Chapitre 7

1.4K 41 4
                                    

Oui ! C'est bon ! Ils ont acceptés. Merci, milles merci ! Je me précipite à la fin des cours chez moi pour aller me changer. En rentrant, je salue les petits, Nohan et Linda qui me sautent dans les bras. En montant au premier étage, je remercie les éducs et continue ma route vers le 2e étage où se situe ma chambre. Je me précipite à mon placard pour trouver une tenue décontractée, mais quand même classe. J'opte pour un col roulé blanc avec une jupe noir en velour et mes bottines noires. J'y rajoute une parure de perles, des guêtres à mes jambes et un corset remontant ma poitrine. Je me maquille légèrement, sans trop abuser du crayon noir sous mes yeux. Une fois finit, je fis quelques photos et les envoie à mes copines des réseaux pour leur demander leur avis.

Après avoir fait la dernière retouche makeup, je m'avance dans la rue du lycée. Je vois un petit nombre de personnes discutant bruyamment c'est alors qu'elle apparaît dans mes pupilles. Elle est vêtue d'une robe noire, avec un manteau de fourrure blanc, ses cheveux ondulés lui tombent sur ses épaules. Soudainement, elle me trouve parmi les arrivants. Elle vient à moi et me salue de sa grande grâce.
- Je suis ravie que se sois toi à mes côtés.
- De même, madame Hoss.
Elle lève sa main en direction de mon visage pour relever mon menton vers elle.
- Cette soirée te sera inoubliable. Dit-elle entre deux souffles.
Je prends un instant avant de répondre avec subtilité.
- Tout les moments partagés avec vous me sont inoubliables.
Je recule d'un pas, et rejoins l'autre groupe de prof/élève. Le directeur commence son grand et sublime discours. Je suis un peu perdue dans mes esprits, j'arrive pas à y croire. Encore hier je la détestais comment ce fait-il qu'aujourd'hui je suis avec elle ? Le directeur embraie la marche en direction du théâtre et chaque élève rejoint son professeur. Je n'ai pas besoin de la chercher puisqu'elle m'attrape le bras et me tire tout derrière la foule. Ses yeux sont remplies d'étoiles et de désires. Ses lèvres m'appellent en chantant le doux chant des sirènes. Elle le sait, elle sait que je la désire, elle sait qu'en ce moment même je l'aime et je donnerais tout pour l'avoir. C'est alors qu'avec délicatesse elle prend ma main et enlace ses doigts avec les miens. Ses bagues tapent avec les miennes, jouant une harmonie d'amour et de tentation.

Nous arrivons aux abords du théâtre, et c'est sans compter sur Anissa qui débarque.
- Bonsoir madame ! Mais quelle coïncidence que nous nous retrouvions. Dit-elle remplie de malice.
Je souffle légèrement et Anissa vient nous séparer en se mettant au milieu. Elle inonde Mme Hoss de questions, de paroles pas cohérente, etc... Ça me gave, alors je décide d'aller récupérer ma place auprès du directeur. Il me donne mon ticket d'entrée et je me mets sur le côté de sorte à voir le groupe mais d'être isolée. Je cherche dans mon sac à main mon paquet de cigarettes et en sort une. Je l'allume du bout de mes doigts et la porte à mes lèvres. Je laisse des traces de mon gloss dessus. Je sens les larmes me monter et je frotte légèrement mes yeux. Ma cigarette se consume au fur et à mesure, j'observe les gens se bousculer à la billetterie, d'autres rigolent au bar, et mme Hoss et Anissa parlent joyeusement. Il me semble qu'elles n'ont pas remarqué mon départ. Un soupire sort de ma bouche. Ma cigarette une fois finit, je la jette dans l'espèce de cendrier poser sur le comptoir du bar. C'est alors que tout les membres profs et élèves se dirigent à l'intérieur. Je prends mon courage à deux mains avant d'y rentrer, seule. Sur ma place il est inscrit « balcon 3 place M17 ». J'y vais donc. J'attendis seule jusqu'à que Mme Hoss revienne enfin à moi. Je ne lui prête aucune attention et je l'entends parler dans sa barbe. Elle soupire en prenant place.
- Qu'est-ce qu'elle parle beaucoup Anissa.
Je ne lui réponds pas.
- Désolée, j'aurais pas dû te laisser seule. Tu m'en veux ?
Je lève les épaules d'une manière indifférente. Mon regard croise le sien et je vois une lueur de défi, d'envie, de malice. Je souris face à ce visage provocateur. Nous sommes seules à notre ranger, personnes aux horizons jusqu'à bien 5/6 sièges. La lumière s'éteint laissant place au spectacle des danseurs. Mais moi je sens plus le spectacle de sa main baladeuse. A peine le noir fut que sa main glisse sous ma jupe. Mon souffle se coup de surprise. Que fait-elle ?

En Français Où les histoires vivent. Découvrez maintenant