Chapitre 5 : L'évasion

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L'ensemble du groupe ayant participé à la capture de l'Avatar se retrouva sur le pont du navire. Le bateau s'éloignait à vive allure du petit village de la tribu de l'eau. Là, le prince retrouva son oncle et vint se placer à côté de lui, tout en ayant entre ses mains l'arme de sa cible : "Ton bâton fera un merveilleux présent pour mon cher père. J'imagine qu'on ignore ce qu'est un père quand on a été élevé par des moines ?"

Après avoir frappé le sol avec le bâton dans un geste sec, il nous donna des instructions tout en tendant le présent à son oncle : "Conduisez l'Avatar dans la soute et mettez-le aux fers. Et déposez ceci dans mes quartiers."

Iroh voulant se décharger de cette responsabilité, demanda à Fuo de prendre le relais : "Ayez l'obligeance d'amener ceci dans ses quartiers, merci."

Tandis qu'ils allaient dans la tour de contrôle, en compagnie de la princesse et de deux autres gardes, j'accompagnais l'Avatar dans sa cellule. C'est ironique, que moi ayant été récemment prisonniers, conduise l'être le plus puissant du monde à subir le même sort que moi. Je me suis promit de lui fournir un meilleur traitement que celui qui a été le mien. Ce qui n'est pas bien dur.

Une fois dans le couloir, l'Avatar voulu nous faire sortir de notre silence : "Alors, je parie que vous n'avez jamais affronter un maitre de l'air. Je suis sûr que je peux vous fausser compagnie, même les mains liées dans le dos."

Cette provocation ne devait pas être prise à la légère. À cause des contraintes de temps, nous lui avons juste lié les mains avec de la corde, au lieu de lui donner de vraies menottes en métal. Nous devions rester vigilants.

Une fois arrivé à la porte menant à la cellule de l'Avatar, la princesse me fit une demande étrange : "Voccan, est-ce que je peux avoir ton katana ?"

Bien que surprit, je ne pouvais pas refuser cette requête, aussi subite soit-elle : "Oui, bien sûr votre altesse."

Avant que je ne puisse mettre ma main sur la garde, elle me devança dans un mouvement très vif. Elle a sorti le katana du fourreau, et en un coup très précis, trancha en deux les liens de l'Avatar. Je n'ai pas réagi tout de suite, sous le choc de la décision insensée de la princesse.

Tout le monde se trouvait dans le même état de pensée, même l'Avatar. La princesse Sosha lui cria : "Partez, je suis de votre côté, je vais les retenir."

Le maitre de l'air créa deux souffles de vent de ses mains pour plaquer les deux gardes contre les murs du couloir. Il créa ensuite une sorte de sphère d'air sur laquelle il s'assit et s'en servit de moyen de locomotion pour partir bien plus vite que j'aurais pu le faire en sprintant. Sa voix retentit dans le navire : "Merci, je te revaudrais ça."

Ainsi, il ne restait plus que la princesse et moi, face à face. Je voulais des explications : "Princesse, pourquoi avez-vous fait cela ? C'est de la folie, l'Avatar était notre prisonnier. Nous allions mettre fin à la guerre de cent ans et rentrer en héros. Pourquoi aidez-vous notre pire ennemi ?"

Elle me répondit de manière calme en reculant, petit à petit : "Ce n'est pas notre ennemi. C'est la seule personne capable de vraiment mettre fin à cette guerre et rétablir l'équilibre du monde entre les quatre nations. Tu n'as pas vu tout le mal que notre nation fait autour d'elle, comme elle a marqué ces pauvres villageois du sud. Le règne de terreur de la nation du feu doit cesser au plus vite. Et je vais aider l'Avatar à y mettre un terme. Viens avec moi, tu comprendras que j'ai raison."

"Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites. Laissez-moi passer, il faut le recapturer, ou tout cela, n'aura servi à rien."

"C'est impossible, je ne te laisserais pas passer." dit-elle, avec l'air le plus déterminé qu'elle ait jamais montré.

Les lys de feu : La traqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant