VIII- De l'excitation au plaisir.

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Ayden

J'ai pas réfléchi, je suis parti comme un lâche face à une situation déplaisante, comme mon père l'a fait face à ma mère, mais lui, il est revenu pour la faire partir. Je ne veux pas lui ressembler, pour l'amour du ciel je ne veux en autant cas avoir un seul trait de sa personnalité, j'avais l'habitude de fuir pourtant je me suis mis à combattre pour surmonter cette lâcheté, et j'ai abandonné une femme, qui se sentait mal, quel idiot je fais. Combattre dis-je ? Je n'ai rien combattu du tout, j'ai même l'impression de n'avoir pu agir, comme si j'étais dans le décor à attendre qu'elle me dise une réponse juste pour que je puisse la consoler.

Je suis sorti de sa chambre, j'ai claqué la porte comme un abruti, mais désormais, je n'ose plus bouger, je peux toujours revenir sur mes pas ? Effacer ce que j'ai fait ? Je suis resté 3 minutes devant sa porte, à réfléchir sur ce que je pourrais faire, je n'ai même pas son numéro. C'était suspect de rester sur le seuil de la porte d'une demoiselle alors j'ai décidé de rentrer. En rentrant, je me suis affalé sur le canapé, et j'ai enfouit mon visage entre mes mains, ressassant sans cesse les images que j'avais d'elle, son visage abîmé par ses pleurs, son torse se soulevant de plus en plus vite, sa bouche entre ouverte, son regard qui se perdait en fixant le plafond de cette suite. Et puis, pourquoi m'avait-elle menti ? Ce n'est pas comme si j'allais le répéter à quelqu'un, mon seul ami tient un club où il vend essentiellement de l'alcool, et un peu de drogue, Salvatore Tacci, c'est sûrement le mec le plus je m'en foutiste que j'ai jamais connu alors, que je lui dise ou pas, il en aura rien à foutre. Il traîne avec des gens assez chelou, mais je ne m'implique pas dans ses affaires, je ne veux pas être mêlé à toutes sortes de merdes.

La porte de la chambre claqua d'un coup, alarmant mes sens, je m'empresse d'attraper un couteau rangé dans la cuisine et me cache derrière un petit mur séparant la porte d'entrée et la cuisine, de gros pas sourds résonnaient dans l'appartement, une botte noire se rapproche alors dangereusement de moi, c'est alors que je pris la personne encore inconnu sous mon bras, collée à mon torse, en brandissant le couteau sous sa gorge.

- Lâche moi, c'est Salvatore. Dit-il en ricanant.

- Putain Salvatore tu peux pas arriver sans rien dire, j'ai cru que t'étais dangereux moi ! Je le lâche, puis, il se positionne devant moi pour me parler, s'adossant au petit muret de la cuisine.

- Dans tout les cas, je fais pas le poids contre toi, tu m'aurais quand même maîtrisé Ayden. Son sourire nié ne me dit rien qui aille.

- Qu'est-ce que tu as foutu, dis-moi.

- Écoute mec, t'énerve pas, j'ai embauché le p'tit et son copain, il a dit qu'il voulait de l'argent de poche et qu'il vendait de la bonne drogue, pour mon business c'est parfait alors j'ai accepté, mais je devais t'en parler.

- Tu déconne par pitié dis-moi que c'est faux, qu'est-ce qui te prend putain ?

- Écoute, il va juste servir des mecs et personne ne le touchera je t'en fais la promesse, je le tiens à l'œil.

- Toute façon, c'est plus à moi de m'en occuper, il est assez grand comme ça, il est majeur après tout. Je vais passer au club bientôt.

C'est sûr, Diego n'est plus un petit garçon, et il a assez de succès auprès des femmes à vrai dire, chaque mois il en ramène au moins une à la maison. Il faut bien admettre qu'il est beau garçon  malgré qu'il ne me ressemble guère, ses cheveux blonds sont très soyeux et lui, il a des yeux marrons qui fait le charme auprès de plusieurs filles sans vraiment savoir pourquoi à vrai dire.

- J'ai hâte de te voir passer au club mon vieux, ça fait un bon moment.

- J'espère que tu as encore une de tes putes au club, j'ai bien envie de me détendre.

- J'en aurais toujours une pour toi !

