimer le visage, dissimulé par la nuit noir, sort de cet endroit. Aux allures agité, et frustré, il peste et marmonne  des phrases inaudibles. Munit d'un long manteau et d'un chapeau, il marche d'un pas rapide, semblant se diriger vers un véhicule noir.

Avant d'ouvrir la portière, il regarde aux alentours afin de voir si personne ne l'a aperçu, puis s'apprête à monter. D'un mouvement, il s'arrête pris d'une hésitation, puis se résigne et pénètre dans la voiture. Il claque violemment la portière d'un élan capable de la briser, puis roule d'une manière démesuré avant de prendre brusquement la première à droite et de disparaître comme si il n'était jamais venue. 


Néanmoins, du haut de la fenêtre du domaine, une silhouette à l'allure grand et robuste l'observe quitter la rue, le regard noir. D'un aire calme, il semble tenté de dissimuler la fureur qui est en lui. Les mains derrière le dos, vêtue entièrement de noir, il semble pester:

- Enfoiré. 

L'homme s'éloigne de la fenêtre et prend le cigare qu'il avait laissé sur la table de chevet. D'une grande inspiration, il s'assoit ,pose ses jambes sur le bras du canapé et s'embaume de la fumé qu'il éjecte. Une arme à feu était posé sur la table basse. 

Soudain, un autre homme en costume, rentre dans la pièce. Vêtu d'un blazer aussi noir que la nuit qui les enveloppe, il est muni de lunette de soleil aussi sombre que l'intention qu'il a.  D'un aire fourbe et mesquin, il esquisse un sourire et s'adresse à son interlocuteur, avachie sur son sofa.

-  Un appel. Dit-il d'une voix grave et enroué, comme si il n'avait émit aucun son depuis jadis.

Son interlocuteur, se lève, toujours son cigare à la main et le regarde froidement.

- Qui-est-ce? 

- Prenez l'appel et ça se saura. Rétorque -t-il d'un ton faussement sarcastique. 


À ces mots, le fumeur se lève et s'approche de lui lentement... Pas après pas. Les bruits de ses souliers fragmentent ce silence, déjà immiscé  entre eux. Une fois face à lui, il tire une dernière fois et lui éjecte la fumée en face.

-  Si je pouvais, je t'écraserai la main avec mon cigare. Lui lance t'il proche du visage.

L'homme en face reste silencieux un moment. Puis lui répond d'un ton calme.

- Votre cigare  ne m'effleurera même pas d'un cheveux. Je vous suggère de me suivre s'il vous plait. 

Suite à cela, la fumée se dissipe autour d'eux. Le regard noir de celui qui fume ne semble pas déstabiliser son adversaire. Donc les deux hommes se dirigent hors de la salle. Il prennent un long couloir menant jusqu'à une autre pièce où les armes se font nombreuses. Un autre homme les attend, un téléphone à la main. 

- Pour vous monsieur.

L'intéresser le saisit .

- Allô.

- Qu'avez vous fait à cet homme?... D'une voix stoïquement rauque. 

- Qui est à l'appareil?

- Croyez-vous que je ne sais pas ce que vous faites? Lance cette voix d'un sarcasme faussement exécuter. Sparrow à été un coup décisif pour vous...

Un silence règne dans la pièce et l'homme hésite à raccrocher.

- Alala ... Vous pensiez sérieusement que vous et votre organisation passeraient inaperçu? Poursuit la voix. Bande de crétin.

Le regard de cet homme robuste se noircit de plus en plus à tel point qu'il pourrait aspirer n'importe qui sur son passage. Le domaine est silencieux. Les deux homme derrière lui le regardent perplexe. Ses muscles se contractent et sèchement il lance:

- Cet homme n'était qu'un amuse bouche pour nous. Un homme pourrie de l'intérieur et  qui à mérité sa sentence. 

- Votre petite organisation tombera. Une enquête est en cour pour le meurtre d'un jeune homme assassiné le 8 novembre . Les parties génitales sectionnées apparemment haha. La vache.

- La C-Jay-Jay n'a absolument rien à voir avec ce meurtre. Certainement un acte de gang ou que sais-je. Vous savez... Les animaux tue pour survivre. Et il n'éprouve aucun scrupule... 

- ...  La dynastie des Johnson tombera et la C-Jay-Jay ne fera pas long feu...

-Une menace? 

-Une promesse.

- Qui êtes vous? Lance l'homme.

- Tu n'a pas besoin  de le savoir Jack... Un vieil ami je dirais?...

Jack raccroche le téléphone d'un immédiat ce qui surprend les deux hommes à ses cotés. Les mains derrière le dos il se tourne face à eux.

- Merci de m'avoir prévenue.

- Qui c'était? Lui questionne son  ancienne accompagnateur. 

Jack longe le couloir par lequel ils étaient passés auparavant puis s'exclame.

- Un vieil ami...











LE ROI DE HARLEMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant