Au carrefour des rêves brisés

Chapitre 8

Dewenety mes amours.
La voici votre ndewenal un peu en retard🥰

Une trés longue partie d'ailleurs.

Merci de voter et de donner vos impressions !

Bonne lecture 😊

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Narrateur externe

6h 15 affichée la petite horloge muraille dont le tintement des aiguilles qui se déplaçaient d'un point à un autre avait su capter son attention et le garder ainsi éveillé toute la nuit, quand pour la énième fois, il trempa le torchon qu'il avait en main dans cet eau tiède, l'essora avant de doucement l'appliquer sur le front de la petite fille endormi comme un loir sur ce lit malgré sa maladie, le tout dans des gestes empreintes d'une douceur déroutante témoignant ainsi de son amour infini voué à l'être.

Il n'avait plus qu'elle, qu'elle qui constituait à la fois sa famille et son monde.

Il l'avait ainsi veillé toute la nuit. Comme il le faisait depuis toujours à chaque fois qu'elle tombait malade. Tout il pouvait en effet le supporter dans cette vie, excepté de la voir souffrir et cela peu importe d'où provenait le mal en question.

Bien qu'intrépide et cassse-pieds, au delà de ses 11 lunes, sa petite princesse demeurait toutefois sa raison d'être. Celle pour qui il serait prête à déplacer des montagnes et braver tout danger.

La fille, une fois que le torchon entra en contact cette fois-ci avec sa peau quelque peu chaude, bougea légèrement les cils avant d'avec un effort surhumain ouvrir les yeux sur le regard inquiet de son frère. Et à cet instant, même si elle restait encore secouer par son couchemar, rassurée de le voir là, devant elle, en chair et en os, un magnifique sourire venait aussitôt fendre ses lèvres.

Il était là, comme toujours.

Toujours présent pour elle.

Il ne l'avait donc pas abandonné comme dans son rêve....ou plutôt couchemar.

__Bonjour la marmotte. Bien dormi ? Esquissa à son tour un semblant de sourire son frère tout content de la voir enfin ouvrir les yeux. Désolé de t'avoir réveillé mais ta température avait un peu grimpé. Il me fallait donc faire quelque chose, lui désigna-t-il du regard le torchon qu'elle avait sur le front.

_Tu...tu...n'es pas parti...je...

Les yeux de la petite s'embrumère de larmes, chose qui alarma aussitôt son frère.

_Mais...qu'est ce que tu as princesse ? Pourquoi pleures-tu ? Tu as mal quelque part ? Tu veux que j'aille appeler l'infirmière ?

Panniqué, aussitôt dit, il voulut sortir demander de l'aide. Car peu importe ce qui le provoquait, la vue des larmes de sa soeur lui était juste insupportable. C'était là l'unique chose qui arrivait à lui faire véritablement perdre les moyens.

_Non. Ne part pas, l'arrêta toutefois la petite en s'accrochant à son bras comme fuyant un danger dont lui seul pouvait la sauver. Ne me laisse pas. Je...j'ai rêvé que...tu m'abandonnais toi aussi....

Son frère arqua un sourcil avant de serrer les dents de colère face à son "toi aussi ".

Étant la plus fragile émotionnellement, sa soeur restait indéniablement celle qui était la plus affectée par leur abandon.