Chapitre 6

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- Buenos días, cariño, te quiero. me fit ma mère en m'embrassant.

- Yo también, mamá, hasta esta noche. lui répondis-je en m'éloignant.

Je m'approchais de Raphaël qui m'attendait devant la porte de l'entreprise et qui apercevait la scène en souriant. J'essayais de cacher mon stress en marchant pour ne pas tomber, j'appréhendais énormément cette journée. Il me fit entrer dans la grande bâtisse qui était encore plus grande que la maison de ses parents, mais qui paraissait tellement plus ancienne et remplie d'histoire, cela car des tableaux accrochés au mur me laissaient penser que cette entreprise familiale existait depuis au moins une centaine d'années. On se déplaçait rapidement dans un long couloir dans lequel des dizaines d'hommes se hâtaient et semblait avoir des tâches très importantes à effectuer, en revanche ils ne manquaient pas de lancer un regard et une politesse à leur futur patron que je manquais de perdre à chaque instant tant il marchait vite. On arriva dans son bureau et il me fit m'asseoir face à lui. J'observais l'environnement autour de moi, son bureau était très grand et rempli de meubles avec toutes sortes de documents dans lequel il serait certainement facile de se perdre. Je priais intérieurement pour qu'il ne me demande pas de les trier, même si je devais avouer qu'ils étaient déjà très bien rangés.

- Ok Ornella, dans cette entreprise nous aidons à la conception d'événements. Plutôt pour des personnes de haute classe, pour des événements privés mais aussi professionnels. m'expliqua-t-il.

Je l'écoutais sérieusement tandis qu'il continuait à m'expliquer que sa famille avait un grand nom au sein des personnalités les plus importantes du pays. Ils ont donc une importante réputation à garder.

- Ton travail sera de faire le pont entre les marques et nous même pour trouver de quoi habiller les employés.

C'est tout? Je me retenais de faire la remarque mais il semblait avoir fini son explication puisqu'il avait arrêté de parler. Il me demanda si jamais quelconque questions, mais rien ne semblait trop compliqué à comprendre alors je lui disais que non.

- Bien, je vais t'emmener à ton bureau alors.

Je me levais alors avec lui et le suivais jusqu'à la pièce en question. Mon bureau était clairement plus petit que le sien, c'était normal mais était quand même très grand à me demander à quoi me servirait à quoi me servirait tout cet espace. Il me montra mon matériel, j'avais de quoi faire des mesures pour les vêtements et un ordinateur accompagné d'un téléphone. A l'intérieur de l'ordinateur je fus étonné de voir de grands noms de la mode mais aussi de la coiffure dans les fiches de contact: je ne mesurais certainement pas l'importance de cette famille. Raphaël m'expliqua que les premiers employés arriverait dans une heure environ pour que je puisse me familiariser avec le matériel puis il tourna les talons pour partir mais avant il se retourna vers moi une dernière fois.

- Au fait... très bien la tenue, mais pas besoin d'en faire autant pour les prochains jours. me dit-il avant de partir sans un mot de plus.

Une chaleur me monta au joues. Je regardais ma tenue, et en effet j'en avais peut-être fait un peu trop avec mon ensemble de tailleur et mes talons, ma mère y était pour quelque chose dans cette histoire m'ayant limite forcé pour que je mette absolument cette tenue aujourd'hui, j'allais lui en tirer deux mots ce soir.

~

Ma première journée d'essai touchée bientôt à sa fin et c'était mieux passé que je n'aurais pu l'imaginer. Il y avait eu beaucoup de passage dans le bureau, surtout d'employés hommes qui étaient tous très polis, voire trop. Ils semblaient tous avoir entendu parler de moi et rentrer tous avec un "Bonjour mademoiselle Colman, ravi de vous rencontrer" enjoué. Cela m'avait étonné au début mais je m'étais habituée au bout de la 4eme fois. Une jeune femme était venu me voir pour une robe, sa chevelure blonde et sa démarche m'était familière mais au bout de quelque minutes j'avais décidée de cesser de chercher à quoi sa vue me renvoyait. Elle était arrivée dans le bureau très irritée et ne semblait absolument pas enjouée par ma présence. Contrairement à la totalité des hommes qui avaient franchi la porte, elle m'avait fait la demande d'une robe à paillette dorée: j'avais réussi à lui dégoter une robe à ses demandes qui devait arriver demain, car oui le nom de l'entreprise faisait arrivé très rapidement n'importe quelle chose. Toutes les autres tenue commandées étaient toutes des tenues noir de la tête au pieds qui me faisait un peu douté sur le genre d'événement à lequel ils assistaient.

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