𝟐𝟔.𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬

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Après avoir passer la journée à discuter avec ses amies et s'occuper du bébé d'Azélie, Amara sentait une routine s'installer à son plus grand plaisir.

Pourvoir apprécier un repas autour d'une table avec des gens qu'elle appréciait, riant à gorge déployée était comme un rêve qui se réalisait.

Appréciant ce doux confort, elle se décida à rejoindre le maître des lieux dans son buréeau où il avait passé la majeure partie de sa jounée.

Elle s'installa dans le canapé avec sa couverture pour lui tenir compagnie.

Il était tellement investi dans son travail qu'il remarqua à peine sa présence.

Elle repensa à leur conversation plus tôt et se rappela qu'il voulait l'interroger sur sa sœur

-Que voulais-tu me demander ce matin à propos de Katrina? Dit Amara en s'emmitouflant dans la couverture .

Éclairé par la lumière du bureau , Amara vit ce dernier lever la tête vers elle.

Après quelques secondes, il posa son stylo et se redressa dans son siège en gonflant la poitrine.

Elle se redressa légèrement pour l'écouter .

- Katrina a dit "Si tu n'avais pas vu cette pourriture mourir ce soir-là, rien de tout cela ne serait arrivé". De qui parlait-elle exactement ? Demanda-t-il d'une voix tendue

Amara baissa les yeux, regrettant aussitôt d'avoir ramené le sujet sur le tapis.

Andreï sentit qu'elle fuyait son regard.

Que voulait-elle donc lui cacher ?

-C'est... c'est la raison pour laquelle je suis partie de chez moi. Commença-t-elle hésitante

-Je te l'ai caché jusqu'à aujourd'hui, mais... je ne veux plus rien te cacher. Ma famille est une des plus grandes organisations criminelles de la Russie. Les bains de sang, la drogue, les trafics sont la routine pour eux... Un soir, j'ai été témoin de l'exécution d'un homme au QG de ma famille. Ça a été trop pour moi, je n'ai jamais aimé le monde dans lequel ils vivaient. Je ne pouvais accepter ce qu'ils faisaient, alors, j'ai décidé de partir. Je crois que c'était un homme important, car comme tu l'as entendu, ma tante a mis des hommes à ma recherche, les mêmes qui m'ont mis dans le club dans lequel on s'est rencontré. Raconta-t-elle.

Elle regarda le russe qui jusqu'ici s'était tu, le regard impassible.

– Tu le savais, n'est-ce pas ? Dit-elle en affaissant ses épaules.

Son silence répondit à sa question.

- Tu as déjà fait tes recherches, je suppose. Dit-elle en se calant dans le canapé

-Te rappelles-tu du visage de l'homme qu'ils ont assassiné ? Demanda Andreï en évitant de commenter la réponse de la jeune femme

-Oui, mais mes souvenirs sont assez flous. Il a été question d'une fraction de secondes. Répondit-elle

Amara sentit un froid s'installer dans la pièce.

Elle savait qu'il avait une idée derrière la tête au vu de son expression.

-Je... Tu penses connaître cette personne ? Demanda-t-elle mortifiée.

-Je préfère ne pas m'avancer là-dessus, ce ne serait que spéculations. Répondit-il vaguement.

-Tu dois savoir que les Botevi n'ont jamais entretenu de liens amicaux avec les Bukovski, Amara. Nos familles sont ennemies. Ils se sont affrontés à plusieurs reprises . Déclara-t-il après un certain temps

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 25 ⏰

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𝕊𝕠𝕦𝕤 𝕝'𝕖𝕞𝕡𝕣𝕚𝕤𝕖 𝕕𝕖 𝕤𝕠𝕟 𝕣𝕖𝕘𝕒𝕣𝕕Où les histoires vivent. Découvrez maintenant