Retrouvailles

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Point de vue externe

Il est tard, presque deux heures du matin quand Andrew est appelé en urgence par son commissaire, lui qui est en train de prendre une douche chaude doit s'habiller en vitesse pour rejoindre son lieu de travail.

Il court dans la ville passant devant des bars et restaurant, le vent est frais et ne l'aide pas à sécher ces cheveux bruns indisciplinés. 

Il se demande quelle urgence doit-il gérer pour que son supérieur l'appel avec un brun de panique dans sa voix. 

Ce n'est qu'une fois devant l'homme accusé qu'il reconnait tout de suite sur son visage les marque du coupable. 

Sa tâche est de le faire parler pendant l'interrogatoire musclé. L'homme de 40 a ns est accusé d'avoir tué une femme et sa fille, rien de mieux pour mettre Andrew dans une colère noire. Comment certains hommes peuvent-ils ruiner leurs familles après avoir mis tant de temps à la construire ? 

Tout ceci lui échappe bien. 

Lui qui a manqué cruellement de famille ne cesse de penser à toute la peine que cela va engendrer.

L'interrogatoire commence dès son arrivée au poste. Il n'y a pas de temps à perdre. 

— C'est lui, j'en suis sûr petit, tu peux te lâcher vasy.

Les instructions sont claires, aucune possibilité de douter, avant la fin des 48 h, il doit parler.

Le commissaire martin a recruté Andrew pour une raison bien particulière : la haine. 

C'est en tout cas ce qu'a vu le gradé dans les yeux de sa jeune recrue. De la haine quand on lui parle des personnes qui s'attaquent à leurs familles, de la haine pour les hommes qui trahissent leurs lignées ou frappent leurs femmes. 

C'est quelque chose de rare à voir, une rage si intense qu'il ne peut pas la contenir et devient violent. 

Bien pratique pour faire parler les suspects. Il l'a tout de suite remarqué dès la première affaire, pourtant un simple viole conjugal. Le jeune flic ne put se retenir et mis KO avec une gifle le violeur en face de lui-même si cela aurait pu lui couter son poste durement gagné.

Le commissaire Martin n'en a pas perdu une miette, une telle force pour un homme dans l'exercice de ces fonctions qui doit se canaliser. Ce n'est pas la justice qui le motive à devenir flic, c'est la haine et la soif de vengeance qui le fait vivre en compagnie de l'amour qu'il porte à Elijah. 

Le commissaire le sait, dans l'intérêt de tous, cette rage doit être contenue le plus possible et être dans la poche de la justice.

Pendant sa formation les deux hommes se sont beaucoup rapprochés, Andrew a pu donc lui expliquer la mort de ses parents qui n'a toujours pas été élucidé et son désir de retrouver son amour perdu. 

Le commissaire a alors accepté que ce dernier puisse faire des recherches de son côté pour qu'enfin justice soit faite, cette tragédie ne doit pas influencer plus longtemps sa vie déjà bien brisée. 

La boucle doit être fermée, pour qu'Andrew puisse enfin vivre libre et heureux. Libéré de ces chaines. 

La seule condition du commissaire martin est de n'en informer personne dans le commissariat. Seul son collègue Matthew est au courant de ces recherches. 

Lui a le même gabarit que son collègue, mais a contrario, il n'est pas animé par la haine, mais par le frisson. 

Il veut à tout prix vivre des choses fortes tout en servant le plus possible la justice. Il est un fidèle compagnon prêt à servir n'importe qu'elle cause. 

Attends moi la haut [MxM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant