Deuxième Lettre

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"Petite Clé,

En grandissant, j'avais appri à connaître cette fille, et c'était devenu ma meilleure amie. Tout les jours, ma mère me conduisait chez elle, et nous jouiions dans son jardin. Elle avait une balançoire, et à chaque fois, elle me faisait tomber exprès pour me soigner après. Je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça, mais j'aimais quand elle me soignait, alors je ne disais rien, je la laissais faire. D'autant plus qu'elle avait un an de moins que moi, et que à mon avis, il fait laisser les plus jeune faire ce qui leur chante tant que ce n'est nocif pour personne. Et ça ne me dérangeait pas.

Et je me souviendrais toute ma vie de ce jour. C'était un vendredi pluvieux, nous avions sept et huit ans. Noël approchait à grands pas, mais la neige n'avait pas encore pointé le bout de son nez. Nous étions déçus.
Donc, après l'école, nous ne sommes pas rentrés à la maison parce qu'il pleuvait, et nous ne voulions pas nous mouiller. Alors nous nous sommes cachés ensemble sous le préau, là où la pluie ne pouvait pas nous atteindre.
Et nous nous sommes confiés nos petits secrets. Je lui ai parlé de la mort de mon père et de ma vie avec une seule maman, et elle m'a parlé de sa famille. Elle avait deux parents et un grand frère.
Et puis... Et puis nous avons parlé du futur. De ce que nous voulions faire au collège, puis au lycée.
Moi, je voulais tout miser sur les maths, pour devenir chirurgien. Mais malheureusement, j'ai toujours été assez minable dans cette matière. Et elle, elle aimait la philosophie, la poésie, les nouvelles; le français.

Mais je ne vais pas te mentir, Petite Clé, je n'écoutais pas totalement ce qu'elle racontait. J'étais bien concentré sur ses lèvres fines et rosées. Elles paraissaient tellement douces, et quand elle parlait, j'aimais la façons dont elles bougeaient.

Je ne l'écoutais peut-être pas, mais j'aimais la voir parler."

Petite CléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant