Je commencerais bien cette lettre par des insultes, mais j'ai décidé de ne plus m'abaisser à ton niveau. Je sais que je vaux mieux que cela.
Et oui, c'est bien beau, tu crois que toi, ta petite personnalité, a tous les droits sur les sentiments des gens. Bordel. Tu trouves ça drôle de mentir aux gens ? Car ouais putain, j'me sens totalement trompé. Plus d'un an de relation, même à distance, pour que tu m'embrouilles, que tu m'engueules, que tu me fasses culpabiliser, que tu m'enfonces encore plus quand je vais mal, pour qu'au final, j'apprenne que tu ne m'as jamais aimé. A quoi cela t'a servi ? Te sentir moins seule ? J'oubliais, tu ne "voulais pas me dire non alors que ma déclaration était si belle". Mon dieu. Et dire que tu ne dois pas être la seule sur cette Terre à penser ainsi. Et le pire, dans tout ça ? Tu m'as reproché que je me confiais à toi quand j'allais mal. Bah oui, normal en fait, je te dis que je vais mal car t'étais ma copine, et que oui, on doit passer des bons moments mais si on ne sait pas se supporter mutuellement j'vois clairement pas l'intérêt, autant me foutre une balle direct.
Ouais, parce que c'est ce à quoi ressemble le mensonge, la trahison. T'as l'impression que ton monde s'effondre lorsque toi, tu finis par recoller les pièces du puzzle. J'avais tous les signes putain. Mais j'ai été trop con, car je t'ai donné ma confiance. A cause de toi, je suis trigger par pas mal de choses, dont la notification Discord. A cause de toi, j'ai plus souvent la force de parler par message aux gens, car tu me forçais tout le temps à répondre vite. A cause de toi, je ne peux plus tenir de RP. A cause de toi, je me suis détruit la santé mentale et physique, en restant éveillé car "tu ne peux pas me laisser à cette heure là !". Bah si putain, j'aurais dû. Tu savais que j'avais des problèmes de fatigue mais tu ne pensais qu'à ta petite personne. Parce qu'il n'y a que toi qui compte.
J'y pense, mais tu avais aussi défendu mon harceleuse. Car évidemment c'est normal, que je le mérite, que j'en fais tout un pataquès. J'oubliais, en plus, trop la honte quoi, je t'en ai parlé car j'allais mal. Ouais ouais, tu m'as reproché de t'en avoir parler. "Ah gneugneugneu je peux pas t'aider je la connais pas". Ouais, tu peux rien faire de ce point de vue là. Je te demandais simplement du soutien, de l'amour, de la compréhension. Tu sais, le principe même d'un couple quoi. Un peu de réconfort, de bienveillance, rien de plus. Mais ça, tu ne connais pas.
Pour finir, je veux que tu saches que oui, tu m'as surveillé pendant 1 an pour que je ne recommence pas à me faire du mal. Devine quoi ? C'est toi qui m'as fait rechuté. Et ouais. Mais c'est pas grave, puisque comme tu savais bien me le dire, je n'ai pas besoin de te parler de mes problèmes, car ça te sert à rien de savoir ça, et que de toute façon je passe mon temps à me plaindre (alors que accessoirement, tu étais même pas au courant d'un dixième de mes tracas quotidiens et des problèmes dans ma vie).
J'espère maintenant que tu vas tomber sur quelqu'un qui saura te briser comme tu me l'as fait. Je fais confiance au karma sur ce point là, car lui m'a plus soutenu que toi tu n'as su le faire.
VOUS LISEZ
Lettre à toi
ŞiirVoici un recueil de lettres, sans aucun doute très personnelles, qui me permettent de me défouler en les adressant à des personnes qui m'ont fait ressentir certaines choses (autant positives que négatives). Je ne citerais aucun nom pour ne pas blâme...