La Rédemption D'Alysson Hart

Chapitre 21

Alysson était soulagé, comme si on venait de lui arracher une épine du pied,comme si un lourd fardeau venait de quitter sur ses épaules. Elle était heureuse que pour une fois quelqu'un l'accepte malgré son lourd passé et l'entendre dire '' je t'aime'' était si réconfortant pour elle. C'est vrai qu'Allan le lui avait déjà dit auparavant mais cela n'avait pas le même effet. Elle soupira d'aise pour répondre favorablement à ce baiser qui signait pour eux un nouveau départ dans la vie. Ils se séparèrent au bout d'un moment pour réprendre leurs souffles.

- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demanda-t-elle encore essoufflé et les lèvres légèrement gonflé.

Alexander fit mine de réfléchir avant de la hisser sur son épaule. Elle hoqueta de surprise mais se mit à rire.

- Repose moi maintenant, je ne suis pas un sac de patates.

- Je te l'ai déjà dit que tu es mon sac de patates préféré et sexy.

Il la reposa sur son lit et lui fit un doux baiser sur le front.

- Ce que tu vas faire maintenant c'est dormir et rien d'autre. Lui ordonna-t-il.

- Et toi que vas-tu faire pendant ce temps ?

- Je vais rester ici et te regarder dormir.

Il s'assit à côté d'elle et lui caressa doucement les cheveux. Elle se sentit apaiser mais elle voulait qu'il soit à ses côtés.

- Je dormirai mais à condition que tu dormes avec moi.

Elle lui fit une place et il se coucha et la ramena à lui . Elle reposa sa tête sur son torse et se mit à le caresser sensuellement.

- Alysson, murmura-t-il, qu'est ce que tu fais ? Demanda celui-ci.

- ça se voit pas ? Reprit-t-elle avec une voix sensuelle.

Alexander ferma les yeux, elle n'avait pas idée de ce qu'elle provoquait en lui en ce moment mais s'il ne faisait rien il allait craquer.

- Je vois ou tu veux en venir mais on ne peut pas en tout cas pas maintenant.

Elle releva la tête et le regarda avec perplexité.

- Mais tu as dit que tu m'aimais, lui dit-il un peu déçue.

- C'est parce que je t'aime que je veux pas que ça se passe ainsi tu comprends ? Je veux prendre mon temps tu comprends ? Il faut que cela soit spécial.

Elle fit une moue adorable ce qui lui arracha un rire .

- Tu es si adorable, crois moi que je meure d'envie de te faire l'amour en ce moment.

Il lui prit la main et l'emmena un peu plus bas . C'est les joues rouge qu'elle toucha son érection.

- Mais pourquoi on ne le fait pas alors ? Demanda-t-elle une fois de plus.

- Parce que je veux que ça soit spécial, tu es spéciale , il faut que ta première fois soit inoubliable, lui assura-t-il.

- Mais ce n'est pas ...

Il posa un doigt sur les lèvres pour qu'elle se taise.

- Pour moi c'est l'est, parce que les autres fois il n'y avait pas d'amour.

Émue, elle se pelota contre lui et s'endormit, Alexander en fit autant après lui avoir fait des millions de bisous dans les cheveux. Alysson se réveilla des heures plus tard et toucha mais il n'était pas là.

- Alors on n'est enfin réveillé ?

Elle se tourna et le vit au pas de la porte. Il s'approcha et lui donna un baiser tendre.

- Il est quelle heure ?

- Sept heure du soir du soir je dirais.

Elle écarquilla les yeux de surprise, elle n'avait jamais dormi autant de la journée.

- Cela veut dire que j'ai dû dormir tout l'après midi n'est ce pas ?

- Oui et je dois dire que j'ai adoré te regarder dormir surtout quand tu bavais légèrement.

Elle se toucha la bouche mais vit une lueur amusé dans ses yeux, elle compris qu'il se moquait d'elle. Elle lui lança un coussin en pleine figure ce qui les fit rire tous les deux.

- Sérieusement, qu'est ce que tu as fait tout ce temps.

- Eh bien j'ai envoyé la maquette à Lorenzo et il a adoré j'ai réglé certaines affaires, je te rappelle que je suis toujours ton assistant.

- Je crois qu'il est temps que je te vire, lui dit-t-elle.

La main sur la poitrine il fit mine d'être vexé.

- Ça se fait pas , après tout le travail abbatu ? Non mais quelle ingratitude.

- Allez quoi ce n'est pas comme ci je te demandais de partir loin. On pourrait avoir autre relation qu'employé - employeur , qu'en dites vous monsieur Crowford ?

- Je dirai que l'idée est tentante, mais... Il faut que vous alliez vous doucher et qu'on aille dîner.

Sur ce il se leva et se dirigea vers la porte.

- Je ne serai pas contre l'idée que tu viennes me frotter le dos hein, lança-t-elle.

- Tentarice va, dépêche toi d'aller prendre ton bain.

- Tu n'es pas gentil du tout, répondit-t-elle en faisant une moue boudeuse.

- Je t'aime aussi chérie mais retrouve moi en bas pour le dîner dans cinq minutes.

Alysson grogna de frustration avant de se lever et se diriger dans la douche. Elle en sortie quelques minutes plus tard, elle se dirigea vers sa penderie et vit des vêtements à lui . Elle sourit légèrement et lui piqua une chemise assez longue qui lui arrivait jusqu'aux genoux. Elle mit également son parfum et sortit de la chambre. Elle le trouva déjà attablé le nez fourré dans son téléphone. Il leva la tête et resta figé dans le temps avant de s'exclamer:

- per tutti i santi, vuoi la mia morte ? ( Par tous les saints , tu veux ma mort) ?

Alysson pouffa avant qu'il ne lui tire la chaise. Leurs regards restèrent accroché avant que le dîner ne soit servit. Des plats tipiquement Italiens furent servit. Alysson mangea avec appétit sous le regard attendrissant d'Alexander qui ne faisait que la dévorer des yeux. Le dîner terminer, ils décidèrent de regarder un film. Ils optèrent pour un film d'action.

Un mois plus tard :

Alysson était sur un petit nuage avec ce tout plein de bonheur même s'ils n'avaient pas encore franchit le pas, Alysson en avait marre d'attendre. Chaque jour qui passait , son cœur ressentait des émotions fortes pour cet homme au point où elle respirait à peine à son absence. Elle sortit du magasin et monta dans sa voiture. Elle arriva à la maison d'Alexander. Elle prépara la surprise qu'elle voulait lui faire. Elle lui envoya un message pour lui demander de la rejoindre. Alexander arriva chez lui quelques minutes plus tard et vit que le décor avait changé, prenant un air plus romantique et plus sensuel. Il s'approcha encore plus et là son cœur failli sortir de sa poitrine devant cette image qu'elle lui envoyait.

- Doux Jésus, souffla-t-il.