Chapitre 6

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Une trés trés longue partie comme toujours

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Bonne lecture😊

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Narrateur externe

Mao Zédong disait que la guerre est une politique avec effusion de sang et la politique une guerre sans sang. Raison il avait car même sans armes, on notait toutefois au sein de l'arène politique des combats sans merci où manoeuvres et stratégies étaient toujours au coeur.

En effet, dans nos sociétés d'aujourd'hui, la bonne gouvernance et la politique seine étaient la plupart du temps sacrifiées sur l'autel du complot, de la cupidité et de l'abject désir de conquérir et de conserver le pouvoir et ceux qui le détenaient ne se souciaient d'avantage de leur gain personnel que de servir l'intérêt public, ce pourquoi ils furent toutefois élu.

Le fort de l'homme politique demeurait ainsi pour la plupart de mentir, tromper mais surtout de vendre du rêve qui menait souvent vers une désillusion des citoyens qui ne cessaient de se sentir laissé pour compte à chaque fois qu'ils accordaient leur confiance en élisant eux-même un dirigeant traître. Des dirigeants qui pouvaient leur promettre monts et merveilles en temps de campagne pour ensuite tout jeter à l'oubliette une fois le pouvoir entre leurs mains.

Ils se gavaient de luxe tandis que les non privillégies de la société s'étouffaient dans la pauvreté et la misère.

Dans les médias on les peignait comme des messies tandis que dans la bouche de ceux qu'ils condamnaient au cachot du désespoir et qui osaient le dire, c'était des monstres. Et y'avait pas plus abject et frauduleux qu'un monstre déguisé en ange. Il pouvait promettre de te mener au paradis alors que la véritable direction c'était l'enfer et au moment de s'en rendre compte, il était déjà trop tard.

Tel fut le cas, quand y a sept ans de cela, le peuple Sénégalais avait décidé d'élire à la tête de ce pays Yakhya Dème.

Un homme abject et sans scrupule qui ne vivait que pour satisfaire ses propres intérêts mais dont les mauvaises actions avaient été jusque là camoufflés par son stratège et premier ministre qui tant bien que mal s'était démener durant tout son magistère à mener à bien la politique de la nation.

Ainsi, il avait suffit qu'il démisionne de son poste, pour que 6mois plus tard, les vices qui animaient les hommes restés au pouvoir ne prennent le dessus et ne fassent ainsi perdre l'équilibre à bon nombres de leurs structures.

N'ayant plus un contrôle plus ou moins rigoureux pour empêcher tout dérive, les ministères et intitutions publics étaient en effet devenus les théâtres du détournement de fonds, des faveurs politiques et de la corruption. Chose qui commençaient véritablement à discrétider le parti au pouvoir pour donner plus de légitimité à l'opposition. Ils leur fallait donc réavaluer leur chance et tenter de renverser les règles du jeu. Car à quelques mois des élections, de tout ils avaient besoins sauf d'avoir le peuple Sénégalais à dos. Il fallait donc sortir le grand jeu, rééquilibrer la balance et faire tourner de nouveau la chance de leur côté.

Voilà toute la raison d'être de cette réunion qui se tenait actuellement au palais dont assisté le président de la république en personne qui en était le piloteur, le ministre de l'intérieur et le ministre de l'éducation national. Le nouveau premier ministre quant à lui était en voyage d'où son absence.

_Je veux que tu me règles dans les prochaines jours à venir le problème des enseignants qui selon moi n'a que trop duré, chose qui ne nous arrange plus. Mets y les moyens. Payez les tout ce que vous leur devaient. On t'allouera des fonds pour. J'ai pas réussi à calmer les clameurs liés à l'inondation dans la banlieue pour ensuite faire face à ça. Je veux de la stabilité dans le pays jusqu'à ce que je sois réélu. Je ne veux plus entendre parler de grève ni de manifestations. Car croyez moi on a besoin de tout maintenant excepté de voir le peuple se soulever contre nous. Notre but présentement devrait être de savoir comment faire pour faire diminuer voire anéantir le pouvoir que gagne de plus en plus l'autre parti mais non pas de perdre notre légitimité aux yeux des citoyens, asséna avec un courroux non dissimulé le président de la république à l'endroit du ministre de l'éducation.

Au carrefour des rêves brisés Where stories live. Discover now