Alysson sentit une avalanche de sentiments contradictoires dans tout son être. Jamais de sa vie elle ne s'était sentie aussi troublé par quelqu'un. Sans savoir pourquoi son coeur se mis à battre à un rythme déraisonnable. Elle pu néanmoins répondre à sa salutation.
- Bonjour Jason, Répondit-elle .
Elle décida de faire mine de s'intéresser à son téléphone pour essayer d'endiguer ce flux d'émotions qui lui parcourait tout son être. Mais Alexander n'était pas de ce avis.
- Belle journée n'est pas ? Lança celui-ci.
Elle releva son visage du téléphone et le regarda à travers ses lunettes. Elle fit mine de ne pas l'avoir entendu et replongea son visage dans son téléphone.
- Laissez moi vous dire que vous êtes très en beauté ce matin, renchérit-il.
Elle releva complètement la tête. Alexander se réjouit car il avait toute son attention. Elle croisa les bras et le foudraya du regard.
- Écoutez moi bien Jason, contentez vous de faire votre travail et restez à votre place, lâcha -t-elle froidement.
Alexander esquissa un léger sourire et se préparait à répondre lorsque l'ascenseur s'ouvrit sur eux. Harriet était déjà présente à son poste. Elle leur adressa un sourire poli avant qu'ils ne rentrent dans le bureau d'Alysson.
- Nous partirons demain matin à la première heure. Je veux arriver tôt, nous irons dans mon jet privé alors tachez d'être à l'heure. Annonça t-elle une fois assise.
Il acquiesça simplement et alla lui faire son café. Alysson le regarda partir encore une fois de plus troublé par les effets incompréhensibles qu'il lui provoquait.
- Tenez, lui dit -t'il en lui tendant son café.
Elle le but et le recracha aussitôt. Alexander jubila intérieurement, il avait fait exprès de rajouter assez de sucre qu'il n'en fallait.
- Vous êtes malade ou quoi ? Cria-t-elle.
Il ne lui répondit pas et se dirigea vers son bureau. Irritée , elle le suivit décidé à le remettre à sa place pour son insolence.
- Je ne vous ai pas autorisé à partir donc vous deviez attendre que je finisse de vous parler, j'aime pas quand on me tourne le dos, gronda-t-elle.
Mais lui faisait mine de ne pas entendre en se concentrant sur son ordinateur.
- Regardez moi quand je vous parle, cria-t-elle une fois de plus.
Il releva la tête à son tour et souda son regard au sien.
- Désolé, vous me parliez ? Demanda Alexander en feignant d'être surpris.
Elle se rapprocha un peu plus et s'adossa sur son bureau face à lui tout en soutenant son regard.
- Je me demande bien pourquoi je ne vous renvoie pas sur le champs mais croyez moi je vais vous faire regretter votre insolence.
Elle se redressa et sortit du bureau. Alexander tira les rideaux pour l'observer depuis son bureau. Il vit qu'elle était sur les nerfs et c'est la pauvre Harriet qui en payait les frais.
- C'est ce qu'on verra très chère Alysson, on verra qui de nous deux va craquer le premier, annonça-t-il solennellement.
Il prit son téléphone portable décider à régler le problème Lorenzo Pellazarri avant son départ.
- Allô, Alexander Mio amico. Come stai ? Demanda celui-ci.
-Sto bene, grazie. Répondit Alexander.
- ça fait vieux, dit moi que me vaut l'honneur de cet appel si matinal?
Alexander lui expliqua brièvement la situation sans s'étendre sur le sujet. Celui-ci était d'accord pour ne rien gâcher mais à condition d'avoir plus de détails. Alexander raccrocha et jeta un coup d'œil à sa patronne qui semblait être occupé sur son ordinateur. Il inspira profondément avant de reprendre son travail. Ce n'est qu'à la pause qu'il décida d'arrêter et d'aller manger un bout. Il sortit et vit qu'Alysson n'était pas là. Il sorti du bureau et se dirigea vers la cafétéria de l'entreprise. En créant l'entreprise, la mère d'Alysson avait décidé que ses employés auraient le choix de rester sur place et manger quelque chose au lieu d'aller déjeuner au restaurant. Les employés préféraient nettement rester sur place que d'aller dépenser au restaurant chaque jour. Alexander y arriva et vit que la plupart des places étaient déjà occupé. Rita Gomez, la directrice des ressources humaines lui fit signe de venir à sa table. Cette femme sans vergogne n'arrêtait pas de lui lancer des regards de concupiscence il alla chercher son repas et décida par politesse de s'approcher.
