Chapitre n°7

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- Arès -

6h40, déjà une heure que je fixais le plafond, me remémorant la discussion de la veille. Je décidais enfin de me lever, me dirigeant vers ma commode pour choisir les vêtements qui m'accompagnerais dans cette périlleuse journée. J'optais pour un jean noir et un tee-shirt gris. J'entrais dans la salle de bain, alluma mon enceinte et démarra ma playlist, rien de mieux que de démarrer la journée en musique. Après une simple douche, histoire de se changer les idées, et une courte préparation me voilà dévalant les escaliers deux par deux car la faim avait pris possession de mon estomac. Arrivant dans la cuisine personne n'était là, en générale les domestiques n'arrivent pas avant 8h30, outre Marko qui devait s'occuper du jardin tôt dans la matinée. Pour ce qui est des autres, ils pourraient tout autant être en train de dormir que de torturer quelqu'un pour lui soutirer des informations ultra confidentielles.

La tranquillité d'esprit que m'avait accordé la douche ne fut que de courte durée. Mon père fit son entré dans la salle à manger lorsque je pris un paquet de gâteaux du placard. Je lui dis bonjour avant de repartir. Il m'interrompit.

- Evangéline attend s'il-te plait.

- Quoi ? dis-je en me retournant lentement.

- Tu vas bien, pourquoi tu t'enfui comme ça.

- Tu me pose sérieusement la question papa ?

- Bien sûr, où est le mal ?

- D'accord, je te l'a fait courte : ma mère qui ma maltraité toute mon enfance est morte devant mes yeux, mon père que je n'ai pas vue durant 10 longues années reviens dans ma vie et m'annonce que j'ai vécu toute ma vie dans un mensonge, encore pire, dans un endroit où se battent, s'étripe, se massacre des centaines de personnes dans le plus grand des calmes et tu me demande si tout va bien ? la réponse simple c'est non. Maintenant si tu m'excuse j'ai des devoirs à faire et aucune envie de discuter.

Légèrement sur les nerfs, j'escaladai les marches de l'escalier en direction de ma chambre. En arrivant je refermai la porte, posa le paquet de gâteaux sur mon bureau, pris mon plaid, mes écouteurs, mon tel et ouvrit la fenêtre.

Quand j'ai besoin de calme je me réfugie sur le toit, en cette fin d'automne les nuits se faisait plus longues et le temps plus frisquet. Je montai sur mon bureau puis sortit par la fenêtre pour atteindre le toit. La résidence étant sur la cote on peut voir la mer. Le soleil allait se lever, j'enfilais mes écouteurs et lançai la musique. Je me blottis sous mon plaid et entamai le paquet de gâteaux tout en contemplant le lever de soleil sur l'océan avec ma playlist dans les oreilles. J'aurai aimé que cet instant dure à jamais mais après 25 minutes dehors je reçu un message d'Izi.

Izaïa : Salut Evyy ! c'est bientôt l'anniversaire de Melione, j'ai proposé aux autres de le fêter tous ensemble chez moi mais Efren et Rhae ne sont pas disponible. William, lui, peu mais le lendemain il part tôt donc il ne restera pas dormir. Ducoup rdv samedi à 17h, on sera 4, toi, moi, Meli et William.

Après l'accident on s'est tous beaucoup rapprochés, on traine tout le temps ensemble que ce soit au collège ou en dehors des cours. Qui aurait cru qu'une telle tragédie aurait était la base de ce qui m'est arrivé de meilleur. Je ne changerai ce qui s'est passé pour rien au monde. Avant même que je lui réponde, je recevais un autre message.

Izaïa : Ah, j'ai failli oublier, Elio sera là, Aspen l'a invité.

Moi : Salut Izi ! Je serais là sans fautes, 17h tapante. Et pour Elio et Aspen c'est pas grave, ils pourront restés avec nous au pire. Plus on est de fous plus on rit.

Hoku: Crimson TidesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant