Potion, sort et conséquences

Chapitre 9

Arthur fut surpris par le baiser de Merlin, mais il ferma vite les yeux et y répondit avec tendresse.

- Merlin, tu as bien compris tout ce que cela allait engendrer ?

Il le vit froncer les sourcils. Il sourit en caressant ses mains, puis il glissa une main sur la joue gauche du brun.

- Je vais faire de toi le sorcier officiel de Camelot. Je te veux toujours à mes côtés que ce soit en tant que sorcier, conseiller et compagnon.

- Mais vous devez avoir un héritier Arthur.

- Camelot a malheureusement des orphelins, nous adopterons un enfant car la seule personne que je veux sur le trône avec moi, c'est toi.

- Je vous aime tellement Arthur.

- Je t'aime aussi.

Il essuya la larme qui venait de glisser des yeux de son brun avant de l'embrasser à son tour.

La position ne lui convenant pas, il se leva puis il fit lever Merlin avant prendre son visage entre ses mains et de l'embrasser une nouvelle fois. Il sentit les mains frêles du brun se poser avec hésitation sur ses hanches, il sourit contre ses lèvres.

- Dors ici Merlin, nous ne ferons rien, je veux juste t'avoir dans mes bras.

- Si les petits se réveillent ...

- Laissons la porte communicante ouverte.

Il vit son brun se mordiller la lèvre inférieure puis acquiescer d'un signe de tête.

Il alla ouvrir la porte entre les deux chambres puis ils se mirent en tenue pour la nuit chacun de leur côté avant de se retrouver dans le lit.

- Si quelqu'un ...

Il le fit taire en l'embrassant chastement.

- Je suis le Roi, je dors avec qui je veux. Puis tu as dû entendre le personnel parler de notre ''famille''.

Il vit Merlin rougir.

- Oui.

- Alors il n'y a aucun soucis à se faire, ils doivent déjà tous penser que nous sommes ensembles.

*****

Merlin sourit, ce n'était pas faux. Lina en avait fait allusion en revenant chercher les plateaux ce midi.

Il se mit sur le côté et regarda son Roi.

- Vous êtes sûr de vous Arthur ?

- Je n'ai jamais été aussi sûr de quelque chose de toute ma vie.

Il sourit quand le blond l'attira à lui et le coucha presque sur son torse alors qu'il l'embrassait tendrement.

- Bonne nuit mon sorcier.

- Bonne nuit mon Roi.

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Le lendemain matin, des rires le firent se réveiller, il y avait quelque chose d'étrange, ce n'était pas des rires d'enfants, mais des rires adultes. Il ouvrit les yeux et se tourna vers les rires. Leon, Perceval, Gwaine et Lancelot étaient là, ils étaient redevenus des adultes. Un sourire immense se dessina sur ses lèvres.

- Vous êtes de retour.

Il voulut se lever, mais Arthur l'enlaçait.

- Notre bon Roi n'a pas l'air de vouloir te laisser partir Merlin, lui dit Lancelot en souriant.

- Il va devoir le faire, car je veux vous enlacer tellement je suis heureux de vous retrouver.

- Par contre Merlin, tu pourras nous raconter ce que nous faisions à dormir tous ensembles dans la chambre d'à côté ? lui demanda Leon.

- D'accord.

- Merlin, mais à qui tu parles ? Grogna Arthur.

- À vos plus incroyables chevaliers, à nos amis.

Le blond ouvrit les yeux et regarda ces derniers.

- Comment tu as fais pour leur rendre leurs apparences ? Lui demanda Arthur avec un air surpris, mais un sourire heureux.

- J'ai ouvert mon cœur.

Il posa un baiser sur les lèvres de son Roi de cœur alors que leurs amis les félicitèrent.

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Il était allé voirle dragon pour parler de sa phrase énigmatique, ouvrir son cœur. Le contre sort était tout simplement l'amour.

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Il faisait les cent pas dans la grande salle.

- Calme-toi Merlin, tout va bien se passer, lui dit Lancelot.

- Les gens t'adorent, rien ne changera cela, continua Gwaine.

- Ils m'appréciaient car j'étais un garçon gentil au service du Roi, là, ils vont apprendre qui je suis réellement.

- Et qui es-tu ? Lui demanda Lancelot.

- Un sorcier.

- Cela ne change pas le fait que tu es quelqu'un de gentil, adorable, de service.

- Gwaine a raison. Alors respire et fais-nous confiance.

Il prit une grande inspiration et sourit à ses amis.

- C'est le moment, leur dit Leon.

Ils suivirent ce dernier jusqu'au balcon où se trouvait Perceval et Arthur. Ce dernier venait de faire un discours annonçant qu'il abolissait la loi contre la magie.

- Maintenant, je vous présente le plus grand sorcier que l'ancienne religion n'a jamais eu. Il a protégé Camelot jusqu'à aujourd'hui dans l'ombre, mais il est temps que tout le monde sache qui il est. Je vous présente, l'homme qui sera sur le trône avec moi, l'homme avec qui je vais m'unir, Merlin, enchanteur de Camelot.

Il crut s'évanouir en entendant que le blond avait tout annoncé d'un coup. Il serait d'ailleurs tombé si ses deux amis Lancelot et Gwaine ne l'avaient pas retenu.

Après la surprise, tout le monde l'acclamait.

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- Bon, papa et maman on vous laisse en amoureux. Nous, on va fêter la nouvelle entre nous.

Il rougit alors qu'Arthur jetait un gobelet sur Gwaine qui riait en sortant de leur chambre. Les chevaliers avaient ri de leur mésaventure. Ils auraient aimé les voir Arthur et lui entrain de jouer aux parents avec eux. Surtout le blond d'ailleurs.

- Tout va bien Merlin ?

- Oui. C'est juste trop d'en coup, je pense.

Il fut blotti dans les bras du blond.

- Je suis désolé, j'aurai dû annoncer une nouvelle à la fois, mais je voulais que tu comprennes combien je tiens à toi et je voulais que tout le monde le sache.

Il sourit.

- Vous n'avez pas à vous excuser.

Il lui caressa sa joue gauche.

- Je vous aime Arthur Pendragon.

- Je vous aime aussi Merlin Emrys.

Ils sourirent avant de s'embrasser tendrement.

FIN