L'Adrénaline de nos combats.

II- Les choses sombres sont soit les plus dangereuses, soit les plus tristes.

Ayden

On m'a acclamé ce soir, plus que jamais, j'ai gagné ce combat la tête haute, mes crochets étaient très bien exécutés et je suis fier de moi. Après mon discours je suis allé dans ma loge pour boire de l'eau fraîche, j'ai les cheveux bistre couvert de sueur ainsi que mon front, qui est gras et lumineux. Je dois rentrer chez moi, Diego doit m'attendre. 

- Coach, je rentre.

- Félicitations pour ton combat, ton petit frère doit t'attendre c'est bien ça ?

- Effectivement, bonne soirée.

- Bonne soirée, à plus tard à l'entraînement !

Je passe la porte de sortie, deux ou trois minutes après que nos supporteurs soit partis, en direction d'un parking plutôt lointain. Je dois toujours me garer assez loin pour que mes fans ne puissent pas me suivre ou même reconnaître ma voiture. Le plus souvent je marche jusqu'à la salle ou à lieu le combat, habillé d'un survêtement gris et de mon sac de sport, la tête baissée pour ne pas être reconnu, ce qui, à force en est presque ennuyant. 

Je remarque alors la femme couverte de soda que j'ai aperçu plus tôt en faisant mon discours, elle doit être dégoûtée de rentrer chez elle dans un état aussi pitoyable. Elle est suivi de près par deux hommes cagoulés et étrangement c'est le chemin que je dois empreinter.

- Je vais attendre deux minutes, je ne veux pas qu'elle pense que je la suis.

Je la laisse s'éloigner, à ses trousses ces deux mecs pressent le pas vers elle, j'ai fait le bon choix ? 

Et puis merde, et si il lui arrive quelque chose ? Toute façon je dois prendre ce chemin aussi, et ce sera sûrement plus sur pour elle, enfin je pense. 

Je marche, derrière eux en gardant une bonne distance car je ne veux pas qu'elle croit que je fais parti de leur bande. Soudainement, elle se fait rattraper par ces deux gars, ils la poussent dans une autre rue encore, je dois m'imposer. J'accélère le rythme, mes deux jambes se frôlent presque et mes cheveux trempés de sueur se sèchent, je suis devant le passage où elle a été poussé.

J'entends des gémissements, elle se fait frapper, à mes pieds une veste blazer blanche est déposé.

Ils vont abuser d'elle ? J'aperçois ces deux connards, l'un en train de lui arracher son débardeur noir et l'autre lui retire ses bijoux dorés, son sac à main est sale, couvert de bout de verre, de poussière, il se traîne sur le sol, accroché à son avant-bras qui a de la peine à le retenir. Je dois intervenir.

Je m'avance avec de grande foulées, et je frappe un gars au dessous de sa mâchoire qui doit désormais être brisée, il s'écroule au sol, dans sa flaque de sang, hurlant à la mort qu'il ne la sent plus. J'observe l'autre gars qui a prit en l'espace de quelques secondes, cette femme sous son bras, un couteau placé sous sa gorge. La fille tremble de peur, elle a la lèvre coupée et les genoux abîmés, un de ses sein est visible, son débardeur a été tranché. Je dois discuter avec lui.

- On a pas besoin d'en arriver la, qu'est ce que tu veux ?

- Attend mais je te reconnais toi, t'es Ayden ?

- Effectivement, écoute je veux pas de problème, rend moi ma copine.

- Tu crois que tu me fais peur ? Tu sais quoi, je joue à la loyal moi.

Il laisse tomber la fille au sol, elle s'est complètement écroulée contre le goudron, puis, il fait tomber le couteau, la pointe en direction du sol, la lame tombe entre ses doigts par chance et ne la tranche pas. Je me met en garde, son pote encore en train d'agoniser, le fluide
coule de sa bouche et il a du mal à respirer. Il profite que mon regard soit posé sur son acolyte pour m'envoyer une droite dans le nez qui se met alors à cracher du sang, je ne tarde pas à lui renvoyer un poing dans le ventre, il crache alors un peu de sa substance colorée au pied de l'innocente affaiblit. Je cours sur lui et le plaque contre un pauvre mur en brique, il sort un couteau suisse cette fois sachant qu'il ne pourra pas m'échapper et tente de me poignarder la jambe pour détruire mes appuis, mais je le vois venir et j'esquive le couteau j'en profite alors pour le lui arracher, obligé de le prendre par la lame qui me coupe la paume et laisse échapper mon liquide écarlate par terre, il rit face à l'ouverture que je lui ai proposé en enlevant ma garde, et me place un coup à la côte, malheureusement pour lui, pas assez puissant pour m'abattre. Je lui met alors un chassé dans la mâchoire, il tombe fasse au choc que lui procure mon attaque, inconscient. 

Je me jette au sol, le corps hurlant de douleur, j'attrape la fille, et la lève avec mes bras, sa tête penche légèrement vers l'arrière, sa lèvre saigne et elle me regarde presque inconsciente, même avec ses lèvres écorchées et du soda renversé sur elle, elle reste magnifique, je dois l'emmener quelque part au plus vite et la soigner.

Je dois aider les personnes dans le besoin, si je ne le fais pas maintenant, qui le fera ?