Chapitre 1 : Mariage

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Mon grand-père paternel était un homme qui a bâti un empire d'immobiliser de luxe, il a ensuite transmis à son fils unique, mon père, mais qui, faute d'héritier, se voit dans l'obligation de marier sa fille unique pour pouvoir prendre sa retraite.

Je suis un peu déçu je m'attendais à recevoir les rennes de l'entreprise mais‚ selon mes parents le fait que je sois une femme posera problème au moment de la succession puisque personne ne me prendra au sérieux et ils ont trop peur que je détruise le fruit du travail acharné de mon grand père.

Alors voilà pourquoi je me retrouve aujourd'hui sur le point d'épouser un homme dont je ne connais rien, même pas son prénom.

Je marche lentement en me calant sur les pas de mon père qui m'entrainent vers un destin dont je n'ai pas eu mon mot à dire. Au moins je pourrais diriger l'entreprise familiale maintenant même si officiellement se sera "à l'aide de mon mari" tu parles.

Après avoir marché dans ce long couloir qui m'a paru interminable, j'arrive enfin devant l'hôtel où m'attend mon "mari" laissez-moi rire.

Le maire commence son discours que j'écoute que d'une oreille jusqu'au moment fatidique.

- Monsieur Nathanaël Mayer, voulez vous prendre pour épouse mademoiselle Andréa Sydney Martínez ?

-  Oui, je le veux. Dit une voix grave à côté de moi.

je ne l'ai toujours pas regardé dans les yeux et j'espère bien les fuir le plus de temps possible. Mon cœur se met à accélérer lorsque je me rends compte que c'est mon tour, même si je peux encore refuser je ne peux pas faire ça à mon père, tant que je ne serai pas mariée il ne pourra pas prendre sa retraite. Alors quand le maire m'adresse sa question, je sais déjà ce que je vais lui répondre.

- Mademoiselle Andréa Sydney Martínez, voulez vous prendre pour époux monsieur Nathanaël Mayer ?

- Oui. Je souffle d'une voix claire et nette.

On procède ensuite aux échanges d'alliance et j'évite toujours son regard jusqu'à ce que le maire nous dit le fameux " vous pouvez embrasser la mariée".

J'ose enfin lever mes yeux pour le regarder et je suis frappée par son extrême beauté. Il est brun avec des émeraude à la place des yeux et une barbe taillée au millimètre près, il est plus grand que moi d'au moins dix centimètre alors que j'avoisine le mètre soixante-quinze et niveau âge il doit avoir vingt-cinq ou vingt-six ans tout au plus et bien-sûr monsieur à un costume hors de prix bleu marine qui moule à la perfection ses muscle qu'on devine.

Il approche son visage du mien et je flippe carrément, je ne veux pas qu'il m'embrasse ce qu'il semble comprendre puisque au denier moment ses lèvres atterrissent sur mon front suivi par des applaudissements du public. Je m'autorise enfin à respirer quand il s'éloigne de moi puis après quelques secondes, il me tends son bras pour que l'on puisse sortir.

À la sortie de l'église je me prends du riz sur le visage par les invités qui ont formé une haie d'honneur.

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