.46. Tyler

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La fête bat son plein, le volume, l'intensité et la chaleur de la soirée a quadruplé depuis que les adultes sont partis. Simon a l'air d'être passé a autre chose, ce qui est impossible quand on apprend une chose pareille, c'est pourquoi je le soupçonne de tenter de distraire Mia en la faisant danser sur toutes les musiques qui passent, afin de lui faire sortir l'accident de tout à l'heure de la tête pour qu'elle puisse profiter a fond de sa superbe soirée d'anniversaire.

On plaisante tous d'anecdotes de notre enfance qu'on se raconte depuis un bon moment, et dès que je la vois sourire, mon coeur s'envole, ça va, elle rit, elle s'amuse, tout va bien !

— Oh ! glousse Lisa. Et cette fois-ci, ou elle avait pris trop de verre et qu'elle avait fini sur le toit !
Elle a les larmes aux yeux, cela ne doit pas être son premier verre à elle non plus...

— Elle essayait, halète-t-elle entre deux éclats de rire, de compter les étoiles.

Son état, l'intonation qu'elle prend ainsi que son fou rire incontrôlable déclenche l'hilarité générale et je ne peux m'empêcher de ricaner en m'étalant dans l'herbe où nous nous sommes précipitamment installés, songeant à cette Mia bourrée qui souhaitait compter les astres. Une odeur de feu flotte dans l'air, venant de plus loin, où certains font griller des marshmallow. C'est agréable. Je me détends enfin et ferme les yeux pour m'imprégner de ces sensations.

— Tu veux aller faire un tour ?

La voix de Mia à mon oreill me surprend et je sursaute en ouvrant les paupières. Je saisis délicatement ses doigts et nous nous devons ensemble.

— Bien sûr.

Simon m'envoie un sourire et Raph mime des baisers avec ses mains. Je les regarde, un sourire plaqué sur le visage, mais l'air absent, puis me tourne vers ma petite amie et l'entraîne vers la vaste maison qui n'attend que nous.

J'ouvre la première porte que je trouve qui, par chance, est inoccupée ! Elle s'installe sur le lit et me sourit alors que je reste, comme un idiot, debout face à son air enjoliveur et son visage innocent. Elle m'attire en tirant ma chemise par le col, je m'assieds à ses côtés et dépose mes lèvres sur sa tempe.

Ma main s'approche d'elle et ses yeux électrisants jonglent avec les miens. Mes doigts viennent s'enrouler autour de sa taille et je l'attire doucement à moi. Peu à peu. Sans la brusquer. Elle continue de me fixer de ses prunelles engloutissantes, et ne résiste pas. Mes gestes sont lents, assurés, même si j'ai peur de mal m'y prendre. Ma main glisse dans son cou et entraîne son visage tout prêt du mien, sans l'embrasser, juste pour tester sa réaction.

Et elle fond presque immédiatement. On se jette l'un sur l'autre, se dévorant presque, avides d'amour, avides de l'autre, avides de tout.

Ma chemise vole rapidement dans un coin de la pièce et on met un peu plus de temps à faire passer sa robe moulante au-dessus de sa tête, sans cesser de s'embrasser, nos corps frémissant de ce besoin à l'unisson. Je lâche ses lèvres pour lui murmurer :

— J'ai pas pris de capotes, Mia.

Elle étouffe un rire nerveux qui me fait presque autant fondre que son corps moulé dans ses sous-vêtements beige ultra-sexy.

— Tu sais, au point où j'en suis..., répond-elle en désignant sa poitrine ou battait son coeur d'un rythme courageux, un sourire triste tracé sur les lèvres.

Je me lève et retire vite mon jean puis m'approche de la porte.

Je tourne le verrou puis la rejoins en silence.

Celle qui ne l'était pas vraimentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant