Hope (Tome 1)

Chapitre 16 - Amnésie.

" La famille est le premier cercle de l'amour, les amis en sont les rayons qui illuminent nos vies "

Je souriais en les regardant jouer ensemble. Mes yeux me brulaient comme si j'allais pleurer, sauf que non. Tant que j'allais avaler chaque jours cette petite pilule bleue, pourtant si insignifiante, je n'allais pas verser une larme. 

 - Euh, les gars, je.. euh.. je vais retourner aux appartements d'accord ?

Tous se rapprochèrent de moi, et me demandaient si j'allais bien, et je répondis par l'affirmative.

- J'ai juste besoin de sommeil ! les rassurais-je.

Ils me regardaient suspicieux mais acquièscèrent.

- Tu veux que je te ramène ? proposa Aiden. 

- Non ça ira ! Mais merci. 

Je disparaissais de leur champ de vision en pressant le pas pour sortir de cette maison.

Je voulais partir parce que j'étais très émue par la scène qui se jouait devant moi. Je ne pouvais pas la regarder sans penser a des moments de complicité que je ne pourrais avoir avec personne.

Victime.

Je suis tellement pathétique.

Je suis tellement bête, insolente, sans cerveau.

Je suis aussi épuisée mentalement que physiquement mais il faut garder la tête haute peu importe le moment. Peu importe la situation. Il ne faut jamais se laisser submerger, parce que sinon, c'est fini. Nous venons de nous perde. Et ce, a tout jamais.

Je dis ça en connaissance de cause.

Je reprenais mes esprits en me rendant compte que j'étais juste devant ma voiture, immobile.

Je retirais le pull de mon père que j'avais gardé sur le dos tout le long et entrait dans la voiture.

Enfaite, j'ai bien envie de sortir ce soir, pour oublier.

Je roulais a toute vitesse sur le route principale menant j'usqu'aux dortoirs.

En tournant a une intercection, je vis un homme habillé totalement de noir m'observer, je détournais une seconde le regard pour changer de vitesse et ralentir mais il disparut.

C'est quoi ce bordel ?

Une fois garée sur le parking, je prenais soin de laisser la bouteille d'eau de Cologne de mon père dans le vide poche.

Je montais les marches du bâtiment qui menaient au troisième étage et déverrouillais la porte de la chambre.

Sans surprise je voyais Tess couchée sur son matelas endormie.

Je retirais mes escarpins pour me faufiler sans bruit a l'intérieur de la pièce. 

Soudain elle se leva en sursaut et tourna sa tête vers moi.

Elle était cernée, ce qui voulait dire qu'elle avait soit très mal dormi, soit qu'elle avait très mal dormi parce que elle se tracassait pour son frère.

Merde j'ai oublié de la prévenir.

- Vous l'avez retrouvé ? M'interrogea-t-elle.

J'acqiesçais et posais ma main sur la sienne.

- Et si on sortait ce soir ? Lui proposais-je.

Elle secoua la tête positivement et vigoureusement.

- Il y a une fête a la fraternité dans une heure !

Elle était tout de suite plus enthousiaste ce qui me rendit tout de suite le sourire.