- Alors Jason, qu'est ce que ça fait d'être le seul homme parmi plus de mille employés féminins ? Demanda t-elle d'une voix sensuelle.
Alexander soupira face à ce jeu de séduction qui n'avait pas encore commencé et qui l'irritait déjà.
- Comme quelqu'un qui veut faire simplement son travail madame. Répondit-t'il calmement.
- Allez Jason, je n'ai que trente ans et pas mariée, donc pas de formalités. Appelez moi Rita, Répondit-elle.
Alexander leva les yeux au ciel mais décida quand même de terminer son repas. Elle ne l'avait pas lâcher d'une Semaille jusqu'à ce que le repas soit totalement terminé. Un peu plus et elle l'embrassait. Elle flirtait avec lui ouvertement sans même se préoccuper de ses clients, Alexander se leva et partit terminer le travail laissé en suspend.
Les nerfs tendu, les doigts crispés sur son bureau Alysson sentit tout son être bouillonné tant elle était hors d'elle. Depuis son bureau,elle avait vu Jason et cette Rita Gomez qui sans vergogne flirtaient ensemble à la cafétéria et devant les autres employés. Elle se mit à arpenter son bureau en attendant qu'il arrive et lui donne une explication sur ses agissements inacceptable. Elle l'avait vue se diriger vers la cafétéria et elle s'était empressé d'aller dans sa salle de surveillance secrète et de suivre tout ce qu'il faisait là bas. Elle avait fait emménager cette pièce dès sa prise de fonction afin de surveiller ses employées le plus souvent ainsi elle avait pu découvrir plusieurs complots contre elle grâce aux caméras de surveillance planqué partout sans qu'aucune de ses employés ne puisse s'en douter. Elle ressorti prête à en découler avec cet idiot qui à peine arrivé avait commencé à séduire ses employées. Ce qu'elle ne comprenait pas était le fait que cela lui fasse autant mal. Jamais elle n'avait été autant animé par la colère. Pourquoi ressentait-elle tant de rage en voyant son assistant et sa directrice des ressources humaines ensemble ? Elle ne put y répondre car la porte venait de s'ouvrir sur l'homme à l'origine de ses tourments. Il arborait toujours son sourire légendaire.
- Alors ? Vous avez bien flirté ? Lança t-elle avec rage.
Il la regarda d'un air perplexe.
- Mais de quoi vous parlez Enfin ? Demanda-t-il.
- Ne faite pas l'innocent , laissez moi vous prévenir cher Jason, vous êtes ici pour travailler et non pour flirter avec Rita Gomez, renchérit-t-elle.
Il émit un rire guttural. Se rapprocha lentement d'elle jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de distances entre eux.
- Sériez vous jalouse ? Demanda-t-il en levant un sourcil.
Alysson détourna le regard pour mieux revenir plonger ses yeux dans les siens .
- Moi jalouse ? À cause de vous ? Vous n'êtes pas mon genre. Lâcha-t-elle avec arrogance.
Alexander se redressa de toute sa hauteur et esquissa un sourire narquois.
- Alors dans ce cas c'est parfait chère demoiselle, vous non plus vous n'êtes pas mon genre, répliqua-t'il en se dirigeant vers son bureau.
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La Rédemption D'Alysson Hart
RomantizmAlysson Hart est une jeune femme qui déteste les hommes comme la peste, elle ne croit pas non plus à l'amour , mais sa rencontre avec Alexander Crowford , va changer beaucoup de choses dans sa vie