Pendant quarante-cinq minutes et sept battements,
nos âmes se sont entrelacées sur le banc du destin.
À nos côtés, une certaine silhouette
qui disait s'appeler Pudeur
dansait dans l'ombre,
éclairant nos confidences.Nos paroles, comme des pétales froissés
par les mains innocentes des curieux,
se déployaient lentement,
caressant l'air de leurs regrets
et de leur prudence.Pourquoi, dans tes yeux,
percevais-je le fil éternel d'un destin tissé ?
Pendant quarante-cinq secondes et sept minutes,
j'ai goûté à la douceur de ton étreinte.
Ces instants, empreints de protection et d'insouciance,
étaient des éclats fugaces d'un amour éternel.
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La mélodie du cœur
PoetryDans les méandres d'une quête poétique, j'ai senti l'ardent désir de me fondre dans le cœur brisé de mes semblables, dans l'intimité de leurs pensées. Mais je n'ai jamais trouvé ce recueil, c'était une quête sans fin. Puis, j'ai un jour réalisé que...