Un jour, j'ai lu qu'on pouvait aimer l'océan avec toute notre âme, mais cela ne veut pas dire qu'il faut se laisser noyer. Et j'ai soudainement pensé à toi. Toi, toujours toi. J'ai pensé à toi et à toutes ces secondes noyées dans l'océan de mes songes. J'ai pensé à toi et à ces minutes passées à te regarder, à admirer la forme de tes yeux, à écouter le son de ta voix, à accepter tes compliments, à sentir ton souffle chaud près de mon épaule, à entendre ton rire, à tenir ta grande main, à rire car tes cheveux dansaient la valse sous cette brise de vent, à accepter la grandeur de tes bras pour me tenir contre toi, et rire encore car la pluie nous tombe dessus et que ton premier réflexe est de me demander si je veux ta veste. Ta veste ? Ce que je voulais, c'était de ton temps. Mais voilà que tu étais bien trop occupé. Occupé à vivre des choses sans moi, car ta vie était bien meilleure ailleurs, mais la mienne fut magique lorsque tu étais à mes côtés. Alors, être mouillée non pas de nos corps, mais parce que je ne voulais pas ta veste, a été le choix le plus déchirant et pourtant c'est celui qui m'a sauvé d'une malheureuse romance. Ce n'est pas ta veste que je voulais, c'était ton coeur.
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La mélodie du cœur
PoetryDans les méandres d'une quête poétique, j'ai senti l'ardent désir de me fondre dans le cœur brisé de mes semblables, dans l'intimité de leurs pensées. Mais je n'ai jamais trouvé ce recueil, c'était une quête sans fin. Puis, j'ai un jour réalisé que...