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Un silence de mort, elle ne s'était jamais imaginé qu'après le dîné ils seraient aussi distant, Randy conduisait nerveusement, et aucune musique ne passait. Elle se rongeait les ongles mais s'abstient en pensant que ce n'était pas bien pour le bébé.

-- J'ai eu une dispute avec mon père.

-- Ah oui?

Son mari hocha la tête en se concentrant sur la route.

-- Il veut que je parte au Japon.

Japon ? Lui tout seul? Et elle?

-- Tu sais mieux que quiconque que je ne veux pas partir, surtout avec toi dans ton état.

Il parlait d'elle comme si elle était gravement malade.

-- Chéri je suis enceinte ce n'est pas un si gros problème.

-- Non, ce n'est pas un problème. Mais c'est important pour moi, littéralement, et très important pour moi d'être près de toi dans chacun des évolutions de notre bébé.

Comme s'était bon d'entendre ses mots.

-- Je sais, mais ce n'est pas grave mon amour, ton travail est important pour toi, et si ton père veut que tu y ailles sachant pour le bébé alors c'est peut être qu'il ne peut pas se déplacer directement et que c'est urgent.

Il soupire.

-- C'est un contrat. Il faut à tout prix obtenir ce contrat, cela fera élevé notre finance. A des Billions de dollars.

-- Billions tu dis?

-- Ouais.

Qui n'aimait pas l'argent?

-- Tu dois y aller c'est une grosse somme.

-- Je sais. Mais comment tu vas faire? Toute seule? Pendant deux semaines.

-- Chéri mon ventre grossi à peine ce n'est pas comme,si j'avais neuf mois et que j'allais accouché d'un moment à l'autre. Tu ne rateras rine de cette grossesse Randy, ses deux petites semaines passeront si vite que tu n'y croira même pas.

-- Humm tu as peut être raison.

-- Bébé c'est ton rêve ok, alors on trouvera toujours une solution pour que tu puisses t'épanouir, et être l'homme polique le plus influent et le plus riche. Et je voterai pour toi quand tu postuleras pour faire parti de la chambre des députés. Soit en sûr.

-- Moi qui étais furieux quand tu n'es pas revenu de New York... sachant que tu faisais quelque chose que tu aimes... Et voilà que je suis une fois de plus submergé de remord.. Excuse moi chérie, j'ai pas pris conscience à quel point on pouvait se comprendre l'un et l'autre. Je t'aime Rose. Je t'aime tellement que je ne vois pas ma vie sans toi. Tellement que pour ta sécurité, ton confort, et ton bien être, pour ton bonheur, afin de voir tout les jours ton sourire sincère et rayonnant. Je serais prêt à tout faire. Même de prendre les décisions les plus rudes qui soient. Je t'aime, je t'aime énormément.

-- Les femmes enceintes ne peuvent pas être aussi émotives .. Dit elle en essuyant ses larmes dans rire.

Oh que oui, elle l'aimait aussi.

☆☆☆☆

-- Rose?

-- Oui?

Marissa pointa le bout de sa tête à l'intérieur du bureau sans y entrer.

-- Il y a quelqu'un qui demande à te voir. C'est un policier.

-- Ah d'accord dites lui d'entrer.

Le bruit des pas qui pénètrent son bureau ne lui fit pas lever la tête. Elle avait un dernier document à lire et une jugement demain après midi vers les deux heures. Après avoir conduit Randy à l'aéroport, elle s'était promit de se consacré à son cas pour demain. Elle devrait rencontrer le policier en charge de l'affaire mais c'est prévu à 1h, il est midi, s'était son heure de pause qu'elle ne prendra pas bien sûr, parce qu'il était en avance.

-- Vous êtes en avance. Mais asseyez vous, jus de une minute. Dit elle sans lever le regard sur son visiteur.

Elle écoutait le bruit qu'il faisait en tirant la chaise, puis en s'asseyant en prenant par hasard l'un des documents posé sur son bureau.

-- Non ne touchez pas à...

willy?! Que faisait il ici? Mais où était donc son rendez vous? Comment à t'il trouvé son lieu de travail? Non sang qu'elle idiote cet homme était flic! Avait il du nouveau concernant leur fils? Elle avait passé tout le week-end en le reprochant pour n'avoir donné aucun signe de vie. Hier encore elle s'attendait son appel, elle n'avait pas voulu l'appeler la première. Mais il s'agissait de leur fils, elle même ne comprenait pas pourquoi elle avait agis ainsi. Comme si ente eux il y avait toujours.... Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits.

-- Ça? Questionna t'il en déposant la feuille.

-- Eh bien oui, tu ne peux quand même pas m'en vouloir...

-- Non, pas du tout. Tu attendais quelqu'un en particulier?

Cette fois il s'attaqua au gros bouquin de code de la justice a droite. S'il faisait ça pour l'agaçer et bien il était tout près du but.

-- Oui, j'avais un rendez vous, d'ailleurs je pensais que c'était lui qui était arrivé en avance, là je vois que non... Qu'est ce que tu fais ici? As tu trouvé des indices sur cet homme de la photo?

Willy se cala un peu plus sur la chaise en cuir, juste pour admirer un instant la femme qui s'était debant lui. Il ne devrait pas se mentir, elle était a en coupé le souffle. Lorsqu'il la trouver complètement perdu dans son boulot, il avait sourit. Rose Harper... Non, Rose Mclean, oui, c'est bien ça. Avait accompli son rêve et s'épanouissait la dedans. Elle avait toujours voulue être avocate, elle l'était, et voilà qu'elle s'acharnait de travail oubliant son état. Non Willy.. encore une fois, ce n'est pas à toi de prendre soin d'elle.

-- Humm. Navré de te décevoir, mais je suis ton rendez vous.

-- Pardon?

Était il le policier qu'elle devrait rencontrer il y'a quelque jours déjà? Les coups du destin! Même s'il s'evitait, avec ou sans cette histoire avec Naël... Ils allaient se rencontré... et remuer le passé..

-- Oui. À te regarder tu n'es pas ravi..

Elle cligna les yeux, signés qu'elle se sentait gêné.

-- Non, pas du tout. Après tout... On travaille ensemble sur plusieurs choses..

-- Marissa m'a laissé entendre que c'était l'heure de la pause.

-- Oui...

Lâcha t'elle exténué en ôtant ses verres de contact qui lui allait super bien avec sa nouvelle coupe et son tailleur vert olive.

-- J'ai voulu travaillé un peu le procès c'est pour demain.

-- Je sais que tu vas le remporté.

Elle rougit en gardant la tête baissé sur son téléphone sans rien y voir.

-- Si Bien sur tu as apporté les preuves dont j'ai besoin.

Il lui indiqua l'enveloppe jaune et elle l'ouvrit en observant les photos.

-- Humm C'est parfait. Merci, je vais me remettre au boulot et...

Lui même n'avait pas comprit son geste, tout comme elle l'a décharge électrique qu'il avait eu au contact de sa paume sur son bras le força à s'éloigné au plus vite d'elle en se raclant la gorge.

-- Je voulais t'inviter, tu as une pause de quarante cinq minutes alors.. Si tu veux on peut déjeuné dehors... Ensemble. Si tu n'y vois aucun inconvénient...

Déjeuné avec Willy Dawson...Ce n'était pas un problème après tout, ils ont tenu quarante nuits heures ensembles, avec quelque disputes oui, mais quarante cinq minutes ce n'était qu'une toute petite chose... Non? Si. Mais elle accepta quand même.

-- Oui, oui, c'est... parfait!

Just A Bit Of Happiness Où les histoires vivent. Découvrez maintenant