PDV Suzane
Une fois les deux abrutis trouvés, on se dirige tous vers ma voiture. Le chemin s'est plutôt bien passé parce que Roane dormait et Clara jouait avec les cheveux de Roane. On les a déposés chez Roane, puis on s'est dirigés chez Blair.
- On est obligés de continuer le travail ?
- Oui.
- Quoi, sérieusement ? Je suis trop fatigué pour être concentré.
- Ne fais pas le bébé, ce n'est rien.
- Non, justement, et je ne fais pas le bébé.
- Ouais, c'est ça. En attendant, tu as des comptes à me rendre.
- Comment ça ?
- C'est quoi le délire à m'appeler 'bruja' ?
- Euh, ce n'est pas pour toi.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Je ne sais pas, à toi de deviner.
- Pourquoi tu me cherches ?
- Bah, c'est marrant.
- Sortons, nous sommes arrivés.
- Allez, s'il te plaît, je n'ai pas la tête à travailler.
- Et tu as la tête à quoi ?
- À dormir.
- Tu prends tes rêves pour des réalités, ma grande.
- Arrête ça.
- De quoi, jeune fille ?
- De me prendre de haut.
- Mais je le peux.
- D'accord, la vieille, maintenant ouvre la porte, on travaille 1h et après je me casse.
- Bien sûr. Dit-elle en ouvrant la porte.- Je ne te fais pas visiter.
- Non, on monte, on travaille, puis je pars.
- Tu veux boire un truc avant ?
- Euh, non merci.
- J'ai du chocolat en poudre.
- Je ne suis pas une enfant.
- Je trouve que tu prends trop de confiance en ce moment. D'abord, tu me tutoies, ensuite, tu me donnes un surnom. Ça fait beaucoup.
- Oublie des détails.
- Si tu le dis. Bref, au boulot.On a travaillé 1h30, ce qui est beaucoup trop quand on n'a pas trop dormi la veille à cause d'une série et d'un ami trop investi dedans. Bref, dès qu'on a fini, je suis parti chez moi pour me reposer. Ce n'est pas ça, mais je n'ai pas envie d'être en retard demain.
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**PDV Blair**
Elle est partie, c'est vide, plus rien, pas de rire ni de jeux de regard. Je suis seule, sans rien ni personne, je m'ennuie.
(Conversation téléphonique avec Justin)
- Écoute, je crois que le break a assez duré, tu ne crois pas ?
- Ta catin ne te satisfait plus ?
- Arrête de dire ça, tu sais que je t'aime.
- Attends, tu dois être bourré pour le dire en entier. Je suis sûr que tu as même oublié comment ça se prononce.
- Arrête, je t'aime, ça se voit, regarde tout ce que je fais pour toi.
- Pardon ? Et tu fais quoi au juste, à part passer tes nuits dans des bars avec des strip-teaseuses et des prostituées ?
- Et alors, je me détends, j'ai le droit, non ?
- Tu sais quoi, va te faire foutre, toi et moi, c'est fini.
- Attends, tu me largues par téléphone, t'as pas honte ?
- Et c'est moi qui devrais avoir honte ? En plus, va te faire foutre, je ne veux plus jamais te voir, t'as compris ?
- Non, c'est bon, j'ai compris, t'as trouvé un mec, c'est pour ça que tu me lâches comme une merde.
- Qu'est-ce que ça peut te foutre si j'ai trouvé quelqu'un ? Je ne veux plus jamais te voir, c'est compris ?
- Et tu vas dire quoi à nos parents ?
- J'en ai rien à foutre, si tu crois que c'est eux qui vont m'empêcher, ils rêvent. Oublie-moi, ça ne devrait pas être trop difficile.(Fin de la conversation téléphonique)
Super, comme fin de soirée. Je pense que demain, je ne vais pas aller au travail, j'en ai trop marre. Je préviens Jérôme et au dodo.
Le lendemain, je me suis réveillée à 10h, vu que je ne travaille pas, je compte bien me reposer.
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**PDV Suzane**
- Eh, chérie ! cria Roane en entrant dans mon bureau.
- Quoi ?
- Devine quoi, ma douce et tendre meilleure amie et future femme, si je ne trouve pas de mec...
- Abrège.
- Oui, pardon. Je disais, étant donné que ta chère et tendre dulcinée n'est pas là, je me suis dit qu'on allait s'introduire dans son bureau.
- Euh, t'es malade ou quoi ? Tu veux me faire virer ?
- Allez, elle n'est même pas là, on peut y aller en toute sécurité.
- En la connaissant, elle doit avoir mis des caméras. Et tu veux y aller pourquoi, même ?
- Bah, pour chercher les futurs projets qu'elle va nous donner, les appréciations qu'elle écrit sur nous, son historique Google, ses mails, bref, la totale.
- Mais j'ai fait quoi pour atterrir dans ce travail de taré ?
- T'as écouté ton cœur, mon chou.
- Et là, mon cœur me dit de te tuer.
- Bon, ma chérie, tu te lèves, on a un bureau à fouiner.
- Tu m'énerves, je te suis, mais si on se fait choper, on dit quoi ?
- On dit qu'on a attendu la bruja dans son bureau et qu'on aperçu en fait qu'elle ne venait pas et qu'on allait partir.
- C'est nul.
