Les beautés véritables ne sont-elles pas dans les choses les plus fragiles ? Celles qui émeuvent l'âme jusqu'à l'abîme, se dissimulent dans la simplicité fugace de l'existence. Le parfum d’un café noir, d'un vieux livre trouvé, le teint rosé après des larmes, la langueur d’un crépuscule qui s’éteint, l'effluve d'une chandelle après avoir soufflé dessus, la brise fraîche d'un après-pluie automnale. Voilà où s’abritent les trésors inépuisables de l’âme. Chaque détail, chaque ombre, chaque éclat du quotidien est une goutte de lumière, un instant suspendu où l’âme, dédaignant l’éphémère, touche à l’éternel et ne veux guère mourir. Aimer ces petites choses, c’est un peu comme embrasser la tristesse de l’existence, c’est faire du banal une lueur infinie qui éclaire nos pas dans la nuit. C'est un peu comme aimer la vie.
VOUS LISEZ
La mélodie du cœur
PoetryDans les méandres d'une quête poétique, j'ai senti l'ardent désir de me fondre dans le cœur brisé de mes semblables, dans l'intimité de leurs pensées. Mais je n'ai jamais trouvé ce recueil, c'était une quête sans fin. Puis, j'ai un jour réalisé que...