Des Secrets décelés pour un Amour éternel

8. Les tatas

Je suis affalée sur ma chaise, le regard vide, soufflant d'agacement en apercevant les regards pas très discrets du nouveau.

Je sors mon téléphone, évitant toujours le nouveau, prénommé Enzo, qui persiste à me toiser du regard.

Je ne fais pas grand-chose sur mon téléphone, à part répondre à des messages auxquels je n'ai pas encore eu le temps de répondre, mais même concentrée sur mon téléphone, je sens le regard d'Enzo.

Je jette un coup d'œil sur lui, mais ce qui me surprend, c'est qu'il ne me fixe pas, mais plutôt mon téléphone.

Je range mon téléphone, assez troublée de voir qu'il est plus concentré sur ma personne que sur ses exercices, mais je tourne complètement la tête pour le regarder.

Au moment où il me voit l'observer, il tourne immédiatement la tête et se reconcentre sur ses exercices.

Je trouve qu'il pose un peu trop son regard sur moi depuis son arrivée, ce qui me pousse peut-être à me poser des questions sur lui, mais bon, pour le moment, je ne préfère pas y prêter attention et plutôt attendre que cette sonnerie retentisse.

...

J'entends enfin la sonnerie sonner après être restée dans un long silence sans rien faire.

Je me lève et range rapidement mes affaires pour sortir de la classe.

Mais je prends plus de temps qu'il n'en faut, vu que certains ne sont pas aussi rapides que moi pour ranger leurs affaires.

Je souffle et les contourne pour pouvoir sortir, mais au moment où je suis sur le point de quitter la classe, j'entends mon professeur de mathématiques, qui est aussi l'un de mes professeurs principaux, m'interpeller.

Le professeur : Malya ?

Je me tourne, le regarde dans les yeux et attends de voir ce qu'il a à me dire pour que je puisse rentrer chez moi ensuite.

Le professeur : Tu as quelques minutes à m'accorder, j'aimerais te parler.

J'hoche la tête à contre cœur et m'approche de son bureau pour écouter ce qu'il a à me dire.

Le professeur : Je voudrais que tu fasses visiter le lycée au nouveau et que tu l'intègres dans la classe.

Moi : Mais monsieur, normalement c'est les délégués qui doivent faire ça.

Le professeur : Ce n'est pas forcément un délégué qui doit faire ça, et je préfère que ce soit toi, étant donné que tu es à côté de lui en cours de maths.

Moi : Et moi, j'ai pas envie de le faire.

Le professeur : Ton avis n'a pas été demandé. Bon, j'ai un cours, donc je t'enverrai toutes les informations par mail.

Je souffle et, sans même le regarder, je quitte la salle en retrouvant les filles devant la salle.

Zaïna : Il te voulait quoi ?

Moi : De sympathiser avec le nouveau.

Au lieu de réagir normalement, elle me regarde et commence à rire, elle est littéralement en train de se moquer de moi, presque en train de s'étouffer de rire.

Moi : Tu nous dis quand t'as fini.

Je la fusille du regard, mais même en faisant cela, elle a le culot de continuer à rigoler alors que je ne vois pas ce qui est drôle.

Zaïna : Bon, en vrai, il voulait quoi ?

Moi : Bah, ce que je viens de dire.

Zaïna : Et genre toi, t'as accepté sans dire un mot.