Chapitre 9:

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New York City 15 novembre 1962 : Quelques heure après...

Aaron Jacob n'est plus depuis un moment. Sa dignité et son honneur non plus. La seule référence qu'il incarne n'est que le fait qu'il soit noir. Noir comme l'ébène, comme une nuit abyssale. Ou comme le cœur et les intentions de certaines personnes. Les hommes sont égaux, tout comme leurs accablements... Les mots se rejoignent, cependant les langues semblent craindre de se délier. Sans doute sont-elles hypocrites ?

L'environnement est pesant, égale à un ciel ne freinant pas de tomber. Le crépuscule achève son chapitre laissant place à un dôme bleu foncé. La lune se dissimule derrière ces faibles nuages transparents qui, quant à eux, ne tarderont pas à disparaitre. Ce vent glacial pique les yeux, gèle le bout des doigts et semble diriger une partie de la population vers leurs habitations respectives. L'autre partie errent dans les cabarets, les bars et les restaurants élégants ayant bonne réputation. Femmes et hommes se retrouve à des endroits particuliers dont le secret n'est plus pour personne, mais dont le blâme n'existe pas.

En effet, la moralité s'efface comme s'est effacé les preuves de meurtres d'une gravité inouï étouffés par un silence terrifiant. La nuit a pris le contrôle et est d'une sombre complicité.

À la suite de la ferme discussion qu'il eut entretenu avec son collègue, Alexander se voit être frustré. Déambulant dans les rues de New-York, il semble réfléchir longuement à l'identité de cette fameuse « Marta » dont le nom de famille est inexistant. Le silence et l'implication de Joe sur le dossier Smith ne le laisse pas indifférent et le pousse à la réflexion. En effet, il se sent écarté de l'affaire et semble croire être le seul à y être impliquer. Les mains dans les poches, il poursuit sa marche, les pensé s'entremêlant.

Après mur réflexion, il juge meilleur de ne toujours pas annoncé l'endroit où il s'est procuré cette lettre. La confiance qu'il a en Joe décline. Quelque chose se passe dont il n'a pas la connaissance. C'est mieux ainsi.

La mâchoire serrée, il s'avance d'un pas plus rapide. De sa chaude poche, il sort une petite carte ou l'adresse d'un restaurant y est écrite suivit d'un numéro lui étant familier. L'écoute de la radio ce jour-là et l'interview qu'a effectué The New -York Journal  lui fait écho. La censure ayant été faite lui reste en travers de la gorge. 

Ce biais d'information est corrompu ainsi que non fiable. Néanmoins, un quart d'indices peuvent être décimés. Une chaine propagandiste pour le peuple et complice pour les meurtriers. Toutefois un excellent appât à ses dépens.

 Ses yeux dans le vide auparavant, deviennent de plus en plus claire et ses sens reprennent vie. Le bruit de la ville lui est audible. Observateur de nature, il vérifie discrètement les environs afin d'être sûr qu'il n'est pas suivit. Un pressentiment le happe, cependant il reprend ses esprits et se concentre sur son unique objectif.

Arrivé à l'adresse respective, Alexander se fait gaie et se fond dans la masse. Il enfile ses lunettes et réajuste son long manteau d'une discrétion inégalable. Prenant une grande inspiration, il ouvre délicatement la porte de ce restaurant calme peu convoité mais tout de même charmant. 

Les tables sont ronde et harmonieuses recouvertes d'une nappe d'une couleur blanc cassé parfaitement repassées. Une douce mélodie de Jazz se fait entendre. Le son des verres se heurtant suite à la locution interjective " à la votre" caresse les oreilles. Une ambiance chaleureuse, des clients agréables, un restaurant remplit à la juste dose. En somme, l'endroit parfait pour discuter affaires en toute discrétion.

Alexander prend une carte et s'assoit à une table du fond, visiblement à l'attente d'une personne particulière. Il prend le coupon ou l'adresse y est noté dans sa poche et la pose en évidence sur sa table. Quelques bref regards de différents serveurs effleurent sa personne.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 05 ⏰

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