Chapitre 7

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17h37, Italie.

- Lexie ? Mon prof de chimie, monsieur Gorguel m'interpelle, gravement les sourcils froncés. Ce serais bien que tu commences à travailler aujourd'hui, je ne voudrais pas avoir à te donner des cours particulier.

Tu aimerais bien pervert..

- Oui monsieur.

- Tu vas rester à la fin du cours, j'ai à te parler.

- Bien. M'attendant encore à ses avances déplacé j'envoie rapidement un message à Dorian le prévenant de la convocation de mon professeur pour qu'il n'est pas à m'attendre.

Balayant rapidement la salle des yeux je tombe sur plusieurs groupes d'amis distinct. 4 en particulier, les pestes de services, celles que tu entends rire plus fort que tu ne les entends réfléchir, les personnes intitulées d'"intello" alors que la plus part d'entre eux se battent simplement pour réussir. Les "populaire", par populaire j'entend bien évidemment le cliché Américain du brun sportif, dites vous qu'il y en a tout un groupe ici. Et mon groupe a moi, ceux qui rentrent pas dans ces cases prédéfinis par ton allure ou tes capacités d'apprentissage.

Ridicule..

Replongeant le nez dans les exercices que nous a donné monsieur Gorguel il y a de ça déjà bien 15 minutes, je me rend compte avec facilité que je n'aurait pas fini avant la fin de l'heure et que je devrais rattraper mon retard durant mon temps libre. Étant donné que nous somme Vendredi, j'ai tout le week-end pour finir mes cours.

Je me met alors à travailler espérant durant ces 20 minutes restantes pouvoir m'avancer le plus possible pour ne pas avoir à tout faire durant mon temps libres. Surtout que depuis que Alessandro a décidé contre mon gré de faire de moi sa colocataire à temps pleins je n'est pas réellement le temps de faire mes cours étant donné que monsieur est toujours derrière mon dos à vérifier que je ne suis pas passé par le sous sol pour échapper à ses griffes. Cet homme m'insupporte autant qu'il me fascine.

*****

Attendant devant le bureau de mon professeur que tout les élèves est enfin quitté l'amphithéâtre pour que je puisse boucler rapidement l'énième discussion de ce vieux prof ringard attendant certainement que je me déshabille sur son bureau. Il se tourne enfin vers moi avec son allure abusive, son sourire séducteur deviens de suite gênant pour ma personne alors que je plante soigneusement mon regard noir dans le siens.

- Lexie êtes vous sur que tout vas bien ?

- Comment ça ?

- J'ai l'impression que vous prenez du retard sur les autres ces derniers jours, puis-je vous venir en aide ? Je pourrais vous faire des cours particulier si vous désiriez récupérer votre retard.

- Merci, mais je n'est aucun retard à rattraper ne serais-ce celui que je suis en train de prendre en vous écoutant trouver un énième moyen de m'avoir dans votre lit. Je n'est en aucun cas besoin de cours particulier, proposez plutôt votre aides aux pestes qui dérange chacun de vos cours avec leurs rires et leur voix aigu.

- Baissez d'un ton avec moi jeune fille, je ne suis en rien votre ami. En ce qui concerne mon lit vous finirez par le partager avec ou sans votre accord, ce n'est qu'une question de temps.

- Vous me menacer de viol ?

- Oh non, bien évidemment que non, vous finirez par comprendre qu'à moi aussi vous devriez vous donner si vous ne voulez pas que je fasse sauter votre année. Mes yeux s'écarquillent quand je comprends son sous entendu, il le sait.

- Vous sous entendez quoi ?

- Que si vous avez besoin d'argent je peu vous le donner, pas besoin d'aller dans ce club.

- Je ne vois pas de quel club vous parlez.

- Ah bon ? Pourtant c'est bien vous que j'ai vu Lundi soir quand j'ai décidé d'aller me payé une de vos putes.

- Allez vous faire foutre.

Je commence à contourner mon professeur pour quitter cette pièce qui deviens de plus en plus difficile d'oxygène alors que je sent ses doigts s'enrouler brusquement autour de mon poignet. Me tirant rapidement à lui alors que l'une de ses mains viens s'écraser avec force contre mon sein. Il me retourne, me retrouvant appuyé contre le bureau alors que sa main descend de plus en plus bas tandis que sa bouche elle est partie explorer ma clavicule.

- Tu sais Johnson, j'ai toujours ce que je veux. Et tu en fais partie.

Quand je sens ses doigts forcer la barrière de ma jupe mon instinct de survie prend le dessus alors que j'envoie à l'homme face à moi un coup de pied en pleine entrejambe, le poussant avec force alors qu'il se plie de douleurs je pars en courant.

- Salope !

Courant sans m'arrêter vers la sortie de l'établissement je pris intérieurement pour tomber sur l'italien qui m'a déjà une fois sortie d'une galère similaire.

Butant contre un torse ferme alors que mes yeux s'embrument, ses mains se posent rapidement dans mon dos alors que j'entend son souffle s'accélérer comme s'il était inquiet.

- Lexie ? Qu'est ce qui t'arrive ? Tu m'inquiète que ce passe t'il ?

- Il.. Il a essayer de me .. ses mains se baladait.. je pouvais pas l'arrêter..

Je sent tout son corps se crisper alors qu'il pose énergiquement ses mains sur mes joues, plongeant ses yeux noir dans les miens.

- Qui ?

- Mon professeur..

- Le quel Lexie ?

- Chimie.

Il me contourne sans attendre les points serrer, je décide de le suivre, essayant en vain de le retenir mais ça ne fit rien, il ne s'arrêtait pas. On aurait dis qu'il ne m'entendait pas. Il se dirigeait dans le bâtiment comme si il le connaissait.

Arrivé devant la porte de la salle de monsieur Gorguel, Alessandro l'ouvre avec fracas, se tournant face à moi il me le pointe du doigt avec un regard noir alors que l'homme était en train de ranger ses affaires.

- Lui ?

- Viens on rentre Alessandro ce n'est rien..

- Lexie, lui ? Re demande t-il d'un ton plus ferme.

- Oui..

Il n'en fallait pas plus pour qu'il se jette sur lui l'assommant d'une myriade de coup plus violent les uns que les autres, me jetant énergiquement sur lui essayant de le repousser mais ça ne marchait pas. Il ne cédait pas sous le poids de mes efforts pour l'arrêter, il était en train de le défigurer.

- Alessandro tu vas le tuer !

- C'est sensé m'arrêter ça ? Hurle t'il en tournant son regard sur moi. On rentre. Tout de suite. Il se relève non sans marcher avec ses grosses chaussures sur les mains de l'homme au sol.

Sortant de la salle en m'attrapant par le bras je suis forcé de le suivre jusqu'à sa voiture. Je monte sans un mot sur le siège passager alors qu'il démarre en trombe les mains contractées sur le volant.

- Je vais le tuer. C'est une promesse Princesse. Je le tuerais.

Et tout au fond de moi quelque chose me dis qu'il va la tenir, cette promesse.

*****

Rallume Mes YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant