Arthur avait du mal à quitter Merlin du regard. Il fut obligé de le faire en entendant Leon s'exclamer.
- Celles-là ! Celles-là !
- Ce sont les fleurs que tu as vu ? Demanda Merlin à Leon.
- Oui.
Le brun étudie le livre.
- Vous les avez reniflés ? Demanda ce dernier.
- Moi oui, répondit Leon. Gwaine jouait avec en les montrant à Lancelot, mais je ne sais pas pour les autres.
- Il me semble que Gwaine a mis une fleur sous mon nez, répondit-il. Je ne sais pas pour Perceval, mais je pense que lui aussi. Pourquoi ?
- C'est une fleur magique. Elle ...
- Une fleur magique ?
- Oui. Son odeur envahit les sens et fait croire à la personne qu'elle est malade, puis pendant la nuit, ça durcit les organes et tue les personnes. Mais comme je mets de ma magie dans certaines potions de Gaius pour augmenter les effets ...
- Ça nous a évité la mort, conclut-il.
Le brun acquiesça.
- C'est pour cette raison que ça a changé vos chevaliers en enfants. J'ignore encore pourquoi ça ne vous a pas changé, par contre, cette fleur ne devrait pas se trouver aux alentours de Camelot. Il faut que j'aille voir la terre là-bas.
- Je t'y amènerai dès demain.
- Vous n'êtes pas obligés de ...
- Merlin, je sais où les trouver.
- Comment allons-nous faire pour les enfants ?
Il vit les rougeurs sur les joues de Merlin, il se rendit compte du double sens de la phrase.
- Melin, câlin.
Il sentit de nouveau son cœur rater un battement en voyant le sourire du brun en prenant Perceval dans ses bras.
- Athu, on joue ? Lui demanda Gwaine.
- D'accord. Leon, Lancelot, vous venez ?
- Non, on regarde le livre, répondit Leon.
Lancelot acquiesça d'un signe de tête.
*****
Merlin ne savait plus où se mettre. En revenant des jardins, ils avaient entendu des servantes dire qu'ils formaient une belle famille. Gwaine avait accouru vers les femmes et leur avait dit que c'était parce qu'ils étaient une famille. Il était allé récupérer son ami enfant les joues rougies et il avait entendu le gloussement des servantes. Il avait évité le regard d'Arthur toute la soirée. Il pouvait enfin respirer maintenant que les petits dormaient.
Enfin, il aurait pu le faire, si la porte séparant cette chambre et celle du Roi ne s'était pas ouverte. Il ferma les yeux faisant croire qu'il dormait, mais il se rendit compte que des bruits de pas sortaient de la chambre, et non rentraient. Il ouvrit les yeux et se leva.
- Perceval ? Mon petit cœur, viens là.
- Ve dodo ave Atu.
- Tu ne ...
- Laisse-le venir.
Il fut surpris que le Roi soit encore éveillé.
- Nous vous avons réveillé ? J'en suis désolé.
- Je ne dormais pas. Tu viens Perceval ?
Le petit rejoignit le blond, il l'aida à aller dans le lit. Il frôla les mains d'Arthur. Il rougit en reculant.
- Bonne nuit Perceval. Bonne nuit Majesté.
- Merlin, tu peux continuer à m'appeler Arthur. Ah et aussi, nous partons demain à la première heure, Gaius et une servante s'occuperont des petits.
- D'accord.
Il referma la porte et se coucha auprès du petit Lancelot.
*****
Arthur n'arrivait pas à dormir en pensant à ce qu'avaient dit les servantes et la réponse de Gwaine. Son cœur battait beaucoup plus vite depuis qu'il y pensait. Était-ce cela ? Avait-il des sentiments bien plus forts que de l'amitié pour le brun ? Se sentait-il trahit par rapport aux pouvoirs de ce dernier car il tenait à lui bien plus qu'il ne le pensait ?
Il pensa un instant à ses sentiments pour Gwen, puis à Merlin. La réponse l'effraya un peu, mais le fit rire doucement devant son aveuglement. Il était amoureux de Merlin.
Il sortit de ses pensées en entendant la porte communicante s'ouvrir. Il tendit l'oreille et sourit en entendant la voix du petit Perceval. Le toucher des mains de Merlin sur les siennes le fit frémir. Avant, il aurait aimé que le brun l'appelle ainsi, mais plus à présent alors il lui demanda de le rappeler par son prénom.
Perceval se blottit contre lui, il posa un baiser sur ses cheveux avant de fermer les yeux.
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Potion, sort et conséquences
FanfictionUne erreur d'étiquetage de la part de Gaius trouble la relation entre Arthur et Merlin.
