Chapitre 15 - Encore.

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« Souvent, les personnes à qui on s'attend le moins sont là le plus souvent pour nous. »

- CARTER ?! Criais-je, surprise.

Il releva son doux visage vers moi, et à cet instant, je savais que j'avais perdu.

Encore, Hel. Ça fait déjà plusieurs fois...

Je rigolais en secouant la tête.

Ce n'est pas la bonne journée...

— Que fais-tu là ?

— Je venais te rendre visite, dit-il calmement.

— Non, Carter, rigolais-je. Qu'est-ce que tu fais vraiment ici ? Je suis à 2 h de chez moi et à 2 h du campus.

— Je.. Ok, je voulais...

Il me tendit un petit sachet rempli de petites pilules jaune fluo que je dissimulais à la hâte dans mon pull.

- Tu veux que je fasse quoi de ça, Carter ?

— Je... je veux que tu la gardes pour que je n'y touche plus.

- C'est laquelle ? Quelle drogue ? Chuchotais-je.

- La diablesse.

Je restais stoïque quant à ce nom. J'en avais déjà entendu parler, et elle n'avait aucun bienfait.

— Les.. Les garçons sont au courant de cette drogue ?

Il secoua la tête négativement, et je passais ma main sur le visage.

Je soupirais et allais jusqu'au réservoir pour remplir ma voiture d'essence.

— Carter, comment vont les garçons ? Lâchais-je concentrée sur le remplissage de mon réservoir.

— Bien. Même s'il est allé dormir tard, Nicolas a tenu à partir au campus. Il est très sérieux en ce qui concerne les études, même s'il adore le gang.

J'acquiesçais et replaçais le tuyau où il était attaché.

- Tu montes avec moi ou tu as une voiture ? Demandais-je.

— J'ai une voiture... Fit-il avec un sourire démoniaque.

Je l'interrogeais du regard avec un sourire en coin.

Il m'indiqua d'attendre quelques minutes et je m'appuyais contre ma Lamborghini.

J'entendis un moteur gronder et je vis arriver une Ferrari rouge.

Il ouvrit la fenêtre et s'exclama :
- Le premier qui arrive chez Thomas !

- Oh l'enfoiré ! Criais-je en courant vers le côté conducteur.

Je démarrais le moteur plus vite encore, et m'élançais sur l'autoroute en essayant de repérer Carter.

Je vis un point rouge au loin et devinais que c'était lui.

Alors, je doublais toutes les voitures à une vitesse que je n'avais encore jamais atteinte et arrivais à la hauteur de Carter.

J'ouvris la fenêtre coté passager pour qu'il ouvre la sienne, côté conducteur, et je hurlais pour qu'il m'entende :

- Tu ne me connais pas enfoiré !

Il rigolait et moi aussi.

Je le dépassais et roulais entre les voitures en sentant l'adrénaline se faire encore plus forte.

Dieu que j'aimais cette sensation !

J'arrivais sur le chemin de chez Thomas, Carter à mes trousses.

Hope (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant