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" 仕方 "
It cannot be helped






































































— Votre comportement est totalement irrespectueux !

— C'est elle qui m'a lancer la chaise..

Le silence pour moi était mieux qu'autre chose. Je ne voulait pas crée de polémique puisque dans tous les cas, je savais très bien qu'il n'allait rien m'arriver.

Mes parents et le directeur sont de très bon amis. Mais je savais qu'il ne fallait pas que je dépasse les bornes, c'était ma dernière chance alors j'en ai profiter. Encore une gourde et je suis fichue.

Une fois sorti de son bureau, je me retrouvais face à Aiko. Elle avait mon élastique dans les mains, elle lève la tête et me regarde.

— Ton élastique est tomber tout à l'heure

— Comment tu.. enfin.. merci

sourit légèrement C'est trois fois rien, j'espère que tu n'a eu aucune sanction, ça va affecter ton dossier scolaire tu sais

— C'est sympa de t'en inquiéter mais ça va, je n'ai rien eu

Au même moment, Hana arrive toute excitée. Aiko me sourit une dernière fois et s'en va sans rien ajouter.

Hana me saisie par le bras et m'entraîne avec elle tout en riant. Je me sentais ni bien et ni mal en sa présence, c'était une compagnie qui nous faisait oublier nos soucis en déconnant.

— Il est vraiment lourd avec toi

— C'est rien, pour une fois que j'ai bien pu me défouler sur l'autre. C'était plaisant.

se met à rire C'est vrai que c'était marrant. Ce soir t'es libre ?

l'a regarde en souriant Si c'est pour être avec toi toute la nuit, bien sûr

On a suivi les cours comme à notre habitude. Je suis peut être une élève perturbatrice mais j'ai toujours un œil sur mes cours.

Être présente, avoir des notes convenable. Tout pour rester au Japon et ne pas déménager en Chine, chez la famille de ma mère.

Une fois rentrée chez moi, je retire mes chaussures et salue ma mère qui était entrain de nettoyer la table.

— C'était comment aujourd'hui ? J'espère que tu n'as pas fait de vague ?

— Bien sur que non, j'étais trop fatiguée aujourd'hui pour chercher la petite bête

— Je n'y crois meme pas une seconde

Je m'éclipse dans ma chambre prétextant avoir trop de devoir.

Une fois que la nuit était tomber, ma mère vient frapper pour qu'on aille dîner.

Ma tête plonger dans ma couette, elle ne vint plus me déranger pendant 20 minutes. Je me lève doucement de mon lit et enfile une veste avant d'ouvrir en grand la fenêtre.

Je m'échappe et escalade même le portail en voyant Hana de l'autre côté. Je l'a rejoins rapidement et nous nous mirent à courir loin de ma rue.

Une fois arriver en pleine ville, la folie était à son max. Des groupes faisant du bruit, des gyaru avaient fait surface, des couples, mais surtout des adolescents et des voyous.

Les boîtes de nuit battaient leurs pleins, les resto et bar étaient bondées. On rigolait tellement qu'on ne tenait rigueur de rien d'autre.

— Regarde le celui là

se met à rire Mais non arrête, il ne tient meme plus sur ses jambes tellement il a bu le pauvre

— Même en étant sobre, on a l'air plus defoncer que lui sérieusement

— C'est parce que tu ne sais pas marcher droit ça !!

Hana se met à rire. J'avais l'impression d'aimer ce train de vie à la fois dangereux et toxique, peut être pour marcher sur les pas de mon père.. ou alors marcher où il marchait pour le retrouver..

Il y'avait des yakuza a chaque coin de rue, et je me sentait confiante, en sécurité. Parce que j'estimais que vivre entourer de yakuza était une assurance pour moi.

— Eh j'ai une idée, et si on fumait un coup ?

— Pourquoi pas, après tout on ne porte pas nos uniformes

— J'aurais tellement voulu le porter juste pour foutre la honte au directeur

— Et risquer de te faire virer ? Oui pourquoi pas

se met à rire et attrape mon bras Je ne pourrais pas te laisser seule voyons, donc je ne le porterais pas au delà de 22h, comme la loi l'indique

— T'as appris ce mot quand toi ? C'est ton frère le geek qui te l'a appris ?

me regarde en faisant mine d'être choquée Tu me prend pour une débile c'est ça ? Figure toi que je suis bien plus intelligente que tout ces plouk en montrant du doigt toutes les personnes qui passaient devant nous

— se met à rire légèrement

Hana sort une cigarette de sa poche et un briquet avant de l'allumer et de tirer dessus. Elle souffle toute la fumée sur mon visage, ce qui déclenche en moi des rires d'amusement.

Je l'a lui prend des doigts et me met à tirer aussi. Une agréable sensation s'empare de mon être, j'étais tellement bien.

Nous avons fini par nous partager cette cigarette qui nous avez tellement emmener loin dans notre frénésie.

A un moment, Hana s'est tourner vers un mec en lui hurlant dessus, il m'a fallu du temps pour comprendre qu'elle ne plaisantait pas.

Le mec était tatouée de partout, il m'en a fallu du temps pour me rendre compte que c'était un yakuza. Mon sourire s'estompait petit à petit, au fur et mesure qu'elle lui hurlait dessus.

Il affichait une mine satisfaite et un sourire mesquin qui ne quittait pas une seconde ses lèvres, j'avais peur pour elle mais aussi pour moi. De la raison pour laquelle il était aussi enjoué de cette situation.

— T'es vraiment qu'un enculé à toucher le cul a des mineurs ! T'as vraiment pas de honte !

— Pourquoi devrais-je en avoir ? Tu ne vois pas à qui tu t'adresse là ma beauté ?

— Hana.. vient on s'en va.. s'il te plaît

— Et pourquoi on devrait fuir ? Hein Mizuki ? C'est à lui de s'en aller et d'avoir honte surtout !

— Réglons ça a l'hôtel, ça ira peut être plus vite. A trois, ça peut être génial non ?

Mon cœur se mis à battre rapidement. Des souvenirs me revenaient a l'esprit, des choses dont je ne voulais plus jamais me rappeler.

Au bord des larmes et prête a m'en aller, mes yeux se lèvent vers Hana quand elle a commencer à prononcer ces mots là.

— De toute façon les yakuza vous n'êtes que des pourritures, tu m'entends ?! Si un jour un enfant venait à prendre votre adn, j'espère qu'il vivra dans la misère la plus total ! Et qu'il payera de vos putains de connerie à la con !

A ce moment là, mes larmes n'ont pas pu se taire. Ma main desserre doucement celle d'Hana avant de se balancer dans le vide..




























𝑴

Âmes sans cible. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant