Mitsuya x reader male

pdv T/p (13)

Je suis Azazel quand - après 5 minutes de marche - on se retrouve devant une porte. Je ne l'avais jamais remarqué avant. Il me fait signe de le suivre et je obtempère sans difficulté. On se retrouve devant une femme, qui vient d'accoucher et qui a un bébé dans les bras.

- C'est moi.
- Les bébés sont moches à la naissance, donc je ne vais pas dire « Mais qu'est-ce qu'il était mignoooooon !!».
- Je comprends totalement.

Azazel m'arrache un petit rire et je le vois sourire très vite fait.
Je crois que je ne l'avais jamais vu sourire.
Comme si c'était un téléphone, Azazel défilé ses souvenirs et me montre tout. Il était un garçon très beau, très gentil mais - à ses 23 ans - il commêta l'irréparable.
Je crois qu'il n'en pouvais plus de se faire marcher dessus à cause de sa bonté. Je vois un vieil homme le poussé puis lui dire « Les jeunes de nos jours, tous pd. Il n'y aura bientôt plus d'humain si ça continue. »
Moi, ça m'énerve. Mais Azazel, lui, a dit « Pardon, je crois vous avoir poussé. Voulez-vous de l'aide pour traverser ? ». Azazel tenda sa main mais le vieill
homme le frappa au visage et dit « Me touche pas sale gay. »
Azazel en avait marre, il prit le bras du vieil homme et le jeta sur la route. Son regard était froid et le vieux n'arrivait pas à se relever. Une enfant venait tendre sa main droite à l'autre connard mais un camion roulait vite sur la route. L'homme et la petite fille y sont passés. Les morceaux de chaires humaines se dispersèrent un peu partout, et, dans le regard de Azazel, on voyait qu'il avait compris ce qu'il venait de faire. Mais il sourit. Puis parti.

La mère de la petite fille rattrapa Azazel et lui mettant une gifle en criant « Tu as tué ma fille ! Va au diable ! Sale gay !». Comme réaction normale, Azazel ouvrit la bouche puis la referma aussitôt pour la rouvrir quelques secondes après :

« Vous étiez sur votre téléphone. La fille est venue d'elle-même. Vous êtes une mère irresponsable et vous essayez de me faire porter le chapeau. En plus de ça, vous êtes raciste et homophobe, donc : crève sale ordure. »

La mère regarda Azazel dans les yeux, qui partit à peine 10 secondes après. Des bruits de faisaient entendre. Des phrases du style :

« Qu'elle mère indigne.
Il faut appeler la police pour les cadavres.
Ce vieil homme était juste un gros con
Vous êtes malade ? Il a tué un vieil homme et une petite fille !
Il est horrible.
Les jeunes d'aujourd'hui...
Attendez. »

Une voix douce se fit entendre et elle rattrapa Azazel qui se retourna sur un homme plus petit que lui. Le regard d'Azazel s'adoucissa et des larmes commençaient à sortir de sa muqueuse.

« Côme...(NDA : lettre à mon démon qui s'incruste...💗)
Je sais Azazel...je sais. »

Se prénommé Côme prit Azazel dans ses bras qui pleurait à chaudes larmes.

« Écoutez moi, lança Côme. Ce garçon, était un saint depuis sa naissance. Ni crise d'adolescence, ni caprice, aucun réclamage. Comme vous tous, il en avait marre d'être le petit garçon parfait, qui se laisse marché dessus. Un vieux qui insulte et frappe la génération futur devrait mourir. Mais vous êtes trop con pour ça, vous ne voulez même plus d'avortements sous prétexte que c'est un meurtre, alors que ça ne l'ai pas. À un moment, remettez vous en question. (NDA : Est-ce que j'ai dit ce que je voulais dire à l'humanité à travers mon histoire ? Totalement.) Bande de cons. »

Côme se retourna sur Azazel qui le regardait comme un ange tombé du ciel. Un regard amoureux mais très triste. Azazel embrassa Côme, et plongea ses lèvres dans l'abisse de la tentation.

« D'accord mais les gays sont dégoûtants. Par contre les lesbiennes c'est OK.
Putain mais t'as un grain toi, t'aimes les lesbiennes juste parce que t'espère faire un plan à 3 avec elles, remets-toi en question mon pauvre.
... »

Pendant que les habitants de la petite ville se disputaient, Côme et Azazel s'enfuirent. Le souvenir suivant c'est eux deux. Sur une montagne. En dessous, le vide mais la nuit étoilée rendant tout si romantique.

« Côme ?
Oui ?
Souviens toi de moi dans le futur.
Pourquoi dis tu ça..?
Promets le moi.
Je te le promets, je te promets de me souvenir de toi pour toujours, Azazel. »

Azazel se leva et sautit. Son corps s'écrase au sol puis, quelques secondes après, on voit le corps de Côme s'écraser à son tour.
Les personnes avec une âme entièrement pure, sont celles qui vont faire des erreurs : trop de méchanceté s'est incrusté en elles.
Ils ont besoin d'évacuer, que ce soit par le meurtre ou par le suicide.

- Côme fut mon premier amour.
- Azazel..?
- Mmh ?
- Merci. Merci d'avoir partagé ça avec moi. Tu comptes beaucoup pour moi, c'est toi qui m'a dit de ne pas me suicider. Et tu avais raison, j'ai vécu beaucoup de belles choses.
- Je...hic...hic...

Je me retourne rapidement sur Azazel et les petits "hic" qu'il fait. Je le vois se mordre la lèvre à en devenir blanche. Il pleurer presque plus que ce jour-là. Côme doit lui manquer. Je m'approche de lui pour lui dire « Je peux ? » en lui tendant mes bras. Je sens qu'il en a besoin. Il hoche la tête de haut en bas et je me précipite dans ses bras. On pleure a chaude larmes pendant quelques minutes. Puis, on retourne à la vie réelle.