Quatre jours qu'il n'avait plus de réelles nouvelles d'elle. Bon, quatre jours, cela restait assez peu mais compte tenu du drame que venait de vivre son amie, cela lui paraissait beaucoup. Il avait essayé de la joindre sur son téléphone mais elle ne répondait pas lorsqu'il l'appelait, donnait des réponses courtes et évasives à ses messages, comme si elle cherchait à l'éviter. Non, Ichigo en était certain, elle l'évitait. Mais pourquoi ? Avait-il fait quelque chose qu'il l'avait mise mal à l'aise ? La dernière fois, au parc, il avait un peu flirté avec elle mais elle semblait réceptive, ça ne pouvait pas être la raison...Ce jour-là, elle lui avait avoué mal dormir mais Ichigo avait bien senti qu'il y avait plus même s'il avait préférait ne pas insister.
Orihime prétendait être beaucoup occupée cette semaine ce qui semblait crédible car elle devait préparer la soirée qu'elle organisait dans trois jours, soit samedi. De plus, elle devait probablement s'être mise à la recherche d'un emploi, elle remettait de l'ordre dans sa vie, semblait-il, ce qui était une bonne chose car étant occupée, elle n'avait pas le temps de repenser à toute cette histoire. Toutefois, Ichigo ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'elle lui cachait quelque chose et qu'elle le mettait volontairement à distance. A vrai dire, cela l'inquiétait. Aussi, il avait appris que le café dans lequel ils ne s'étaient pas rendus depuis la veille de la soirée d'entreprise était fermé et à vendre. Il ne pouvait même pas prétexter leur rendez-vous hebdomadaire pour la voir. Mais est-ce qu'elle aurait accepté de l'y rejoindre, d'ailleurs...? Une étrange sensation naquit dans son ventre, remonta jusqu'à son coeur. Il avait l'impression que quelque chose avait changé, il détestait la distance qu'elle semblait vouloir établir entre eux.
Le roux se redressa sur son lit en soupirant bruyamment. Peut-être qu'il se faisait des idées, il devait en avoir le coeur net. Rapidement, il se redressa, prit sa veste posée sur sa chaise de bureau et descendit les escaliers. En bas, Isshin faisait la vaisselle avec l'aide de Yuzu. Karin était attablée, penchée sur son manuel de biologie. Ichigo devina qu'elle s'y prenait à la dernière minute pour faire ses devoirs. Il l'aurait bien aidée mais il n'avait pas le temps.
- Tu sors, Ichi-nii ? demanda Karin.
- Oui, je vais passer chez Orihime vite fait, expliqua-t-il en enfilant sa veste.
Il se rendit vers l'entrée pour chausser ses baskets.
- Comment va-t-elle d'ailleurs ?
Le roux leva les yeux vers son père qui avait posé la question, une sincère inquiétude se lisait sur son visage. La même expression se dessinait sur ses soeurs.
- Honnêtement, je n'en suis pas sûr, c'est pour ça que je vais la voir.
- Bien, passe lui le bonsoir de notre part, ajouta Isshin. N'oublie pas tes clés.
- Oui, à tout à l'heure.
C'est d'un pas décidé qu'il se rendit chez Orihime. Une dizaine de minutes plus tard, il fit face à la porte d'entrée, quasiment certain d'être venu pour rien. L'appartement semblait vide, il n'y avait aucune lumière et il ne sentait pas la pression spirituelle de la rousse. Toutefois, il frappa quand même à la porte mais sans surprise, il n'eut aucune réponse. Où pouvait-elle bien être à cette heure-ci ? Chez Tatsuki peut-être ? Il lui semblait que la brune était absente cette semaine pourtant, elle ne revenait que vendredi. Ichigo espérait qu'elle ne se trouvait pas dehors, si tard dans la nuit. Il avait toujours éprouvé un peu d'inquiétude à son égard quant à sa sécurité bien qu'Orihime avait prouvé plusieurs fois qu'elle savait se défendre mais depuis ce fameux soir, il lui était difficile de l'imaginer dehors seule. Il avait déjà eu beaucoup de mal à la laisser partir la dernière fois. Il tenta de frapper à nouveau, aucune réponse. En soupirant, les sourcils froncés comme toujours, il envoya un message à Orihime :
VOUS LISEZ
Sincerely Pretending - French Ichihime Story
FanficOrihime, 20 ans, est employée dans une entreprise de publicité dans laquelle elle travaille depuis quelques mois. Lors d'une conversation avec un collègue un peu trop collant, elle laisse échapper qu'elle a déjà un petit-ami. Très vite, tout le mond...