Chapitre 8

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Passant la porte de "ma chambre" je m'affale sur le lit alors que mes larmes ne peuvent se contenir plus longtemps. Alessandro est dans la cuisine, fracassant tout ce qui passe sous sa main.

Le bruit assourdissant des objets se fracassant au sol deviens insupportable alors que ma tête tambourine sans arrêt. Arrivant à peine à distinguer ou je suis je me lève doucement pour aller ouvrir la fenêtre me sentant étouffer. Me sentant partir je m'assoie rapidement sur le siège en face de mon lit, lui même sur le quel Alessandro avait passé la nuit de mon arrivé ici.

Calant mes mains sur mes oreilles alors que je colle mes jambes à ma poitrine je prend de grande inspiration essayant en vain de calmer ma crise. Tout tourne autour de moi alors que les bruits et les cris eux ne s'arrête pas non plus, c'est interminable cette colère assourdissante.

Les minutes passent lentement durant lesquels mes larmes coulent à flots sans aucun contrôle. J'aimerais que tout s'arrête que tout devienne plus simple. Je suis ici dans la chambre d'un mafieux dangereux qui finira sûrement par causer ma perte. Je suis obligé de faire don de mes atouts pour payer une écoles qui abrite un homme voulant m'agresser. Le plus marrant dans toute cette histoire c'est que je ne suis même pas sûre d'avoir envie de faire partie de l'académie médicale. A quoi bon ? Ils n'on même pas su sauver celle qui m'a mise au monde.

Mon angoisse monte encore d'un cran à la pensé de ma mère, une pensée des plus douloureuse que je m'interdît pourtant de ressentir. Mes larmes coulent à flot sur mes joues alors que des spasmes activent le haut de mon corps qui se met à se balancer comme il le peu contre le mur, mes oreilles bourdonne violemment. Mes mains vienne se poser avec empressement alors que mes trais de visage se crispent par la douleur de ma crise d'angoisse qui me consume sans retenu.

Mon estomac se noue et ma gorge s'irrite tant je pleure, je n'arrive pas à reprendre ma respiration alors que mon rythme cardiaque semble tripler de vitesse. Je veux que tout s'arrête.

Des mains ferment me sortent de ma torpeur en s'écrasant sur mes poignets relevés vers mon visage, je n'ouvre pas les yeux, reconnaissant cette odeur masculine.

- Lexie regarde moi.. Hé Lexie calme toi. Sa voix grave semble s'être adoucit depuis la dernière fois que je l'es entendu. Lexie regarde moi s'il te plaît. Il me parle d'une voix d'une douceur qui m'impressionne presque de lui.

J'ouvre enfin les yeux sur son visage apeuré, mon regard embué m'empêche de bien distinguer ses trais mais je peu voir que ses sourcils sont froncé sévèrement et que ses lèvres sont pincé. Il a l'air en colère.

- Tu peu te lever ?

Mon regard se fronce ne comprenant pas pourquoi il me demande de me lever alors qu'au contraire j'ai besoin d'être stable pour calmer ma crise d'angoisse.

- Fais moi confiance, juste une fois s'il te plaît.

Après réflexion, j'hoche positivement la tête acceptant silencieusement de lui faire confiance, juste pour cette fois ci. Il m'aide à me relever alors que mes jambes flanche violemment sous mon poids, ma respiration reste des plus saccadé alors qu'il passe un bras sur ma taille pour me soutenir alors que mes yeux sont toujours aussi embué. Il nous dirige doucement vers le sous sol, je ne suis jamais descendu dans cette partie de la maison pour la simple et bonne raison que je n'en connaissais pas l'existence. Cette porte été fermé à clé la fois où j'avais fouillé la demeure.

Nous descendons quelques marches sans qu'il ne relâche son emprise sur moi. J'ai peur que mon corps s'écroule mais il a l'air de savoir ce qu'il fait alors j'essaie tant bien que mal de me détendre un minimum. Nous arrivons devant une grande porte en verre, je ne voie pas très bien ce qui se cache derrière étant donné que ma vue est brouillé par mes larmes.

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⏰ Dernière mise à jour : 7 days ago ⏰

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