Chapitre 4

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- Tu as peur de moi..

- Recule..

Alessandro s'exécute sans broncher, un regard indéchiffrable posé sur moi. Se reculant sans me quitté des yeux, ses bras qui s'étais levé se baisse lentement montrant son incompréhension.

- Qu'est ce qui t'es arrivé dans ce club Lexie..

*****

- Monte, je te déposes après faut que j'aille faire des courses. Tu as mon numéro de téléphone dans ton portable, appelle moi quand tu rentres des cours. Oublie pas, j'ai noté le tiens. Déclare-t-il en allumant une cigarette.

- Comment tu as eu accès à mon téléphone ?

- J'ai demandé à mon ami de le pirater.

- Tu as fais quoi ?! Hurlais-je en me tournant sur lui, les yeux grand ouvert alors qu'il enclanche la première pour quitter l'allée principale face à nous.

- Calme toi, je n'est rien fais d'autre que de prendre ton numéro.

- Tu n'aurais pas pu me le demander comme n'importe qui l'aurais fais ?

- Je ne suis pas n'importe qui Lexie, tu finiras par le savoir.

Je me résonne à répondre, me tournant contre la vitre admirant le paysage qui défile devant mes yeux.

*****

Arrivé devant mon université Alessandro s'arrête devant l'entrée, j'engage un pas pour ouvrir la porte mais il prend les devant verrouillant toute les portes m'emprisonnant avec lui.

- Tu m'appelles dès que tu sors, tu vas vivre quelques temps chez moi, me voyant prête à riposter il me coupe brusquement, Lexie ce n'est absolument pas négociable. Il est hors de question que tu retourne la bas ce soir et tout les soirs qui suivent.

- C'est ma vie Alessandro ! Tu n'as rien à m'ordonner !

- Tu as ton cul poser dans ma caisse, t'a dormi sous mon toit, je t'es sauvé d'un viol certain ! Il est hors de question que tu continue à te sexualiser de la sorte !

- Mais..

- Je ne veux rien entendre. Affirme-t-il d'un ton sec. Dégage de ma caisse. Il déverrouille les portes, instantanément je sort de l'habitacle prenant soin de claquer violemment la porte de « sa caisse », ce qui a le don de l'agacer. Ma voiture !

Balançant mon majeur dans mon dos je m'enfuis vers les portes de mon établissement entendant rugir derrière moi le moteur de sa Bugatti noir.

- Lexie !

- Oh salut Damian je ne t'avais pas vu !

- Wo la caisse ! Elle est à qui ?

- Personne d'important, on y va ? On va être en retard.

- Bien sur ma belle, allons-y. Je sent sa main se poser dans le creux de mes reins mais je ne dis rien, trop fatigué pour riposter.

- J'en connais une qui a pas dormi chez elle ce soir. C'est pour ça que tu t'es empressé de partir hier après les cours. Affirme mon meilleur ami d'une voix moqueuse.

- Non j'ai dormi chez moi. J'avais un rendez vous j'avais simplement peur d'être en retard. Mentis-je sans poser mon regard sur lui.

- Tu es une pitre menteuse Johnson le sais tu ?

- On me le dit souvent oui.

*****

Sortant des cours après une journée d'acharnement, je rejoins rapidement Damian au hall d'entrée pour lui dire au revoir.

- Alors ta journée c'est bien passé ? Monsieur Gorguel n'a pas trop été insistant aujourd'hui ? Me demande Damian à peine ai-je passé les portes de l'université.

- Rien de plus que d'habitude, des mains sur les épaules, il a glissait sa mains dans le creux de mes reins quand je suis sorti, ça m'a donné envie de vomir.

- Tu m'étonnes. Oh, l'homme à la Bugatti est de retour Lexie. Dit-il tout sourire alors que je ferme les yeux en soupirant espérant ne pas tomber sur les yeux d'Alessandro en me retournant.

- Dépêche toi on y va ! Hurle pourtant l'homme en ma direction me fesait soupirer.

- Je dois y aller, à demain Dam'.

- Fais attention à toi, cet homme ne m'inspire pas confiance.

- Oui moi non plus, à demain.

Sans prêter plus d'attention à l'homme aux lunettes de soleil m'attendant sagement prêt de sa voiture, je porte mes écouteurs à mes oreilles et m'enfuis dans le sens inverse de la route espérant lui faire comprendre ma désapprobation de sa présence.

À mon grand désespoir je vois une Bugatti me dépasser pour me barrer la route. Alessandro descends de la voiture se retrouvant face à moi, son regard voilé de ses lunettes tinté sont posés non pas sur moi mais bien derrière sur un point précis lui fessant froncer les sourcils. Ce simple geste lui donnant un air menaçant, je frissonne délicatement ne comprenant pas réellement pourquoi.

- Qui est l'homme qui nous regarde ? Demande-t-il finalement d'une voix grave.

- Le fils de mon patron.

- Que fait-il ici et que te veux t'il ? Insista-t-il sans quitter l'homme des yeux.

- Il vient ici chaque soir quand je sors des cours. J'ai menacé à plusieurs reprise son père de ne pas revenir bosser. Il me surveille jusqu'à que je passe les portes du club.

- Monte. Ordonne-t-il d'une voix grave.

- Sinon quoi.

Pour la première fois depuis qu'il est descendu de sa "caisse" ses yeux se posent sur moi. Je peu y voir une rage d'une profondeur envoûtante comme effrayante même à travers ses lunettes noir.

- Ne discute pas. Dépêche toi ne me donne pas l'occasion de te l'obliger Johnson.

Je m'exécute non sans râler alors que je le voie déjà partir vers le fils de mon patron qui le dévisage sans bouger un seul de ses muscles. Alessandro sert ses poings, à peine à hauteur de Greg il lui assène un coup des plus violent le fesait hoquet d'horreur.

- Et merde.. Je suis une femme morte, à seulement 23 ans..

Je le vois murmurer quelque chose dans l'oreille de mon pisteur avant de revenir vers sa voiture tout en fessant craquer ses os. Greg repart dans le sens opposé en portant son téléphone à son oreille, je suis morte.

*****

Rallume Mes YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant