La voici enfin votre partie, une trés longue même. Désolé pour l'attente. C'était indépendamment de ma volonté😭
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Alors je compte sur vous mes crêpes au chocolat.
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Bonne lecture😊
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Narrateur externe
Le soleil était désormais bien haut dans le ciel et brillait comme à l'accoutumée de mille feux de sa teinte orangée. L'effervessence commençait ainsi peu à peu à gagner les rues de la ville assailliees depuis un bon bout de temps déjà par la masse. Chose qui ne manquait guère d'augurer les desseins d'une matinée agitée. Se dessinaient en effet devant nous, embouteillages monstrueuses faisant rouspéter certains conducteurs et commerçants étalant déjà leurs marchandises à la prière d'une journée rentable. À côté, certains écoliers retardataires ou ayant cours dans les prochaines heures cheminaient, quant à eux, à pieds, leurs éternels sacs sur le dos, vers la recherche du savoir. Les marchants ambulants faisaient aussi partie de ceux là qui occupaient trés tôt l'espace public à Dakar. D'éternels bosseurs, ils déambulaient toujours entre rues et allées, exposant leurs produits aux passants tout en chantant les mérites de leurs bienfaits.
On décelait ainsi le décor du quotidien entre brouhaha et éclat de rire, visages renfrognés pour d'autres dû trés certainement à un sommeil écourté. Tout ceux qui y étaient contraint avaient en effet répondu à l'appel du devoir, voyant en cette journée, une autre parmi le long fil qui constituait leur quotidien.
Certains la voyaient comme d'habitude, c'est-à-dire une dure réalité à affronter, tandis que d'autres la trouvait déjà belle, à l'instar de ce monsieur qui aprés presque une semaine de voyage rentrait enfin au bercail.
Valise en main, en guise de remerciements, il fit un signe de tête au chauffeur de voiture de location qui venait de le déposer devant sa grande et immense villa située aux Almadies avant de quitter son véhicule.
Un regard circulaire jeté ensuite sur le quartier et le sexagénaire ne vit âme qui vive se promenait.
C'était compréhensible aussi, il ne faisait que dans les abords de 9h du matin.
D'un coup, il se mit à sourire en imaginant la tête que fera trés certainement sa femme à sa vue, elle qui ne l'attendait que dans deux jours. Mais s'étant arranger pour finir plutôt que prévue, il n'avait eu qu'une hâte et c'était de rentrer profiter de ses deux jours auprès de sa troixième et jeune épouse avant que ses autres femmes ne le sache sur Dakar.
C'était malhonnête de sa part, il ne le savait que trop bien mais pour se donner bonne conscience, il se disait que c'était pas de sa faute aussi si sa dernière épouse était ce qu'on nommerait à coup sûr sa "seytané".
La petite était vraiment douée pour lui faire voir le soleil à minuit et les étoiles en plein jour. Et que c'était bon ! Elle demeurait sa préférée. Ça à force d'avoir épuissées leurs salives, ses autres épouses avaient bien fini par l'accepter.
C'est alors à pas de loup qu'il pénétra enfin sa maison, les doubles des clés étant avec lui.
Pendant ce temps, dans la chambre principale, les rayons solaires qui s'y étaient infiltrés par le biais des stores ouvertes mettaient la lumière sur deux corps complétement nus étendus sur les draps en soi.
Sur le sol gisait des habits, pantalon, caleçon, chemise et chaussures pour hommes. Sur le sofa, on avait le même scénario, robe, soutif, string et un sac de sport était posés dessus. Un pagaille sans non régnait dans la piéce.
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Au carrefour des rêves brisés
Художественная прозаL'homme est un loup pour l'homme, jamais adage ne fut aussi véridique. Pour vivre et briller, l'être humain était capable du pire. Il était capable d'éteindre, de détruire, d'anéantir son semblable. L'ennemi premier de l'homme, c'était donc l'homme...