Chapitre II : Le Vagabond de la Mort

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Nous avions donc franchi la porte du cabinet médical du Docteur Malonga.

Il était surpris de nous voir, il nous a fait très bon accueil avec du jus d'orange et des cookies en guise de respect et d'admiration pour mon père.

- Alors mon cher ami, as-tu fait bon voyage ? S'exclama le Docteur Malonga.

- Pas très passionnant comme vol, rétorqua mon Père, j'ai appris ce qui arrive à mon fils et pour en être sûr, j'aimerais qu'on refasse les examens avec les deux machines.
Ne vois-tu pas d'inconvénients à ce que nous le faisons n'est-ce pas ?

- Bien sûr que non mon cher ami, je peux comprendre l'inquiétude d'un père qui apprend une nouvelle aussi tragique pour son garçon.
D'ailleurs, ça m'aurait paru bizarre que tu n'aies pas exactement cette attitude.

- Hum, soupirais-je en les regardant bavarder.
Bon Docteur, on le refait cet examen ou on continue à siroter du jus d'orange ?

- Un peu de respect, me réprima mon père, il essaie d'être compatissant.

- C'est pas grave, répondit le Docteur Malonga, il est jeune et je comprends sa frustration.
Bien, Nous allons commencer par la première machine.

15 minutes plus tard...

- C'est bien ce que je craignais, le résultat est toujours positif.
Mais peut-être qu'avec l'autre machine ce sera différent ! S'exclama le Docteur en me regardant avec un air de compassion.
Essayons avec la dernière machine, repris t-il avec enthousiasme.

Mon père me regardant avec un air de tristesse et de désespoir, tente malgré tout un léger sourire pour essayer de dissimuler son chagrin.

Moi, dans mon esprit en train de m'interroger sur ce qui se passera si le résultat était le même.

Mon cœur battait au maximum, je laissais simplement couler une petite larme qui descendait de mon œil gauche jusqu'à mes lèvres.
J'avais presque oublié le goût de mes larmes salés.

Dans mon esprit, mille et une questions se bousculaient.
Moi qui pensais que l'argent faisait le bonheur, voilà que même tout l'argent de mon Père ne pouvait pas me sauver.

15 minutes après le second examen...

- Mon petit, je suis vraiment navré mais, le résultat est le même.

Mon cœur a frôlé la crise cardiaque en entendant ces mots, j'étais vraiment bouleversé, je me suis senti impuissant pour la première fois.

Voici un adversaire qui pouvait résister au pouvoir de l'argent.
Pendant que j'étais perdu dans mes pensées, mon père prit la parole et dit :

- Docteur Malonga quand est-ce que nous pourrions passer à l'opération ? je suis prêt à vous faire un chèque des 3 millions.

- Oh non mon vieil ami, repris le Docteur, je ne peux pas te facturer une telle somme, je vais le réduire à un million cinq cent mille, après tout Gloirdy est aussi mon enfant.
Pour l'opération, je dois te prévenir mon cher ami, qu'il y a des risques.

3 Mois avant ma MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant