chapitre 11

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Sans que je m'y attende, elle m'a mis une grosse gifle. J'avoue, je l'ai méritée, mais quand même, pas à ce point.

- Sors de mon bureau tout de suite !
- Tu viens de me gifler ou je rêve ?
- Dégage de là ou je t'en mets une de plus ! Je ne veux plus te voir, dégage de là !

J'ai bien l'impression que ce sont mes dernières minutes dans ce bâtiment, puisque je vais me faire virer. J'avoue que j'ai dépassé les bornes, mais faut doser aussi. Je n'ai plus qu'à retourner dans mon bureau et prier pour garder mon poste.

Ça fait littéralement 2 heures que je réfléchis. Je n'arrive pas à me concentrer. Je crois vraiment que je vais me faire tuer. Elle sait où j'habite, elle sait où je travaille, enfin, pas pour longtemps. Seigneur, sauve-moi.

- Ma chérie, ça fait 2 heures que tu es là. Tu ne veux pas prendre un petit café ?
- Roane !! Aide-moi ! Dis-je complètement désespérée.
- Qu'est-ce qu'il y a, mon chou ?
- Ce soir, on sort...

- Enfin, depuis le temps que je veux sortir avec toi. Y a autre chose, dis-moi tout ?
- Pas ici. Je sens qu'elle me regarde.
- mdr, qui ça ?
- À ton avis ? La bruja.
- Ta bu ? Tu sais qu'elle n'est même pas là ?
- Si, je l'ai vue et... et elle m'a giflée.
- Elle t'a giflée ? Meuf, t'es complètement malade. T'as fait quoi ?
- Je sais pas, moi, je rigolais un peu et elle m'a littéralement giflée. Ah, et elle est au courant pour notre petite escapade dans son bureau.
- Tu déconnes, j'espère ?
- Je suis morte, mec. Elle va me tuer, je le sens. Elle me fait peur quand elle est énervée.
- Moi, pas que quand elle est énervée. J'ai une boule dans le ventre quand elle crie. Elle me fait tout plein d'effet. Si je n'étais pas gay, je crois que je serais sorti avec.
- Ravi de savoir que je vous fais de l'effet, monsieur Dolores. Da Costa, sors du bureau, s'il te plaît.
- Euh, c'est mon bureau ici...
- Garde ton insolence pour toi. De toute façon, tu viendras me voir à la fin de ton service.
- J'en ai marre de venir à chaque fois. Si vous avez des choses à me dire, vous avez qu'à me le dire maintenant.
- Je crois que je suis de trop, rajouta Roane. Je vais vous laisser régler ça entre vous. Je serai dans mon bureau si besoin, dit-il en partant.

- Écoute-moi bien, je trouve que tu as trop pris confiance. Tu vas te calmer, parce que je crois que tu n'as pas compris qui j'étais.
- Et moi, je trouve que tu te répètes. Ce n'est pas de ma faute si tu n'as pas l'habitude qu'on te tienne tête.
- Je suis ta patronne. Tu me dois le respect.
- Non, c'est Jérôme, mon patron.
- Continue comme ça et je vais te tuer.
- Wowowow, on se calme ici, intervient Jérôme en ouvrant la porte. Il se passe quoi ici ?
- On était en train de parler.
- Si vous le dites, mademoiselle Da Costa, je suis venu pour vous prévenir que dans deux jours, c'est les vacances. Alors j'aimerais juste vous prévenir qu'ici, pendant les vacances, on s'amuse. Cette année, nous allons au ski. Si vous n'avez rien de prévu, vous pouvez venir, ce n'est pas obligatoire. Sauf pour vous, mademoiselle Wilson, c'est obligé, compris ? Alors je veux vous voir et ne me faites pas comme l'année dernière.
- Oui, c'est bon. Je serai là.
- Bon, je vous laisse. Je vais voir Roane dans son bureau.
- T'as pas intérêt à venir, compris ? Dit-elle en s'adressant à moi.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- Parce que je te veux pas dans mes pattes.
- Je vais me gêner.
- Écoute-moi bien, si tu viens, je te ferai la misère, compris ?
- Hâte de voir ça. En attendant, vous pouvez sortir de mon bureau.
- Non, je vais rester ici."

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Voilà pour vous mes amoureuses. Je suis vraiment désolée pour ce manque de poste. Je compte me racheter, ne vous inquiétez pas, je vais poster le plus possible.

                                                            XoXo 💋



                  

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