ATTENTION : chapitre contenant un passage à caractère sexuel ne convenant pas au jeune lectorat.
Ce symbole 🌓 vous avertit des débuts et fin du passage en question.
Je vous rappelle que je suis responsable de ce que j'écris et non de ce que vous lisez.
Bonne lecture mes Gaufrettes
🌔
C'est reposée que j'ouvre les yeux après une sieste réparatrice.
Dans mon dos, Asbjørn dort encore, son souffle s'échouant sur ma nuque, me provoquant une myriade de frissons. Un bras enroulé autour de ma taille, sa main l'enserre fermement et sa majestueuse proéminence se dresse contre mes fesses. Je n'ose pas faire un geste de peur de le réveiller, trop intimidée par la présence de son Loup, là, si près.
À la surface de son esprit, la bête est prête à prendre le contrôle sur l'homme, je le sais maintenant.
C'est lorsque Gerta et Thyra nous avaient laissé dans nos nouveaux quartiers que j'avais compris que la période de rut avait commencé, visiblement un peu en avance.
Asbjørn, comme depuis notre rencontre, s'est montré très honnête, me dévoilant ses ressentis et sa douleur à resister, mais aussi son incapacité à prendre ses distances, ce qui m'a rassuré. C'est certainement très égoïste de ma part, mais je ne veux pas qu'il s'éloigne, pas alors que nous venons à peine d'arriver. J'ai besoin de lui pour prendre mes marques, me faire à mon nouvel environnement, me sentir chez moi.
Mais je sens, je sais, je vois à quel point combattre son désir d'union, laisser la frustration prendre du terrain, est lourd à porter pour lui. Ses muscles sont contractés à leur maximum, ses yeux d'un doux chocolat virent parfois au rouge flamboyant, et des grognements lui échappent sans qu'il ne puisse les retenir.
Gerta avait eut la prévenance de nous faire préparer un bain, mais Asbjørn avait préféré décliner le partage du bac, incertain de son self-controle. Il m'avait donc laissée dans la chambre, le temps pour lui de se laver dans une autre pièce, tandis que je profitais des bienfaits de la bassine à l'odeur florale.
Puis il était revenu, quelque peu calmé, et m'avait guidé avec douceur jusqu'à l'immense lit à baldaquin dans lequel nous nous étions aussitôt couchés et endormis.Je repense à ses quelques explications sur son état, l'influence de la lune rouge, son besoin d'union maintenant que nous nous sommes rencontrés, sans compter ses gênes d'Alpha, tout forme une combinaison parfaite pour déclencher cette période fatidique avec quelques jours d'avance. Mais il lui faut tenir trois jours, trois jours qui risquent d'être compliqués à gérer. D'après ses dires, il sent poindre une possessivité qu'il ne savait pas avoir ; son besoin de me sentir, de me toucher, d'être près de moi, se décuple à mesure que les heures passent ; quant à son aura, celle-ci semble se déployer, à en croire le comportement des loups que nous avons succinctement croisés.
Un ronronnement de contentement se fait entendre derrière moi, puis la prise sur ma taille se raffermit quelque peu avant de sentir une sensation d'humidité dans ma nuque. Puis une myriade de baisers est déposée jusqu'au point que j'ai découvert si sensible, sous mon oreille.
Sa voix est rauque et bien plus grave que d'habitude lorsqu'il me demande :
Asbjørn - As-tu bien dormi ma Lune?
Azilis - Oui...Ce n'est qu'un murmure gémissant, déjà enveloppée de cette sensation nouvelle, mais divine, qu'il me procure à chaque fois qu'il dépose ses lèvres sur ma peau.
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Azilis Et Asbjørn, L'Union Des Cinq Royaumes
FantasyL'union sera toujours une force contre l'adversité. L'amour, une puissance que la haine ne saurait détruire. Certains passages de cette histoire ne conviennent pas au jeune lectorat, y figurent des scènes de violences et de sexe explicite. Je suis r...