Il a quitté la pièce, la laissant dans un silence monstrueux, j'ai bien envie de me vider les couilles. Ça fait bien trop longtemps que j'ai pas baisé et Esmeralda m'a vraiment excité, je crois même qu'elle n'a pas remarqué que l'avoir en dessous de moi, m'a fait bander sévèrement.

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Je suis arrivé devant le club, des  néons rouges éclairant le nom de la boîte : « As red as you », j'espère que Tacci m'a réservé sa meilleure prostitué ainsi que la salle privé rien que pour moi. On me laisse entrer sans difficulté, auparavant j'y venais chaque jours de la semaine, les gens ici ne se soucient pas de qui vous êtes, connu ou pas, et puisque que ça a déjà fait polémique que je me rende dans cette endroit, plus personne ne porte d'attention à ça maintenant.

- Salut mon vieux, je t'ai réservé la salle privé pour toi ainsi que notre meilleure prostitué du moment, elle s'appelle Isalda.

Il me la montre du doigt, c'est une femme aux cheveux blonds, de longs faux ongles et une bouche refaite, pas mon type, mais si elle fait bien ce pour quoi elle est formée par son métier alors ça me convient. Je la vois de loin tordre son cul près des autres hommes, je me rapproche en me frayant un chemin entre les tables rondes et les personnes suantes à force de danser sous la musique que le DJ propose par ses enceintes un peu plus loin. J'ai déjà passé l'entrée où le bar est presque collé, contenant deux serveuses et deux serveurs, dont mon frère que j'aperçois proche de deux hommes, les autres ont l'air de faire une course contre la montre.

Je l'atteins enfin et lui chuchote de me rejoindre dans la salle privé. A l'opposé du bar se trouve le DJ, et des escaliers sont à proximité de celui-ci, il y a un étage mais ce qui m'intéresse moi et la salle au sous-sol. En pénétrant dans la salle, les lumières sensuels rougeâtre reflètent ma peau, des canapés en cuire sont disposés un peu partout, et un grand miroir est installé au plafond, une barre pour les stripteaseuses est mise au milieu. Il y a à disposition un placard rempli de sextoys, je m'installe alors sur le canapé en attendant ma proie.

Elle est arrivé après m'avoir laissé patienter une dizaine de minutes, et elle n'aurait jamais dû.

- Approche, je lui ordonne à peine elle entre dans la pièce.

- Oui.

- Assis toi sur moi voyons.

Elle appuie son fessier contre mon membre, dos à moi, et j'en profite pour accrocher son menton avec une très bonne prise. Je glisse mon visage au dessus de son épaule, et embrasse lentement son cou, j'entends son souffle saccadé prendre en vitesse, puis, je délaisse son cou et lâche brutalement son visage avant de lui dire :

- Suce moi qu'est-ce que tu attends ?

Elle descendit de mes cuisses et de ma bite dure, avant de se tourner vers moi, enlevant mon bas et dévoilant devant ses lèvres gonflées mon membre qui en faisait tout autant. Puis, elle le dépose sur sa langue en me regardant, avant de la sucer avec grande vitesse, sa bouche accroche terriblement et cela me procure une sensation délicieuse, je ferme les yeux profitant de ce moment. Mais en fermant les yeux, je ne pouvais m'arrêter d'imaginer que c'était Esmeralda, que c'était elle entrain de procurer autant de plaisir, juste elle. Je voulais que ce soit elle, juste elle. Avant de jouir je demande à cette fameuse Isalda de s'allonger sur le dos sur le canapé. Je me lève pour lui laisser la place et ensuite je pris ses jambes pour les mettre sur le dessus de mes épaules, puisqu'elle est seulement vêtue d'une robe moulante, j'ai juste à enlevé son string pour la baiser. Je sors une capote de mon bas placé sous mon penis, l'enfile, puis la rentre à l'intérieur de cette fille, avant de faire des vas-et-viens en elle, la faisant crier de plaisir et me suppliant de continuer, jusqu'à jouir.

Après l'avoir baisé, je suis parti, il doit être désormais 3 heures du matin, j'ai remonté les escaliers assez vite pressé de regagner mon logement à quelques kilomètres d'ici, bousculant les quelques personnes défoncées sur mon chemin, atteignant l'entrée.

- Salut.

- Esmeralda ? Que fais-tu ici?

Alors ça, pour une surprise...

L'Adrénaline de nos combats.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant