Âmes sans cible.

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" 愛 と 和 なに 化 ？"
What is love ?

Mon train de vie reprenait de plus belle. Sauf que là, les coups n'étaient plus au rendez vous, puisque ma mère m'avait envoyer chez l'une de ses sœurs, pas loin de chez moi au final.

Elle était gentille avec moi, puisque je l'aidais aux tâches ménagères, elle trouvait toujours le temps de me donner beaucoup d'affection, comme ci j'étais sa propre fille, et ça me rendez extrêmement heureuse.

— Tu as réellement arrêter l'école ? dit elle en épluchant une orange

— Oui. Les blessures que j'avais, ne me permettais plus d'y aller

— C'est quand même grave de se faire harceler au lycée. Et puis je t'imaginais hyper courageuse. Tu étais comme ça quand tu étais petite, tu ne te laisser pas faire

— sourit légèrement

Eh oui. Ma mère avait menti. Si j'avais le malheur de dire la vérité, elle ne se gênera pas pour inventer des rumeurs auprès des gens de notre ville juste pour pouvoir avoir de la compassion de leur part vu que sa fille est une traînée.

Mais je préférais mille fois vivre en mentant que de vivre avec eux, alors ça m'allait. J'aimais beaucoup ma vie de maintenant.

Sauf que quelque chose me perturbais, Aiko. Ce jour là, quand nous sommes sorti, beaucoup de chose ont était dite.

Mais quelque chose en particulier, m'a rendu morose et triste à la fois.

**

— C'est mon endroit préférer. Quand je me sens mal, je viens souvent ici

— Tu as de bon goût

— Je sais merci

Un silence venait de s'installer. J'avais l'impression qu'elle voulait dire un truc qui lui brûlait la gorge mais elle se retenait beaucoup.

Mon regard se pose sur elle, comme pour l'encourager à parler et à s'ouvrir. Son regard était rivée sur la mer et un sourire s'était installer sur ses lèvres.

— Merci Mizuki

— Pourquoi ? Je n'ai rien fait

— Si. Il ne me reste que quelques semaines à vivre. Je suis malade. Et tu rend ses dernières semaines, plus joviale.

— Tu.. t'es malade ?

— Oui. Je ne voulais pas t'en parler parce que je ne voulais pas que tu t'inquiète

— Et.. tu vas bientôt mourir ? Il n'y a vraiment pas de traitement pour te sauver ? Ni quoique ce soit

— secoue la tête négativement On a tout essayer, mais rien ne marche

**

Voilà au point où on en était. Quand elle me l'a dit, je me suis senti vide. Je sais pas, c'était la seule personne avec qui j'avais réussi a m'ouvrir et à avoir trouver la force pour décider de m'en sortir.