- Bah, t'as qu'à trouver mieux.
- Ou ne pas le faire.
- Non, on y va.
- Bon, bah bouge-toi, j'ai du travail en retard.
- Ouais, c'est bon, je gère, je connais bien le patron.
- Mais on a le même.
- Mais laisse-moi dans mon délire, merde alors.Une fois mon bureau quitté, on s'est dirigés vers l'ascenseur pour monter à son étage. Une fois à son étage, on s'est dirigés vers son bureau.
- Euh, je viens d'y penser, mais les clés ?
- Bah, quoi, les clés ?
- Pauvre idiot, on ne les a pas, les clés. Comment tu veux y entrer ? lui criai-je dessus.
- Mais si, t'inquiète, j'ai regardé un film hier et il a crocheté une serrure avec des épingles à cheveux.
- Mais c'est toi que je vais épingler. Ton jeu est stupide.
- C'est toi qui es stupide, parce que je les ai, les clés, je ne suis pas bête non plus.
- Ouais, si tu le dis. Maintenant, ouvre avant que quelqu'un nous voie.
- J'ouvre si je veux, je le fais parce que je veux le faire, pas parce que tu me l'as demandé, pigé ?
- Pigé ? Mais on est en quelle année ?
- Oh, c'est bon, pète un coup, dit-il en ouvrant la porte.Je n'ai jamais vu un endroit aussi bien rangé, y a pas une poussière, tout est aligné, c'est badant mais beau à voir.
- Eh ben, elle ne rigole pas, elle, c'est vraiment le summum de la magniaquitude.
- Je te demande pardon ? de la magnaquiquoi ? selon quel dictionnaire ?
- Assez bavardé, maintenant fouillons.
- D'abord, l'ordi.
- OK, je te préviens juste, je n'ai pas le code, donc on va devoir se débrouiller.
- Mais quel est le but alors ? Je n'ai pas fait un bac+5 pour fouiller dans le bureau de ma patronne.
- Oh, c'est bon, ça se trouve, c'est simple. Tiens, tu fais la maline avec ton bac+5, hacke-nous l'ordi pour voir.
- Roane ! Bac+5 pour un DE d'architecte, pas de l'informatique.
- C'est bon, je rigole. T'as tes règ...
- Finis cette phrase et je te brûle.
- Moi aussi, je t'aime. Bon, oublie l'ordi.On a fouillé pendant 10 minutes, enfin plutôt Roane, moi je l'ai juste regardé.Ce n'est pas la même, c'est lui le fautif, pas moi. Bref, après notre petit numéro, on est partis dans nos bureaux, puisqu'on n'a rien trouvé. Il me reste que 2h30 avant de finir le travail.
(Message de Blair)
- Artémis.
- ? Non, moi, c'est Suzane.
- Le mot de passe, c'était Artémis.
- Mot de passe de quoi ?
- De mon ordinateur.
- Quoi ? Mais comment ?
- Je sais tout, et toi et ton ami, vous allez avoir des problèmes. Je suis venue rien que pour vous, mademoiselle Da Costa.(Fin du message)
Eh merde, je suis dans la merde, je vais dire quoi, moi. Elle est là, j'ai plus peur de ma vie que de mon poste. Une personne ouvre la porte. C'était elle.
- Euh, mademoiselle Wilson, je...
- Je ne veux pas savoir, dans mon bureau, tu dois bien le connaître, tu y étais.
- Écoutez, je suis vraiment désolée.
- J'ai dis dans mon bureau.Je la suis jusqu'à son bureau et je m'assieds sur la chaise en face du sien.
- Je ne vais pas passer par quatre chemins, tu dois me dire pourquoi tu as fouillé dans mon bureau, qui vous a donné les clés.
- Euh, moi, ma question c'est comment vous savez ?
- JE pose les questions.
- Et moi aussi.
- Je te demande pardon ?
- Euh... Au travail, on doit se vouvoyer.
- N'essaie pas de jouer avec mes nerfs, je suis déjà tendue. Je ne sais pas ce qui me retient de ne pas te virer.
- Peut-être que tu ne me vires pas parce que tu sais que je suis la personne la plus magnifique à tes yeux.Elle se lève, contourne son bureau, me prend par le col et me plaque au mur.
- Si je dois te donner un seul putain de conseil, c'est de fermer ta putain de gueule et de répondre à mes questions.
- C'est moi qui ai tout manigancé.
- Je ne te crois pas.
- Pourtant, c'est vrai, tu m'obsèdes jour et nuit, je rêve de toi toutes mes nuits et parfois, sans mentir, ça m'arrive de me branler en pensant à toi, dis-je avec le plus beau sourire, sans que je m'y attende...___________________________________________
Voilà pour vous désolé du retard mais malheureusement ça va être un peu difficile de poster régulièrement à des jour précis du coups je posterai un peu à l'arrache désolé mais vu que c'est ma première histoire je m'organise pas vraiment bien.
XoXo 💋
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Est-ce Que C'est Professionnel ?
RomanceSuzane da Costa: 23 ans, brune, taille 1m72, yeux vert, lesbienne Blair Wilson: 27 ans, blonde, taille 1m79, yeux bleu/gris, hetero(ou pas) Une patrone qui fait connaissance d'une employés. Des hauts et des bas. Désolé si il y a des incohérences c'e...