La clarté de la lune filtrait à travers les arbres environnants, peignant des ombres mouvantes sur le sol autour du feu de camp. Layla était assise là, une silhouette solitaire baignée dans la lumière vacillante des flammes. Son regard était perdu dans les profondeurs sombres de ses souvenirs tourmentés.
Caleb se tenait non loin d'elle, ses propres pensées empreintes d'une inquiétude profonde pour sa compagne. Il pouvait sentir le poids invisible qui pesait sur elle, le fardeau de son passé qui la tirait toujours plus bas dans les ténèbres de ses souvenirs.
Pourtant, il hésitait à briser le silence fragile qui enveloppait la clairière. Il savait que Layla avait besoin de temps pour affronter ses démons intérieurs, pour trouver la force de les surmonter.
Pendant un moment, ils restèrent là, ensemble mais seuls dans leurs pensées, le crépitement du feu de camp étant le seul son qui brisait le silence de la nuit.
Finalement, Caleb sentit le besoin irrésistible de rompre le silence, de tendre la main vers Layla dans son tourment.
Il s'approcha lentement d'elle, s'asseyant à ses côtés sans dire un mot. Il posa doucement sa main sur son épaule, un geste de réconfort muet pour lui montrer qu'il était là, prêt à l'écouter quand elle serait prête à parler.
Layla tourna la tête vers lui, son regard brillant d'une lueur de détresse. Mais elle ne dit rien, laissant simplement son silence parler pour elle.
Caleb comprit alors qu'elle n'était pas prête à parler, qu'elle avait besoin de temps pour faire face à ses propres démons intérieurs. Et dans ce moment de compréhension silencieuse, il décida de rester à ses côtés, peu importe combien de temps cela prendrait.
Ils restèrent là, ensemble dans leur silence partagé, trouvant du réconfort dans la présence réconfortante de l'autre. Car parfois, les mots n'étaient pas nécessaires. Parfois, la simple présence de quelqu'un qui vous comprend était tout ce dont on avait besoin pour trouver la force de continuer.
