Parfait pour toi [Ryomen Sukuna x OC]

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Il est huit heure et quart lorsque je descends pour aller ouvrir à Mya, qui vient de sonner pour commencer son baby-sitting.

- Bonsoir Mya, je lui souris, et bien que j'essaye de le cacher, elle semble remarquer la fatigue de mon expression.

Elle n'en fait cependant aucun commentaire, me répondant simplement avec un de ses jolis sourires.

- Bonsoir madame Winter. Comment va Yuji ?

- Bien, il est tout excité de pouvoir passer la soirée avec sa baby-sitter préférée. Il est déjà douché et en pyjama, donc tu n'aura qu'à t'assurer que vous mangiez et qu'il dorme avant que je rentre, je ris doucement.

Elle n'a même pas le temps de déposer ses affaires que mon fils descend les escaliers en courant, sautant dans les bras de la jeune femme.

- Mes chauffeurs vont passer d'une minute à l'autre. Comme je ne rentrerai probablement pas avant demain, je t'ai préparé la chambre d'amis habituelle. J'ai également déposé une serviette de douche, et tu trouveras le nécessaire dans la salle de bain. Tu es invitée à prendre le petit-déjeuner avec nous si ça ne te déranges pas, et on fera le débrief à ce moment-là. Ça te vas ?

- C'est parfait. Vous êtes toujours très accueillante madame Winter.

Je secoue légèrement l'air de la main.

- C'est normal.

Un klaxon se fait bruyamment entendre à l'extérieur, juste avant que quelqu'un ne toque à la porte d'entrée.

- C'est mon signal pour vous laisser. Bonne soirée.

- Vous aussi madame Winter. Profitez !

- Bisous maman ! Tu fais attention hein ? dit mon fils avec un sourire tandis que je le prends dans mes bras.

- Bien sûr mon coeur. Je t'aime. Sois poli avec Mya, ok ?

- Je suis toujours poli. Et tu m'étouffes.

- Désolée. Bisous trésor.

Je le lâche alors que l'arrivant à l'extérieur frappe à nouveau. J'ouvre la porte, juste assez pour pouvoir me glisser dehors sans que personne ne vois rien à l'intérieur. Je ne vais pas laisser encore un autre de mes amis découvrir le fils que je ne suis pas censée avoir. Devant moi se tient un Toji habillé d'un banal col roulé noir, bien que chaque muscle de son large torse soit dessiné tellement le tissu lui colle au corps.

- Tu fuis la peste ? Je n'ai même pas pu poser un pied dedans.

- Pourquoi tu rentrerai si on part ? je questionne en haussant un sourcil, tentant de paraître décontractée.

Il ne répond pas, se contentant de pointer la voiture dans laquelle Satoru et Kento sont installés, l'un dans le siège du chauffeur, l'autre sur la banquette arrière. Le grand noiraud m'ouvre la portière du siège passager avant de rejoindre Kento à l'arrière, et Satoru me salue avec son sourire signature, celui fait pour que les femmes tombent comme des fruits mûrs à ses pieds.

- Bonsoir beauté, prête à te préparer pendant deux heures avec Shoko ?

- Vous êtes sûrs qu'on peut laisser le gamin conduire ? je demande en raillant à Nanami et Toji pour taquiner le blanc.