Chapitre 7: objectif atteint

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Une semaine est passée depuis l'événement que j'ai nommé " la vérité confiture". J'ai préféré tout ignoré et limite en rire pour éviter d'en pleurer. Bien-sûr que lui en veux et évidemment qu'il à baissé dans mon estime après cela.

Aujourd'hui étant mon jour de repos, c'est avec plaisir que je me place devant la télévision pour me détendre sauf que cela a eu pour conséquence de me faire entrer dans une colère noire et aveuglante lorsque je tombe sur une chaîne d'information avec pour image d'illustration Nathanaël et mon père et en gros titre: " Mayer succède à Martínez à la présidence de Martínez Corp.".
Ni une ni deux, je descends dans le garage prendre ma voiture et folle de rage je débarque chez mes parents. À peine entré dans le salon, où je trouve mes parents confortablement installés, que je laisse ma rage explosée.

- COMMENT AS TU PU ME FAIRE ÇA. Je hurle de rage sur mon père. Tu avais promis que tu me laisseras prendre ta place après cette mascarade qu'est ce mariage. À la place tu préfères la céder à cet imbécil infidel. Je rajoute toujours autant en colère h plus doucement.

Mon père s'approche de moi et sans que m'y attende me donne une gifle. Sous le coup de la surprise je décolère complètement, mais à la place c'est le choc qui me gagne. Je n'en reviens pas mon père avait osé levé la main sur moi pour la première fois de mon existence.

Je me sens humiliée et confuse face cet acte, je ne pensais pas mon père capable d'une telle chose. Petit à petit je retrouve ma colère et je monte dans mon ancienne chambre pour essayer de me remettre de mon état. Je partirai après et je ne remettrai plus les pied dans cette endroit tout simplement car il vient de briser quelque chose en moi par cette acte. Me connaissant, si je prends la route maintenant je ne serai pas concentré.

Quelques secondes après être monté dans la chambre. J'entends toquer à la porte.

- Non. Je dis d'une voix extrêmement froide.

La porte s'ouvre quand même malgré mon refus.

- Sydney... Souffle ma mere peinée de me voir ainsi assise sur le lit de mon adolescence et recroquevillée sur moi-même.

- Pourquoi il a fait ça ? Il m'avait promis. Je dis dessus.

- Tu sais la chérie, ton père a fait beaucoup d'efforts depuis ta naissance.

Je relève la tête intriguée par les propos de ma mère mais n'ose pas l'interrompre de peur qu'elle ne se braque. Après quelques secondes de silence, elle reprend.

- Ton père et moi étions comme toi victimes d'un mariage arrangé par intérêt. Malgré tout il semblait bien m'aimer amicalement bien sûr mais quelques jours après le voyage de noce, j'ai découvert son vrai visage. C'était un homme arrogant et infidèle. Il ramenait ses conquêtes sous notre toit et prenait un malin plaisir à essayer de me rendre jaloux. Mais petit à petit il a arrêté, en apparence tous ces choses. C'est naturellement que l'on s'est rapproché. Je lui pardonnait pas son comportement mais j'ai appris à vivre avec quelques mois après j'ai appris que j'attendais un enfant. C'était à la fois le jour le plus triste et le plus heureux de toute ma vie. L'un car je t'attendais et l'autre parce qu'à partir de cette annonce, le comportement passé de ton à non seulement ressurgit mais s'est en empiré. Il me reprochait d'avoir gâcher notre histoire que j'étais une vénale qui a tout mis en œuvre pour avoir un enfant de lui. Sûr ce, il m'ignorait, le reprochait tout mes faits et geste. Jusqu'au jour de ta naissance où je me suis rendu toute seule à l'hôpital car il "avait trop de travail pour être dérangé par de telle futilité". Mais au bout d'une heure il a était appelé en catastrophe. Il a eu des complications et il risquait de perdre et la mère et la fille. Ma mère fait une pause pour reprendre son souffle avant de continuer. Après ta naissance et ce jour où il a faillit nous perdre, il  a radicalement changé de comportement. Il s'est excusé mainte fois pour ses comportements et il a finit par me raconter la raison pour laquelle il ne voulait pas d'enfants.

- Et c'était quoi ça raison histoire qu'on rigole un peu. Je coupe ma mère dans son récit d'un sarcastique.

- Quand il était petit il avait beaucoup souffert par l'absence de ton grand-père puisqu'il baptissait don empire il n'était presque jamais là. Il a petit à petit vu le mariage pourtant par amour de ces parents volet en éclats. Ça mère qui essayé malgré tout de l'élever comme il se fallait pour ne pas qu'il ressente le manque d'une figure paternelle qu'il voyait de temps en temps au dîner a finit par succomber à un cancer. Cet enchaînement d'événements a tellement traumatisé ton père qu'il ne voulait pas reproduire le même schéma à ses enfants.
Mais à l'instant où il t'as pris dans ses bras tout ces doutes se sont envolés et pour la première fois, il a pleuré devant moi et c'est à partir de là qu'il est devenu ce père et mari protecteur, attentionné mais surtout aimant que tu connais.

Suite au récit de mon père je reste surprise car je connaissais pas cette histoire, c'est la première fois qu'on le dévoile autant d'information sur l'histoire de mes parents avant mon naissance.

- Tu sais pour la gifle je ne tolère pas son acte mais je pense que quand tu as décrit le comportement de Nathanaël il s'est senti visé et n'as pas su comment réagir. Je ne le défend pas bien évidemment.

Après les dernières paroles de ma mère, sans un mot je me lève rejoins ma voiture et je fonce direction chez Lisa. J'ai besoin de ses précieux conseils.

LET'S REGRET Où les histoires vivent. Découvrez maintenant